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13 octobre 2023 5 13 /10 /octobre /2023 15:00

Cancer et thé vert

 

Vidéo explicative sur le site du Nacre (Réseau national alimentation cancer recherche) : https://youtu.bbe/X4AuP92LQec

Les feuilles de thé vert contiennent des polyphénols, en particulier du gallate d’épigallocatéchine (EGCG), ce qui leurs conféreraient des effets antioxydants, anti-inflammatoires ainsi que d’autres effets sur le développement de tumeurs. Cependant de nombreuses méta-analyses, qui ont analysé les relations entre consommation de thé vert et risque d’apparition de cancer ne montrent aucune association ou réduction de risque de cancer. D’ailleurs aucune allégation santé n’est autorisé par l’autorité européenne de sécurité des aliments que ce soit pour le thé vert ou les compléments à base d’EGCG.

 

Les effets du thé sous forme d’infusion :

  • diminution de l’absorption du fer, ainsi à boire à distance des repas (2h).
  • La chaleur des boissons augmentent le risque de cancer de l’oesophage (au dessus de 65°C).

Les effets du thé sous forme de compléments :

  • Risque de toxicité hépatique au dessus de 800mg/j
  • Le Haut Conseil de la Santé publique déconseille leurs utilisations hors prescriptions médicales.

 

En cas de cancer, on sait que le thé vert peut augmenter la toxicité des traitements de chimiothérapie et réduire l’efficacité de la chimiothérapie et de la radiothérapie. Il est donc plus prudent d’éviter d’en consommer les deux jours qui précédent et qui suivent le traitement.

Alimentation et cancer (partie 3)

Le rôle des polyamines

 

Les polyamines interviennent dans de nombreuses fonctions de l’organisme, en particulier dans les mécanismes impliqués dans les processus de développement cellulaire et dans le fonctionnement du système nerveux central. Les polyamines proviennent en majorité de notre alimentation et dans certaines circonstances (cancers, douleurs chroniques), il est préférable des maîtriser les apports. Pour vous aider voici la teneur de divers aliments :

Alimentation et cancer (partie 3)
Alimentation et cancer (partie 3)
Alimentation et cancer (partie 3)
Alimentation et cancer (partie 3)
Alimentation et cancer (partie 3)
Alimentation et cancer (partie 3)
Alimentation et cancer (partie 3)
Alimentation et cancer (partie 3)
Alimentation et cancer (partie 3)
Alimentation et cancer (partie 3)
Alimentation et cancer (partie 3)
Alimentation et cancer (partie 3)
Alimentation et cancer (partie 3)

Comment enrichir son alimentation

 

Dans un premier temps le plus important sera d’enrichir l’alimentation via des protéines et des calories, sans augmenter le volume des repas. Ci dessous quelques solutions d’enrichissement naturel à ajouter dans les plats (soupe, purée, crudité, gratin, béchamel, dessert…) et/ou à consommer lors des collations :

Alimentation et cancer (partie 3)

Pour enrichir l’alimentation suivre les conseils suivants :

  • Privilégier les aliments riches en protéines de bonne qualité : viande, poisson, oeuf, produit laitier, légumes secs et céréales complètes.
  • Faire des plats en sauce, sous forme de quiche, en soufflés…
  • Ajouter des protéines de qualité à tous les repas, même aux collations et au petit-déjeuner : lait, fromage, fromage blanc, skyr, flan, clafoutis, riz au lait, gâteau de semoule, far aux pruneaux, gratin de fruits…
  • Utiliser de la poudre de lait pour enrichir les plats en protéines : dans la soupe, dans les yaourts, les fromages blancs, les sauces…
  • Au petit-déjeuner ou lors des collations : ajouter du miel ou du sirop d’érable et/ou de la poudre de lait dans une boisson chaude, choisir des fruits comme la banane, réaliser des milk-shakes aromatisés au chocolat ou des smoothies enrichies en lait ou en yaourt, rajouter un produit laitier (skyr, faisselle, fromage blanc, petit-suisse) en y ajoutant des fruits secs, des amandes, de la crème de marron, de la confiture…

 

Recettes enrichies

 

Purée enrichie : faire cuire à l’eau 150g de pomme de terre avec un mélange d’autres légumes (carottes, courgettes, panais, patates douce…). Une fois cuit, écraser le tout et ajouter du lait entier. Ajouter un jaune d’oeuf, du fromage frais type Saint-Moret ou Carré frais ou Cottage cheese et 1 c.à.s de crème fraîche épaisse ou du beurre. Assaisonnezravec du sel, du poivre, des épices, des herbes à votre convenance puis servir en agrémentant de fromage râpé.

 

Potage enrichi : faire un potage de légumes, ajouter 1 tranche de jambon haché ou 50g de viande hachée ou 1 oeuf dur. Faire réchauffer doucement en ajoutant une noix de beurre ou 1 cuillère à soupe de crème fraîche.

 

Flan de légumes : avec 400g de choux-fleurs/carottes/épinards. Pour le flan : mélanger 250ml de lait,3 oeufs, 3 c.à.s de lait en poudre, un peu de noix de muscade et de sel. Ecraser les légumes cuits en purée, les mélanger à la préparation pour le flan et verser le tout dans un moule à cake. Cuire au four au thermostat 5-6 pendant 30 à 40 minutes de préférence au bain-marie. Lors du service ajouter de la sauce béchamel ou de la sauce aurore (sauce béchamel + sauce tomate).

 

Viande, jambon ou oufs mixés : préparer une sauce béchamel et y ajouter de la viande hachée cuite ou du jambon ou des oeufs écrasés, du gruyère râpé et de la crème fraîche. Mixer le tout. Il est possible d’y ajouter du lait ou du bouillon de légumes pour liquéfier la préparation.

 

Petits suisses à la banane : mixer 2 petits suisses avec une banane, 2 c.à.s de lait en poudre et 1 c.à.s de sucre.

 

Entremets enrichis : cuire 50g de riz/semoule/tapioca/maïzena dans 500ml de lait entier enrichi de 5 c.à.s de lait écrémé en poudre. Sucrer, parfumer (chocolat, caramel, café…) puis mixer si nécessaire.

 

Milk-shake : mixer 250ml de lait + 2 c.à.s de lait en poudre + 1 c.à.s de crème fraiche + 1 boule de glace vanille + des fruits.

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29 septembre 2023 5 29 /09 /septembre /2023 15:00

Les précautions à prendre après le traitement (possible de les prendre aussi en cours de traitement)

 

Des effets secondaires peuvent persister pendant quelques mois, ainsi les conseils vu précédemment doivent continué d’être appliqués. En outre il faudra veiller à garder un poids stable et maintenir une alimentation équilibrée pour un bon état de santé général.

 

Si une prise de poids a eu lieu lors de la chimiothérapie, cette situation est loin d’être un cas exceptionnel, en effet en mangeant à l’envie, plusieurs fois par jour et en changeant les habitudes cela peut entraîner des modifications. Reprendre une alimentation normale en termes de quantité et de rythme doit permettre de reprendre le poids antérieur. Si ce n’est pas le cas il est possible de faire un régime amaigrissant de courte durée avec l’aide d’un diététicien. Les causes de la prise de poids peuvent-être nombreuses voir l’article « Au secours je ne perds plus de poids » partie 1 et partie 2.

 

Si la prise de poids est liée à un traitement d’un dérivé de cortisone de longue durée : suivre un régime sans sel et/ou pauvre en glucides et en protéines :

  • Réduire l’apport en sel : article diminuer apport en sel.
  • Diminuer l’apport en sucre, graisse, boissons sucrées, alcoolisées et pâtisserie du commerce.
  • Ne pas se resservir.
  • Faire 3 repas par jour en évitant les grignotages.
  • Boire au moins 2L d’eau par jour.
  • Assaisonner le plats avec des herbes, aromates, coulis de tomates sans sel (article aromate).

 

Si une perte de poids a eu lieu, il est nécessaire de le reprendre et pour cela il faut enrichir l’alimentation (voir les conseils dans le paragraphe Comment enrichir son alimentation), en revanche si cette perte de poids a lieu sans cause précise alors il sera nécessaire de consulter un médecin.

 

S’il y a perte d’appétit :

  • Faire 6 à 8 repas par jour en petite quantité et avec des aliments riches en calories et salés : dès de jambon, fromage ou crème de gruyère, rondelles de saucissons, chips, biscuits apéritifs salés…
  • Avec des aliments sucrés : flan, gâteau de semoule ou de riz, fromage frais, yaourt, petits suisses, fromage blanc, fruits secs, compotes, céréales au lait, barre de céréales…
  • Consommer des aliments appréciés.
  • Utiliser des herbes, aromates, jus pour assaisonner.
  • Ne pas manger seul dans la mesure du possible.
  • Pratiquer une activité physique modérée qui ouvrira l’appétit.
  • L’arrêt du tabac ouvre l’appétit !
  • Rincer régulièrement la bouche, une boisson légèrement acidulée peut aider à mieux apprécier les aliments.
  • Prendre les repas loin des traitements si possible.

 

S’il y a perte de goût :

  • Rincer la bouche à l’eau gazeuse additionnée de citron avant le repas.
  • Consommer des aliments forts en goût et assaisonner largement.
  • Si les aliments semblent amers : supprimer les viandes rouges.
  • Si les aliments semblent trop salés : manger sans sel et éviter les aliments salés.
  • Si un goût métallique survient : préférer poissons, œufs et produits laitiers aux viandes. Préférer les féculents aux légumes. Adoucir les légumes avec des sauces blanches.
  • Dégoût de la viande rouge : utiliser de la volaille, des œufs, du poisson, des quenelles, des quiches, des pizzas, des soufflés au fromage ou au thon, des fromages, des laitages.
  • Les odeurs écœurent : prendre des repas froids et éviter de manger dans la cuisine.
Alimentation et cancer (partie 2)

S’il existe des problèmes de déglutition ou de mastication, pour éviter la fausse route il faudra :

  • Stimuler la production de salive en utilisant des aliments fortement salés ou sucrés, du jus de citron, du vinaigre, de produits acidulés et des épices.
  • Consommer des aliments bien chauds ou glacés qui permettent un meilleur contrôle de la déglutition
  • Consommer des aliments avec une texture lise et uniforme, les produits épais seront plus faciles à avaler en restant en compact dans la bouche.
  • Privilégier l’eau gazeuse, l’appui des bulles permet de mieux digérer le liquide
  • Supprimer les aliments à base de petit morceaux, de gros grain, qui se décomposent dans la bouche (biscotte, biscuit sec), qui présentent des différences de textures (soupe de pâtes).

 

S’il existe des douleurs pour avaler ou que la bouche est sèche :

  • En cas de mycose buccale : consommer de l’ananas qui nettoie les muqueuses.
  • En cas de mucite : préférer les repas crémeux, onctueux, mixer et mouiller les aliments avec des la crème, consommer les aliments froids, lactés, lissés, peu sucrés, peu salés.
  • Consommer une cuillère de matière grasse en début de repas lubrifie la bouche et limitera les douleurs.
  • Limiter les aliments qui peuvent blesser.
  • Limiter les aliments acides qui « piquent » la bouche.
  • Ne pas consommer de pomme de terre dont les particules restent collées en bouche.
  • Utiliser une paille pour limiter le contact avec la bouche.
  • Brosser régulièrement les dents et rincer régulièrement la bouche.

 

Si des nausées persistent ou apparaissent :

  • Prendre les repas loin des séances de traitement, l’alimentation nocturne est souvent mieux tolérée.
  • Manger malgré les nausées est conseillé pour lester l’estomac qui rejettera moins facilement les aliments.
  • Au petit-déjeuner, éviter café et produit laitier. Privilégier thé ou café léger et un morceau de fromage à pâte dur.
  • Préférer les aliments lisses et épais qui passeront plus rapidement dans l’estomac.
  • Consommer des aliments froids donc avec moins d’odeurs pour limiter les nausées.
  • La cuisson des aliments doit-être réalisée sans matières grasses, elles doivent être rajouté crue pour être digérée plus facilement.
  • Ne pas consommer d’aliments acides.
  • Boire des petites quantités, lentement. Les boissons au cola peuvent parfois faire passer les nausées.

 

S’il y a présence de diarrhées :

  • Consommer beaucoup de liquide (bouillon de légumes, eau, thé, tisane, boisson au cola sans gaz) pour compenser les pertes hydriques.
  • Privilégier les aliments « qui constipent » : bouillon et purée de carotte, riz et eau de cuisson du riz, banane, pomme crue râpée finement, compote ou gelée de coing, tapioca, flocon d’avoine cuit…
  • Limiter les fibres : légumes et fruits crus, légumes verts, cuits, céréales complètes, légumineuses…
  • Préférer le lait sans lactose au lait classique.
  • Eviter les fromages frais et les produits laitiers en général ainsi que les chewing-gums et les bonbons sans sucre.
  • Supprimer les boissons glacées, gazeuses et jus de fruits.

 

Si la constipation demeure ou que le transit est ralenti :

  • Augmenter les fibres : céréales complètes, légumes et fruits crus ou cuits, fruits secs…
  • Consommer un jus de fruits à jeun en privilégiant pruneau, pomme, raisin.
  • Les aliments mouillés facilitent le transit.
  • Boire régulièrement un verre d’eau accompagné d’un pruneau.

 

S’il y a baisse de l’immunité induite par une chute des globules blancs : des précautions sont à prendre au niveau alimentaire pour éviter les mircrobes :

  • Faire bouillir les aliments et les consommer très chauds dès la fin de cuisson.
  • Exclure les aliments à risque : lait cru, laitage et fromage frais, produits laitiers non stérilisés, légumes et fruits crus, viande crue ou saignante, farce ou viande hachée, charcuterie, fruits de mer, mayonnaise, crème glacée, glace…
  • Exclure les aliments en poudre : épices, poivre, thé, tisane, chocolat instantané, potage lyophilisé…
  • Se laver les mains longuement avec du savon avant chaque prise alimentaire, utiliser de la vaisselle bien lavée.
Alimentation et cancer (partie 2)
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15 septembre 2023 5 15 /09 /septembre /2023 15:00

Au cours d’un traitement de type radiothérapie ou chimiothérapie ou suite à une chirurgie l’alimentation peut se trouver altérer. En effet l’appétit peut diminuer, les goûts et les odeurs peuvent-être altérés et des troubles digestifs peuvent apparaître. L’alimentation doit rester un plaisir et surtout doit permettre de garder un bon état nutritionnel pour garder le plus de force possible et éviter de perdre du poids. Des solutions existent : identifier les problèmes, choisir les bons aliments, supprimer ceux qui peuvent créer des intolérances… c’est ce que nous allons voir dans la série d’articles suivantes.

Alimentation et cancer (partie 1)

Conseils pendant le traitement

 

Dépister la dénutrition :

  • Se peser une fois par semaine toujours dans les mêmes conditions, si perte de poids de 10% en moins de 6 mois ou de 5% en moins d’1 mois alors il y a dénutrition.
  • Perte de poids moins importante mais associée à une diminution de l’activité physique et un état de fatigue important, alors il y a dénutrition.

 

Pour éviter les conséquences :

  • Risque d’une moindre tolérance au traitement.
  • Altération de la qualité de vie.
  • Augmentation des complications : multiplication des infections, lenteur de cicatrisation…

 

Si une perte d’appétit apparaît :

  • Privilégier les repas agréables, variés et colorés.
  • Fractionner les repas en 5 ou 6 prises pour diminuer les volumes de chaque repas (possibilité de faire 3 petits repas et d’ajouter jusqu’à 3 collations).
  • Enrichir l’alimentation à l’aide de protéines (lait en poudre, fromage râpé, jaune d’oeuf, jambon haché, fromage fondu) et de matières grasses (beurre, crème fraîche).
  • Privilégier les aliments à forte densité énergétique (oléagineux, fruits secs, féculents…).
  • Utiliser si besoin des compléments alimentaires.

 

Si des problèmes digestifs type nausées apparaissent :

  • Aérer la pièce avant de manger.
  • Prendre les repas à distance des séances de chimiothérapie.
  • Eviter ou limiter les aliments à goûts forts, les aliments long et difficile à digérer (fritures, aliments gras).
  • Fractionner vos repas en prévoyant 3 repas et 2 à 3 collations pour les compléter.
  • Eviter de boire pendant les repas et boire de petites quantités régulièrement.
  • Privilégier une alimentation tiède ou froide et des boissons froides  ou glacées.

 

Si des problèmes de type constipation surviennent :

  • Augmenter progressivement l’apport de fibres.
  • Boire au moins 2L d’eau par jour en prenant un verre d’eau au réveil pour stimuler les intestins. Possibilité d’y ajouter du psyllium (cf. Les bienfaits du psyllium).
  • Prendre les repas à heures régulières dans le calme.
  • Essayer de pratiquer une activité physique régulière (marche, ménage, sport…).
  • Se présenter à la selle à heure régulière.
  • Prendre le temps de se détendre.
  • Supprimer le riz, le carotte, les bananes et le chocolat de son alimentation.
Alimentation et cancer (partie 1)

Si des problèmes de type diarrhée s’en mêlent :

  • Boire pour éviter la déshydratation.
  • Favoriser une alimentation du type : viandes maigres et grillées, carottes, féculents raffinés, fromage à pâte cuite uniquement, compote à base de coing de préférence et banane.
  • Supprimer les graisses cuites, les repas trop lourd et trop gras, les sauces, les fritures, les légumes (crus et cuits), les produits laitiers non cuits, les boissons et aliments trop froid ou glacés.

 

Si une altération du goût et/ou de l’odorat arrivent :

  • Ventiler la pièce pour limiter le mélange des odeurs.
  • Utiliser des épices et des condiments pour relever le goût.
  • Si un goût métallique persiste, privilégiez des couverts en plastiques durs, le poisson, les oeufs, les laitages, les féculents et la limonade.

 

Si des problèmes de déglutition, d’ulcérations buccales, de déficit en salive apparaissent :

  • Boire régulièrement des petites quantités de liquide.
  • Privilégier les aliments mous, pâteux, liquides, humides.
  • Ajouter à vos préparations, pour les rendre moins sèche, des sauces, mayonnaises, béchamel, ketchup, crème, lait, matières grasses, jus…
  • Utiliser une brosse à dent souple et consulter son dentiste.

 

Particularités de certains cancers

 

Des précautions diététiques doivent systématiquement être prises pour les cancers du tube digestif (bouche, œsophage, estomac, intestin) ou touchant un organe intervenant activement dans la digestion ou l’absorption des aliments. Ainsi un cancer du foie ou du pancréas devront entraîner la mise en place d’un régime pauvre en gras, les graisses étant difficile à digérer elles entraîneront une diarrhée graisseuse, ainsi qu’une restriction d’alcool.

 

Troubles liés aux traitements :

 

Chirurgie :

  • Cavité buccale, pharynx, œsophage : absorption difficile des aliments solides au départ, ainsi privilégier une texture liquide puis en purée et compote ainsi que hâchée avant de revenir à une alimentation normale.
  • Estomac : si la poche de l’estomac a été réduite ou retirée il est nécessaire de suivre un régime pauvres en fibres (ajouter lien article) et de faire plusieurs petits repas par jour.
  • Côlon ou gros intestin : en cas de colostomie il pourra être nécessaire de suivre un régîmes plus ou moins pauvres en résidus et en fibres.

 

En cours ou après une radiothérapie :

  • Région cervicale (gorge, pharynx, œsophage) : il peut-être difficile de mastiquer des aliments solides et le go put peut-être modifié : plusieurs petits repas, aliments faciles à avaler, modifier t’étire aliments, éviter cuisine épicée.
  • Absence de salive et bouche sèche : boire souvent de petites gorgées.
  • Région thoracique et petit bassin : alimentation pauvre en fibres et anti diarrhéique.

 

En cours de chimiothérapie :

  • Risque d’être perte de goût, d’odorat et d’appétit, risque de nausées et de vomissements.
  • Ne pas se forcer à,manger, manger légèrement quelques heures avant la perfusion.
  • Le petit-déjeuner est souvent le repas qui passe le mieux, le faire le plus copieux et complet possible.
  • Si vomissements demander anti-vomitifs qui médecin.
  • Éviter les aliments acides, épicés, pimentés et diminuer sel et sucre. Privilégier une alimentation. Sous forme liquide et froide. Utiliser des compléments alimentaires si besoin.

 

Fatigue :

  • Utiliser des plats cuisinés tout prêts.
  • Garder une réserve d’aliments préférés pour les consommer lorsqu’on a envie ou faim.
  • Livraison de repas à domicile.
Alimentation et cancer (partie 1)
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30 juin 2023 5 30 /06 /juin /2023 09:00

Le petit-déjeuner équilibré

 

 

Premier repas de la journée, faisant suite à près de 10 heures de jeûne, le petit-déjeuner doit assurer la remise en fonction de l'organisme, couvrir les besoins de la matinée, éviter la fringale de 11 heures et apporter 30% de nos besoins énergétiques journaliers. En effet, le jeûne nocturne a épuisé les réserves énergétiques du corps, quant à la respiration au travail rénale et à la position allongée, ils ont appauvri les réserves d'eau et réduit la tension artérielle.

 

Le petit-déjeuner est donc essentiel pour remettre le corps « en route », certaines règles diététiques sont à suivre pour que ce repas soit optimal :

 

  • Un apport calorique suffisant : le petit-déjeuner fait suite à un jeûne d'environ 10 heures au cours duquel le corps a consommé en moyenne 500 calories. Il intervient lors d'une période où l'appétit est moins stimulé, mais devra tout de même apporter 30% des besoins énergétiques journaliers. Cet apport devra se faire majoritairement sous forme de glucides, carburant prioritaire des muscles et du cerveau, simples (miel, confiture, sucre) pour assurer le démarrage du corps et du cerveau avec une énergie utilisable immédiatement, et complexes (pain complet, pain aux céréales, céréales complètes, müsli) pour prendre le relais en libérant de l’énergie de manière progressive tout au long de la matinée.

 

  • Un apport de protéines : le corps humain est incapable de synthétiser les protéines, or celles-ci sont nécessaires pour la croissance et l'entretien de l'organisme (renouvellement de la peau, des muscles, des globules, des cellules, de la mémoire...). Ainsi, un apport insuffisant en protéine obligera le corps à puiser dans ses propres réserves ce qui occasionnera entre autres une diminution de la masse musculaire. Le petit-déjeuner doit comprendre une portion de protéine via un produit laitier, un oeuf, une tranche de jambon, des oléagineux,...

 

  • Une hydratation adaptée : comme nous l'avons dit précédemment, la respiration et le travail rénal diminuent les stocks d'eau, il faut ainsi réhydrater l'organisme au réveil malgré l'absence d'envie de boire ! En effet le manque d'eau perturbe la fonction rénale, diminue la pression artérielle ce qui engendre fatigue, diminution de l'attention et moindre résistance aux efforts physiques et intellectuels. Chacun peut choisir sa boisson préféré pour s’hydrater : café, thé, lait, jus de fruit 100% pur jus, eau...

 

  • Un apport de calcium : les besoins journaliers en calcium sont élevés (500mg/jour pour un jeune enfant, 900 pour un adulte et 1200 pour un adolescent, une personne âgée, une femme enceinte ou allaitante), ce qui nécessite une bonne répartition de ces apports dans la journée. Par ailleurs, les aliments les plus riches en calcium sont les plus riches en lipides et en calories : 100g de fromage à pâte dure apportent entre 1000 et 1250 mg de calcium mais aussi 30g de lipides et 380 Kcal alors que pour 100g de lait de vache nous avons 120 mg de calcium pour seulement 1,6g de lipides et 48 Kcal. Ainsi, ne pas prendre de produits laitiers ou d’oléagineux au petit-déjeuner supprime une source de calcium et risque de déséquilibrer les apports nutritionnels journaliers conseillés en lipides et en énergie pour compenser ce manque de calcium. Ainsi, avec un apport en calcium au petit-déjeuner, il sera beaucoup plus facile de couvrir vos besoins sans augmenter votre apport énergétique et de lipides lors d'autres repas.
Bien choisir ses biscottes du petit-déjeuner (partie 2)

En terme de quantité, le petit-déjeuner doit remplir 30% de vos besoins énergétiques journaliers soit environ 600 Kcal pour une femme (besoin énergétique journalier de 2000 Kcal) et 750 Kcal pour un homme (besoin énergétique journalier 2500 Kcal). Le petit- déjeuner est primordial pour la répartition calorique journalière, en effet il a été prouvé que la même quantité calorique est mieux utilisée et n'aura aucun effet délétère sur le poids de la personne si elle est prise en 3 fois plutôt qu'en une seule. Par ailleurs, pour les passionnés de minceurs, les calories du matin "coûtent moins chers" que les calories du soir. L'apport énergétique matinale couvre beaucoup plus de besoins que celui du soir, de plus le repas du matin est accompagné de diverses sécrétions enzymatiques, sécrétions absentes lors du repas du soir, qui vont permettre une meilleure utilisation des nutriments de votre alimentation. Par exemple, la sécrétion de lypase qui a lieu dans l'heure du lever vous permet de manger des lipides lors du petit-déjeuner car ces dernières seront mieux digérées et mieux utilisées via l'enzyme sécrété lors du repas. Il est donc important de prendre son petit-déjeuner dans l'heure du lever.

 

En terme de qualité, le petit-déjeuner doit apporter l'ensemble des macronutriments : protéines, lipides, glucides ; mais aussi des micronutriments (vitamines et minéraux) et une boisson. Votre petit-déjeuner doit être composée de :

 

  • Protéines : de préférence d’une protéine contenant du calcium (lait, yaourt, fromage, boisson végétale enrichie en calcium, oléagineux...). Vous pouvez aussi choisir des oeufs, du jambon ou de la volaille si vous avez un bec salé. Enfin vos féculents, s’ils sont complets, présentent eux aussi une source de protéines mais végétales donc incomplète car dépourvue de lysine (acides aminés essentiels non synthétisé par le corps humain). Il sera donc intéressant d'ajouter du lait dans vos céréales pour compléter ce manque !
  • Glucides : sous forme simple via le miel, le sucre, la confiture, le fruit, le jus de fruit, la
    compote. Sous forme complexe : céréales, pain, et autres farineux de préférence
    complet ou en tout cas non raffinés.
  • Lipides : sous forme de beurre (d'origine animale), de margarine (d'origine végétale),
    de beurre de cacahuète, de pâte d’amande à tartiner...
  • Boisson : l'apport hydrique du matin est l'apport le plus important étant donné qu'il fait
    suite à environ 10 heures sans aucune boisson. L'hydratation pourra se faire de forme différente selon vos envies : café, thé, lait, jus de fruit, eau...

 

Quelques exemples de petit-déjeuner complet :

  • Un fruit : 1 fruit entier ou une compote (100g)
  • Un produit laitier ou une protéine : lait demi-écrémé ou un yaourt ou une portion de
    fromage ou 1 tranche de blanc de poulet ou une portion d’amandes ou un dessert
    végétal à l’amande ou une boisson végétal à l’amande
  • Un féculent : pain non raffiné ou biscottes non raffinées ou céréales non raffinées
  • Un produit sucré : miel ou confiture ou sirop d’érable ou crème de marron
  • Une boisson : café ou thé ou eau
  • Une matières grasses : margarine ou beurre ou beurre de cacahuète ou une portion
    d’oléagineux ou une huile végétale (lin, noix, noisette, colza, olive de préférence).
Bien choisir ses biscottes du petit-déjeuner (partie 2)

Quelques références de biscotte sur le banc d’essai

Bien choisir ses biscottes du petit-déjeuner (partie 2)
Bien choisir ses biscottes du petit-déjeuner (partie 2)
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23 juin 2023 5 23 /06 /juin /2023 09:00

Pour continuer la série des articles des articles sur le choix de vos produits industriels lorsque vous faites vos courses, je vous propose aujourd’hui une revue sur les différentes marques de biscottes.

Bien choisir ses biscottes du petit-déjeuner (partie 1)

La liste d’ingrédients

 

 

Les biscottes sont composées de farine fine, de levure, d’eau et de sel. A ces ingrdiénets peuvent être ajoutés des matières grasses végétales, du beurre, du lait, du sucre et des additifs. Les biscottes sont donc simplement du pain de mie tranché puis cuit une seconde fois pour que les tranches sèchent. En effet biscotte vient de l’italien, bis une deuxième fois et cotta cuite, donc cuite deux fois.

 

Une biscotte classique contient, pour 100 grammes de produit, 409Kcal, 10,8g de protéines, 5,9g de protéines et 76,6g de glucides. Ces valeurs nutritionnelles peuvent beaucoup varier d’un produit à l’autre en fonction du type de farine, des ingrédients et du mode de cuisson.

 

En ce qui concerne l’index glycémique (IG) de la biscotte, il peut lui aussi varier en fonction des ingrédients et de la farine utilisée. Cependant la biscotte étant cuite deux fois, l’amidon présent dans la farine est dégradé et fait ainsi grimper l’IG de la biscotte à 75, soit un IG considéré comme élevé. Un index glycémique élevé aura un impact négatif ur la glycémie en faisant augmenter cette dernière et générera ainsi la sécrétion d’insuline pour la faire baisser. Ce qui entraînera un stockage des sucres en graisses, une satiété réduite dans le temps et une possible hypoglycémie réactionnelle. On parle ici simplement de l’IG de la biscotte, donc cela est valable si elle est consommée nature sans accompagnement. En revanche si elle est consommée au sein d’un petit déjeuner comprenant des protéines (produit laitier, oléagineux, oeuf…), des matières grasses (beurre, margarine, oléagineux) et un fruit frais entier, alors la charge glycémique totale du repas sera réduite et ainsi l’IG de la biscotte moins néfaste pour votre glycémie.

 

Enfin ce mode de préparation présente malgré tout un avantage indéniable : la digestibilité. En effet l’absence d’eau et la dégradation importante de l’amidon lors de la cuisson, facilite grandement le travail de l’estomac et des intestins. Ainsi les personnes sensibles des intestins ou suite à une gastro-entérite, les biscottes sont tout à fait indiquées !

Bien choisir ses biscottes du petit-déjeuner (partie 1)

Les critères de choix

 

Pour bénéficier un maximum de leurs points forts (fibres, vitamines B, magnésium) et de ne pas trop pâtir de leurs points faibles, il faudra privilégier les biscottes les moins caloriques (moins riches en sucre et en matières grasses), les plus riches en farine complète, avec le moins d’additifs, avec la liste d’ingrédients la plus courte possible et sans sel !

Bien choisir ses biscottes du petit-déjeuner (partie 1)
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9 juin 2023 5 09 /06 /juin /2023 09:00

Comment manger des légumes si…

 

… je ne les trouve pas bon :

 

Pour les fruits n’hésitez pas à les remplacer par des compotes, des salades de fruits, des tartes, à les faire cuire au four avec un peu de cannelle et à les choisir plus mûrs, ils auront plus de goût.

 

Pour les légumes assaisonnez-les avec des herbes, des épices, de l’ail, de l’oignon de l’échalote ou cuisinez-les avec un peu de matières grasses en variant les huiles végétales ou en utilisant un peu de crème ou de beurre en fin de cuisson. Vous pouvez aussi utiliser des coulis ou concentré de tomates pour ajouter du goût et des antioxydants !

 

… je n’ai pas le temps de les cuisiner : le plus facile reste bien évidemment les légumes crus ou en conserve. En effet une conserve de petits pois et carottes sera prête en 5 minutes au micro-onde ou au bain marie. Les légumes crus seront encore plus rapide 3 tomates coupées en dès et arrosées d’un filet d’huile d’olive, de poivre et de basilic feront une excellente salade d’entrée, un concombre coupée en rondelle parsemé d’aneth et arrosé d’un filet de crème légère fera une entrée délicieuse…

 

… c’est trop cher :

  • privilégiez les fruits et légumes de saison souvent moins cher,
  • visitez les producteurs locaux, moins d’intermédiaires pour des prix plus bas,
  • allez au marché peu avant l’heure de fermeture, les commerçants bradent parfois leurs marchandises,
  • Utilisez des fruits et légumes en conserve ou surgelés souvent moins chers et de très bonne qualité nutritionnelle.
Comment manger plus de fruits et légumes ? (partie 2)

… mes enfants n’aiment pas :

  • mélangez-les à des féculents, cuisinez-les en tartes ou en gratins,
  • habituez-les à en manger dès le plus jeune âge en variant, les textures, les couleurs, les plats…
  • présentez-leur plusieurs fois les mêmes légumes, cette répétition est nécessaire pour apprivoiser les saveurs,
  • Proposez des repas à thème : tout orange (melon, carotte, riz au safran, mimolette et clémentine), lettre « M » (mâche, millet, mouton, mangue et maroilles)…

 

Comment consommer les légumes ?

 

Consommation cru :

  • En apéritif : bâtonnet à croquer, au vinaigre, en canapés.
  • En crudités : carottes, courgettes, champignon, brocolis, chou-fleur, choux, betterave cure, céleri, fèves, algues + pommes.
  • En feuilles farcies : brick, vigne, galette de riz, rouleau de printemps, nem.
  • En sauce d’accompagnement de légumes, de viande, de poisson, ou de canapé : tapenade, guacamole, caviar d’aubergines.

 

Consommation cru/cuit :

  • En potage/soupe/velouté.
  • En salades.
  • En accompagnement d’un plat complet.
  • En canapé.
  • En toasts.
  • En tartine.
  • En sandwich.
  • Farcis.
  • En fondue chinoise.

 

Consommation cuit :

  • En accompagnement : chou-fleur, haricots, poireaux, betteraves, artichauts, asperges, fèves, potiron…
  • En jardinière.
  • Avec des pâtes : lasagnes aux légumes.
  • Avec du riz : risotto.
  • En purées.
  • En croquettes.
  • En gratins.
  • En omelettes.
  • En soufflé.
  • En flan.
  • En tourtes.
  • En tartes.
  • En pizzas.
  • Rissolés.
  • En cakes.
  • En terrines.
  • En papillotes.
  • En beignets.
  • En crêpes.
  • En plats régionaux : choucroute, potée, soupe paysanne, couscous, tajines…
Comment manger plus de fruits et légumes ? (partie 2)

Comment consommer les fruits ?

 

Consommation cru :

  • Nature à croquer.
  • Avec du fromage blanc ou un yaourt.
  • En brochettes.
  • En salade de fruits frais/crus + cuits/secs.
  • En compote.
  • Pochés au sirop.
  • En mousse.
  • Farcis.
  • En terrines.
  • En gâteaux.
  • En couscous de fruit : semoule + fruit.
  • Avec du pain perdu.
  • En boisson : jus ou cocktail.
  • En purée.
  • En coulis.
  • En sorbet.
  • Mixés au lait.
  • En confiture.

 

Consommation cru/cuit :

  • En tartines.
  • A la croque sucrés.
  • En tartes.
  • En tourtes.
  • En pâte à pain.
  • En pizza sucrée.
  • En chaussons.

 

Consommation cuit :

  • Clafoutis.
  • Crêpes.
  • Gratins.
  • Crumbles.
  • Beignets.
  • Poêlés.
  • Au four.
  • En papillotes.
  • En tajines.
  • En fondue au chocolat.
  • En gâteaux.
  • En plats sucrés-salés.

 

Même si les fruits restent peu caloriques ce sont des produits sucrés, à ne pas consommer en trop grande quantité.

 

 

Comment consommer la pomme ?

 

La pomme est le fruit par excellence que l’on trouvera toute l’année sur les étals, facile à transporter, aimée de tous. Voici quelques idées pour en manger toute l’année sans vous lasser.

 

Préparation nature ou salée :

  • Pomme nature.
  • Pomme séchée.
  • Jus de pommes.
  • Crue avec assaisonnement : râpée + carotte + céleri, en dés + salade verte + betteraves rouges, dans les salades composées.
  • Pomme cuite : à la poêle + boudin, en brochettes + viandes ou autres fruits.

 

Préparation sucrée :

  • Pomme au four.
  • En compote.
  • En papillote.
  • A la poêle.
  • Avec des œufs en omelette.
  • Avec de la pâte : beignet, clafoutis, gâteaux, tarte, chausson, gâteau roulé, tarte tatin.
  • Avec du fromage blanc : en salade de fruits, crue, râpée, coupée en dés.
  • Transformées : confiture, gelée, pâte de fruit.
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2 juin 2023 5 02 /06 /juin /2023 09:00

Les fruits et légumes doivent tenir une place prépondérante dans notre alimentation pour 3 raisons principales : leur teneur en fibres, leur teneur en eau et leurs teneurs en différents micronutriments. Qui n’a jamais entendu « Mangez au moins 5 fruits et légumes par jour » ? Cette règle semble établi et être garante de notre bonne santé, mais dans les faits comment la suivre ? Quelle portion consommée ? Comment varier ? C’est ce que nous allons voir dans les lignes qui vont suivre.

Comment manger plus de fruits et légumes ? (partie 1)

Pourquoi manger des fruits et légumes ?

 

Nous avons vu dans l’introduction que 3 raisons principales rendent indispensables la consommation de fruits et légumes : les fibres, l’eau et les micronutriments. En effet les fibres qu’ils apportent permettront l’entretien de la bonne santé de la flore intestinale et ainsi de mieux lutter contre les virus et microbes, mais aussi de limiter la perméabilité intestinale et de prolonger la satiété. Ensuite les fruits et légumes contiennent une quantité importante d’eau qui participe à notre hydratation et à notre satiété tout en limitant leur apport calorique. Enfin ils sont riches en antioxydants qui lutteront contre les radicaux libres, organismes pouvant endommager nos cellules et créer des inflammations. Ainsi les fruits et légumes ralentiront le vieillissement et limiteront les inflammations.

 

 

Qu’est-ce qu’une portion de fruits et légumes ?

 

Exemples de portions de fruits : 1 petite pomme, 1 orange, 2 clémentines, 1 verre ou 125ml ou ½ tasse de jus de fruit 100% pur jus, 1 petit bol de salade de fruit, 1 fruit, 125ml ou ½ tasse de fruits frais/surgelés/conserve, ¼ d’une grappe de raisin, ½ pamplemousse, 60ml ou ¼ de tasse de fruits oléagineux, 3 abricots secs, 100g ou 1 compote sans sucres ajoutés, 2 kiwis, 1/4 d'ananas, 20 mûres, 2 clémentines, 1/4 de malon, 2 prunes, 1 tranche de pastèque, 2 abricots, 10 litchis, 20 cerises, 20 framboises. En résumé : 1 gros fruit, 2 petits fruits, 1 poignée de petits fruits.

 

Exemples de portions de légumes : 1 petite endive, 1 tomate moyenne, 1 ou 2 carottes, 1 bol de soupe, 1 petite assiette de légumes cuits, 125ml ou une ½ tasse de légumes frais/surgelés/conserve, 125ml ou ½ tasse de légumes feuillus cuits, 250ml ou 1 tasse de légumes feuillus crus, ¼ de chou vert, ¼ de salade, ¼ de chou-fleur, ¼ de grande boîte de conserve de légumes, ¼ de brique de soupe, 1/8 de sachet de légumes surgelés, 85g ou 1/4 de brocoli / poivron /  chou / champignon / aubergine / carotte / navet / oignon cru, 100g de courge / poireau / avocat, 1/4 d'une assiette de 25cm de diamètre.

 

Ainsi pour respecter les 5 portions de fruits et légumes par jour vous pouvez manger une portion de fruits par repas (petit-déjeuner, déjeuner et dîner) et deux portions de légumes par jour (déjeuner et dîner). Vous pouvez varier entre les produits frais, surgelés ou en conserve. Même si vous consommez moins de fruits et légumes que recommandés, il est toujours bon d’en augmenter la consommation. Privilégiez les produits de saison et locaux.

 

Et on ne triche pas :

Un verre de jus de fruits ou une soupe de légumes ne correspondent pas à plusieurs fruits ou légumes mais bien à une portion.

Un verre de jus de fruits ne doit représenter qu’une portion maximum de fruit par jour.

Un yaourt aux fruits ne comptent pas comme une portion de fruits.

Comment manger plus de fruits et légumes ? (partie 1)

Bien choisir ses légumes

 

Avant d’aller faire vos courses, préparez votre liste, cette dernière doit contenir des fruits et légumes de saison, de couleurs variées et éviter les produits les plus soumis aux pesticides. Pour élaborer votre liste de course vous aurez donc besoin des quelques repères suivants :

  • Consommez 1 fruit par repas (3/jour), 1 à 2 portions de légumes par repas (4/j)
  • Crus ou cuits, variez les deux, privilégiez les cuissons courtes et si vous rencontrez des problèmes de digestion contentez vous d’une seule crudité par repas (fruits et légumes inclus).
  • Privilégiez les légumes frais (ne pas conserver trop longtemps, la perte de vitamines sera importante), sinon surgelés ou en conserve.
  • Achetez les fruits et légumes suivants bio (plus soumis aux pesticides dans l’agriculture traditionnelle) : fraise, mandarine, nectarine, orange, pêche, poire, pomme, raisin, carotte, céleri, chou frisé, épinard, poivron, persil, salades.
  • Variez les couleurs : blanc (ail, poireau, chou-fleur…), rouge (tomate, fraise, radis, poivron, oignon, cerise, radis, pamplemousse…), violet (betterave, mûre, raisin, myrtille, aubergine…), orange (orange, potimarron, citrouille, carotte, abricot…) et vert (avocat, pomme, courgette, kiwi, brocoli, salade…).

 

A présent quelques conseils pour vous aider lors de votre choix aux supermarchés : si vous devez choisir des salades de crudités toutes prêtes, consultez la liste des ingrédients et évitez les sauces à base d’eau, d’huile végétale dont on ne connaît pas la nature, d’additifs, d’amidon, de sucre, de protéines de lait, de sirop de glucose… En ce qui concerne les légumes cuisinés en conserve, vous devrez choisir des préparations contenant au moins 80% de légumes, tout en évitant les produits sucrés, riches en additifs ou en amidon de pomme de terre.

 

Concernant votre choix de légumes cuisinés au rayon surgelé : limitez-vous à des produits contenant au minimum 75% de légumes, sans additifs avec comme assaisonnement simplement de l’huile ou du beurre ou de la crème. Evitez les produits contenant des additifs, de l’amidon, des œufs en poudre, de l’huile de palme ou de tournesol, du dextrose, des flocons de pomme de terre…

 

En résumé pour le choix des légumes :

Evitez : les légumes étrangers, les légumes provenant de régions utilisant des engrais et des produits phytosanitaires en excès (les pesticides près de chez vous).

Préférez : les légumes frais, les légumes de producteurs favorisant les filières courtes, les légumes provenant de l’agriculture raisonnée ou biologique, asperge, aubergine, avocat, betterave, brocolis, choux et légumes crucifères, carotte, concombre, courgette, cresson, épinards, mâche, pissenlit, poireau, poivron, potiron, pourpier, salades, tomates de saison, haricots, petits pois, champignons...

Comment manger plus de fruits et légumes ? (partie 1)
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26 mai 2023 5 26 /05 /mai /2023 09:00

Dans mon article « Comment éviter un transit transitoire ? » je vous parlais du psyllium comme l’une des solutions pour régler les problèmes de constipation. Je vous proposer aujourd’hui un zoom sur cette graine.

Les bienfaits du psyllium

Définition

 

Le psyllium correspond à la graine de plantain des Indes ou ispaghul. Elle se présente sous forme de petites graines de très petite taille (2 grammes = 1000 graines) et possède la qualité de pouvoir absorber jusqu’à 8 fois son poids. Cette vertu lui vient de son mucilage, l’enveloppe de la graine qui gonfle au contact de l’eau jusqu’à former un gel.

 

Il existe 4 variétés de psyllium : blond, noir, rouge et brun. Souvent ces trois dernières sont regroupées comme étant une seule variété. D’ailleurs la différence entre la première et les autres variétés se trouve dans leur teneur en mucilage, le blond est beaucoup plus riches avec 30% contre seulement 10 à 12% pour les autres.

Les bienfaits du psyllium

Avantages

 

Riches en fibres :  le psyllium contient 82g de fibres et seulement 2g de glucides pour 100g, il est donc hyper riches en fibres et très peu caloriques. Ainsi il est très intéressant pour les régimes amaigrissants en apportant une sensation de satiété sans augmenter les apports caloriques.

 

Régule la glycémie : sa richesse en fibres permet de réguler le taux de sucre dans le sang en diminuant la charge glycémique du repas.

 

Diminue le cholestérol : là encore sa richesse en fibres permet de fixer le cholestérol et de l’éliminer dans les selles.

 

Régule le transit : toujours et encore grâce à ses fibres qui favoriseront la motilité intestinale mais aussi grâce à leurs effets prébiotiques qui entretiendront la bonne santé du microbiote.

 

Sans gluten : le psyllium étant sans gluten il peut ainsi être consommé par les intolérants pour augmenter leur consommation de fibres, mais aussi pour cuisiner :  le psyllium donne du moelleux aux gâteaux et aide les pâtes à pain et à brioche à lever.

Les bienfaits du psyllium

Utilisation

 

Si vous achetez votre psyllium sous forme de graines, faites-les tremper plusieurs dans de l’eau avant de les consommer.

Si vous utilisez de la poudre de psyllium, vous pouvez le consommer dans de l’eau, des jus de fruits, des yaourts ou encore des potages.

 

Pour de la constipation : commencez par 2,5g de psyllium 1 à 3 fois par jour puis montez progressivement jusqu’à 7,5g si besoin, toujours avec un verre d’eau ensuite.

Pour de la diarhée : jusqu’à 10g par prise 1 à 3 fois par jour jusqu’à la disparition des symptômes.

Pour vous aider à réguler votre glycémie : utilisez entre 3 et 6g de psyllium par jour pour augmenter votre consommation de fibres, toujours avec de l’eau en accompagnement.

 

 

 

Précaution

 

Espacez toutes prises de psyllium de celles de médicaments d’au moins 2 heures pour ne pas annuler l’effet du médicament en question.

 

Ne pas dépasser 13g de psyllium par prise et plus de 40g par jour.

 

Pas de psyllium pour les enfants de moins de 6 ans et pour ceux qui ont entre. 6 et 12 ans on diminue les doses de moitié.

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19 mai 2023 5 19 /05 /mai /2023 09:00

Chaque année 10% des femmes sont touchées par une cystite et 20% d’entre elles connaissent des récidives. Ainsi nombreuses sont les femmes qui ont déjà ressenti cette envie pressante, cette brûlure significative lors de la miction, cette urine trouble… Mais ne vous inquiétez pas des solutions existent notamment dans l’assiette !

Alimentation et cystite

Définition de la cystite

 

La cystite est une infection urinaire localisée au niveau de la vessie, le plus souvent la bactérie Escherichia coli est incriminée, cette bactérie est présente de façon naturelle dans le microbiote intestinal. Cette infection touche fréquemment les femmes et est souvent sans gravité. Les femmes sont plus souvent touchées car la bactérie en question transite de l’intestin à la vessie entre l’anus et le vagin en remontant par l’urètre, hors celui des femmes est 3 à 4 fois plus courts que celui des hommes, le trajet est donc facilité.

 

Attention toutefois si les douleurs ou la fièvre persistent ou que des douleurs lombaires apparaissent il faudra absolument consulter votre médecin, l’infection peut s’être propagée aux reins.

 

 

Boire suffisamment

 

La première règle, la plus connue et la plus simple à respecter est le fait de boire. Pour se vider sa vessie de ces bactéries le plus simple reste de boire très régulièrement et abondamment (2L d’eau par jour minimum), de ne pas se retenir d’uriner et de vider sa vessie complètement à chaque fois. Certaines substances naturelles peuvent aider à se débarrasser des bactéries :

  • Les proanthocyanidines : antioxydants présents dans le jus de cranberry sans sucre, qui diminuent l’adhésion des bactéries sur les parois des voies urinaires et facilitent ainsi leur évacuation.
  • Les catéchines : présents dans le thé vert et qui possèdent des propriétés prébiotiques et antibactériennes.
Alimentation et cystite

Eviter l’acidité

 

Ici on parle de la valeur du pH sanguin, en effet si ce dernier est déséquilibré alors le corps se trouvera en situation pro-inflammatoire ce qui favorisera l’apparition de nombreuses maladies dont la cystite. L’alimentation responsable d’un déséquilibre acido-basique est une alimentation trop riche en viande, charcuterie, fromages affinés, produits sucrés, plats préparés ou plat trop salé. Ces aliments vont acidifiés l’organisme lors de la digestion, les aliments au goût acide ne seront quant à eux pas acidifiants pour l’organisme. Ainsi une alimentation riche en fruit et légume aura un effet protecteur de l’équilibre acido-basique. Enfin le stress, la cigarette, le manque de sommeil ou encore la pollution pourront eux aussi déséquilibrer le pH.

 

 

Prendre soin de son microbiote

 

Le microbiote intestinal est un ensemble de micro-organismes situé au niveau des intestins et vivant en symbiose avec le corps humain. Ces organismes (souches bactériennes, virus, levures, champignons, protozoaires) permettent le bon fonctionnement du corps via leurs nombreuses fonctions : transit intestinal, digestion, défense de l’organisme. En cas de déséquilibre au sein de ces organismes, divers troubles ou maladies peuvent en apparaître : problèmes de transit, troubles digestifs, maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, diabète de type 2, obésité, cancer colorectal ou encore cystite. Ainsi pour limiter une quantité trop importante d’Escherichia coli dans les intestins il est nécessaire de nourrir correctement et suffisamment les bonnes bactéries. Pour cela il suffit de consommer régulièrement des :

  • Prébiotiques sont des fibres végétales, de la famille des glucides, qui ne sont pas digérées par l’organisme et ainsi utilisées comme nourritures par les bactéries de la flore intestinale. Chaque micro-organisme utilise des fibres différentes lors de leur dégradation, notre alimentation doit donc être variée pour apporter l’ensemble de ces fibres : inuline (oignons, asperge, artichaud, chicorée…) amidon (céréales, légumineuses…) et bêta-glucanes (orges, avoine).
  • Probiotiques sont des micro-organismes vivants qui, lorsqu’ils sont ingérés en quantité suffisante, exercent des effets positifs sur la santé, au delà des effets nutritionnels traditionnels. Les probiotiques interagissent dans nos intestins avec les bactéries présentes pour agir bénéfiquement, ils ne font que passer par notre tube digestif et nos intestins puis sont éliminés dans nos selles. Ainsi pour qu’ils soient efficaces, il faut en consommer régulièrement et ne pas faire trop chauffer les aliments qui en contiennent. On les trouve dans les aliments fermentés : tous les produits laitiers fermentés comme les yaourts,  tous les légumes lactofermentés comme la choucroute, kéfir, cornichon, miso, tempeh...
Alimentation et cystite

Les aliments coups de pouce

 

Les aliments riches en antioxydants : cranberry, jus de cranberry, myrtille.

Les aliments prébiotiques : thé vert, oignon, asperge, artichaut, chicorée, céréales complètes, légumineuses, orge, avoine… fruits et légumes en général à chaque repas.

Les aliments antibactériens : thé vert, oignon, ail.

 

 

Les aliments à éviter

 

Les boissons irritantes pour les parois intestinales et de la vessie : le café et l’alcool.

Certains aliments qui en excès pourront acidifier l’organisme : viande, charcuterie, fromage affinés, produits sucré, plats préparés.

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5 mai 2023 5 05 /05 /mai /2023 09:00

Dans un précédent article, je vous ai proposé une revue de quelques céréales industriels pour vous aider à faire les bons choix lors du petit-déjeuner. Aujourd’hui je vous propose le même type d’article mais avec les poudre cacaoté du petit-déjeuner ou du goûter !

Quelle poudre de cacao choisir ?

Les critères de choix

 

La poudre de cacao est un ingrédient intéressant pour faire boire du lait aux enfants au petit-déjeuner et/ou au goûter, pour colorer et donner du goût à un gâteau sans trop ajouter de sucre ou de colorants… Cependant toutes les poudres cacaotées ne se valent pas, en effet certains ingrédients doivent se trouver en quantités bien plus importante, que d’autres qui ne devraient même pas faire partie de la liste.

 

Le cacao : la poudre cacaotée doit contenir la quantité la plus élevée possible en cacao et doit contenir uniquement du cacao ou cacao maigre. Pour vérifier cela, une seule solution lire la liste des ingrédients, et là on peut vite déchanter ! En effet de nombreuses marques ne contiennent pas plus de 23 à 32% de cacao… Il est donc préférable de choisir des pourcentages beaucoup plus élevé ou du cacao pur.

 

Les fibres : moins la poudre cacaotée contient de cacao, moins elle contient de fibres. Ainsi la teneur en fibres (à vérifier dans le tableau des valeurs nutritionnelles) doit-être importante et nous renseigne sur la qualité du cacao. Les fibres permettent une meilleure satiété et la baisse de l’index glycémique de la poudre cacaotée.

Quelle poudre de cacao choisir ?

Le sucre : moins la poudre cacaotée est riche en cacao plus elle sera riche en sucre… La table des valeurs nutritionnelles est très pratique pour faire votre choix, outre la teneur en sucre pour 100g de produits, la quantité pour un bol (volume variable) est très souvent indiqué, ainsi on peut se rendre compte que certaines marques apportent 20g de sucre dans un bol sur les 50g de sucre maximale conseillé sur la journée… La liste des ingrédients vous permettra facilement de repérer les sucres ajoutés. En effet une bonne poudre cacaotée ne doit quasiment contenir que du cacao pur, ainsi une liste d’ingrédients assez longues sera plutôt mauvais signe et le nom des sucres sera rapidement repérable.

 

Les additifs : la plupart des poudres cacaotées sont dépourvues d’additifs, mais certaines peuvent en contenir : édulcorant de synthèse, émulsifiant, anti-agglomérant ou stabilisant. De nombreuses marques étant capables de s’en passer, privilégiez-les !

 

Ainsi de préférence vous choisirez de la poudre de cacao contenant du cacao pur agrémenté, à la rigueur d’une légère touche de sucre (que vous pouvez ajouter vous-mêmes), mais pas d’additifs.

Quelle poudre de cacao choisir ?

Quelques références de poudre de cacao au banc d’essai

Quelle poudre de cacao choisir ?
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