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Les chaleurs de l’été sont de retour et les chevilles, pieds et jambes qui gonflent avec… Cette sensation désagréable est induite par une mauvaise circulation sanguine, qui peut être perturbé par les facteurs suivants : la constipation, la mauvaise santé des vaisseaux sanguins, le manque de mouvement ou encore la rétention d’eau. En effet chacun de ces éléments aura une action mécanique plus ou moins bénéfique sur la circulation et influera ainsi sur le retour veineux. Comment éviter cela, quelle alimentation et hydratation privilégier ? Voici quelques pistes !
La constipation et les jambes lourdes
La constipation freine la circulation via les selles non évacuées qui exercent une pression sur les veines de retour des membres inférieurs et ainsi gênent le retour veineux. Pour lutter contre la constipation, rien de sorcier, il faut bouger régulièrement, boire suffisamment et consommer plus de fibres.
Comment y remédier :
La santé des vaisseaux sanguins et les jambe lourdes
Les vaisseaux sanguins sont composés de différentes couches de tissu, le revêtement interne est composé de cellules qui donnent l’ordre aux cellules musculaires lisses vasculaires de se contracter et donc de mettre en œuvre la circulation sanguine. Si les cellules du tissu interne sont abîmées alors elles seront moins efficaces tout comme la circulation sanguine. Ces cellules sont sensibles au stress oxydatif, si l’alimentation n’est pas assez riches en antioxydant alors ce stress détériorera les cellules et rendra le retour veineux moins efficace.
Comment y remédier : En consommant suffisamment d’antioxydant :
Le manque de mouvement et les jambes lourdes
Le principal conseil pour favoriser la circulation sanguine reste bien évidemment le mouvement. En effet la sédentarité est l’ennemi numéro 1 de la circulation. Toutes les astuces de cet article seront peu efficaces si vous ne marchez pas au minimum 30 minutes par jour. En outre pour favoriser le drainage de l’activité physique des substances comme les flavonoïdes (métabolites secondaires des plantes) peuvent être consommées pour réduire les facteurs aggravants de l’insuffisance veineuse.
Comment y remédier : En premier lieu, en marchant régulièrement tout au long de la semaine à raison d’un minimum de 30 minutes par jour. Ensuite en variant la consommation de fruits et légumes et en se tournant vers les aliments contenant des flavonoïdes : les fruits rouges et les agrumes. Parfois les sources alimentaires ne suffisent pas et des suppléments peuvent être consommés sous forme de tisane ou d’infusion à base de plantes veinotoniques comme le mélilot, la vigne rouge ou l’hamamélis ou sous forme de gélule comme les OPC de raisin (Oligomères ProCyanidoliques). Enfin pour « drainer » vous pouvez agir mécaniquement de deux façons, tout d’abord en surélevant légèrement le bas de votre matelas pour faciliter le retour veineux en position allongée lors de votre sommeil, ensuite en alternant l’eau chaude et l’eau froide sur vos jambes à la fin de votre douche. En effet le chaud et le froid vont entraîner une alternance de vasoconstriction et de vasodilatation (contraction et relâchement) de vos vaisseaux sanguins ce qui relancera le flux veineux.
La rétention d’eau et les jambes lourdes
A nouveau un problème mécanique, la rétention d’eau dans les cellules va les faire gonfler et donc appuyer sur les veines, d’où la douleur des jambes lourdes et une circulation beaucoup moins efficace. Mais contrairement à ce que l’on pense, la lutte contre la rétention d’eau ne se fait pas en arrêtant de boire, mais en buvant plus ! Plus il y a d’eau dans le corps, plus elle circule. Il faudra aussi veiller à limiter le sel qui favorise la rétention d’eau dans les cellules donc leur gonflement.
Comment y remédier : En buvant ! Au moins 2 litres par jour, en évitant les sodas dont les additifs favorisent la rétention d’eau et les eaux gazeuses riches en sodium (plus de 250mg/L de sodium) comme Vichy, Saint-Yorre... En vous tournant vers les thés verts aux vertus drainantes (queue de cerise, pissenlit, fucus, orthosiphon) et vers les fruits et légumes riches en eau (cf. Comment s’hydrater pour lutter contre la chaleur ?). Mais aussi en évitant le sel présent dans certaines eaux minérales et caché dans de nombreux produits industriels. De plus certaines habitudes seront à bannir comme mettre systématiquement le sel sur la table du repas, saler sans goûter... Voici quelques conseils pour vous déshabituer du sel : Le sel : comment le consommer sans excès.
Une journée type anti-jambes lourdes
Petit-déjeuner :
Déjeuner :
Collation :
Dîner :
Vous pouvez aussi remplir votre bouteille ou thermos de la journée avec une infusion de queue de cerise.
Mieux orienter ses choix : légumes
Mieux orienter ses choix : féculents
Mieux orienter ses choix : protéines
Mieux orienter ses choix : biscuits sucrés et salés
Mieux orienter ses choix : céréales et chocolat
Enfin pour vos choix en magasin garder à l’esprit la classification NOVA qui trie les aliments en fonction des modifications qu’ils ont subis. Les aliments des groupes 1 et 2 sont à privilégier car peu modifié par l’industrie, ceux du groupe 3 et 4 sont à éviter voir à supprimer de votre alimentation car beaucoup trop transformés.
Ensuite, le tableau des valeurs nutritionnelles, ce dernier n’est pas obligatoire, cependant de plus en plus de fabricant font le choix, volontairement de faire figurer ces informations.
Les informations de base :
Les informations complémentaires : souvent les fabricants ajoutent les teneurs en vitamines, minéraux… Ce qui n’est pas toujours très utile ou compréhensible… Les valeurs de bases seront souvent suffisantes pour comparer deux produits :
Le biscuit chocolat, noisette est plus calorique et beaucoup plus riche en calories. Pour le goûter, il faudra préférer le biscuit à la fraise.
Le biscuit dit de régime est plus calorique et beaucoup plus gras. Les produits allégés ne sont pas toujours plus légers que les produits standards et contiennent parfois des édulcorants pas toujours bons au point de vu nutritionnelle, les étiquettes vous permettront de faire le bon choix.
Mieux orienter ses choix : matières grasses et assaisonnements
Mieux orienter ses choix : produits laitiers
Mieux orienter ses choix : fruits, fruits secs, oléagineux
Nous en avons déjà tous fait l’expérience au moins une fois, dans un rayon de supermarché, devant une étagère à l’épicerie bio, sur la page internet de votre drive habituel… de ne pas savoir quels produits choisir entre deux propositions de marque différente. Quel produit sera meilleure pour ma santé ? Lequel sera moins gras, salé ou sucré ? Lequel contiendra le moins d’additifs ? J’en passe et des meilleurs ! L’article d’aujourd’hui a pour objectif de vous aider à faire les meilleurs choix pour vos produits du quotidien, aussi bien lorsque vous ferez vos courses que lorsque vous ferez une préparation maison.
Savoir lire les étiquettes
Pour faire le bon des aliments lorsque vous faites vos courses, vous pouvez vous aider des étiquettes et notamment des deux informations suivantes : la liste des ingrédients et le tableau des valeurs nutritionnelles.
Tout d’abord la liste des ingrédients, pour mieux la comprendre, prenons un exemple : Cannelloni Claude Léger Intermarché : eau, pâte précuite (semoule de blé dur, eau, œuf), viande de bœuf 7,1%, purée de tomate 5,9%, lait écrémé en poudre réhydraté, crème fraîche 3,9%, pulpe de tomate 3,7%, tomate 3,3%, oignons, viande de bœuf cuite épicée 3,1% (viande de bœuf 80%, concentré de tomate, eau, sel, graisse bovine, plantes aromatiques, sucre, farine de blé, poivre, antioxygène : ascorbate de potassium), protéines de lait, concentré de tomate 2,1%, huile de tournesol, chapelure (farine de blé, eau, levure, sel), carottes amidon modifié de maïs, emmental, margarine végétale (huiles et graisses végétales partiellement hydrogénées, eau, émulsifiant : mono et diglycérides d’acides gras, sel, antioxygène : acide citrique, arômes), extrait de levure, ail dextrose, sel, épices, plantes aromatiques (céleri), arômes naturels.
Pour de simple cannelloni, on se retrouve avec pas moins de 25 ingrédients, sans prendre en compte les « ingrédients des ingrédients » que l’on retrouve entre parenthèse. Analysons cette liste de plus près. Le premier composant des cannellonis est l’eau, viennent ensuite la pâte et seulement après a viande de bœuf. Ainsi dans ce plat préparé, il y a surtout de la sauce, beaucoup de pâte et peu da viande ! Si l’on regarde plus attentivement les pourcentages on ne trouve qu’à peine plus de 10% de viande dans notre produit.
Dans la liste des ingrédients, on retrouve aussi les pourcentages, très utiles pour comparer les produits entre eux. Prenons l’exemple des poissons panés :
On remarque que la teneur en poisson présente une différence très importante avec 72% de poisson contenu dans le poisson pané dans le meilleur des cas contre seulement 30% dans le pire des cas. Dans ce cas de figure, vous aurez plus intérêt à choisir un produit riche en poisson donc beaucoup moins riche en panure que l’inverse. En effet la panure est riche en matières grasses et eut contenir de l’huile de palme ou de coprah qui présente une valeur nutritionnelle très médiocre.
Pour finir avec la liste des aliments, regardons la nature des aliments. Prenons l’exemple des vinaigrettes :
On remarque tout d’abord que sur ces quatre sauces, seulement une contient de l’huile de colza, toutes les autres contiennent de l’huile de tournesol. Or, au point de vue nutritionnel, l’huile de colza est plus intéressante que l’huile de tournesol. Ensuite au point de vue des quantités, on se rend compte que les sauces sont composées en premier lieu d’eau et ensuite d’huile, or lorsque vous faites votre vinaigrette maison la quantité d’huile est généralement supérieur voir égale à votre quantité d’eau. Enfin les pourcentages d’huile dépassent bien souvent les 25% dans une vinaigrette maison. Ainsi la nature des aliments nous permet de comparer des aliments à priori semblables au départ.
La liste des ingrédients nous renseigne donc sur :
Les apports en protéines
L’apport énergétique lié aux protéines doit correspondre entre 15 et 20% de votre apport énergétique journalier total. Les protéines correspondent aux protéines animales comme la viande, le poisson, les oeufs ; aux produits laitiers comme le lait, le fromage ou les yaourts et aux protéines végétales comme le tofu, le soja, le chanvre, les oléagineux ou les écorces de céréales (légumineuses, blé, avoine…). Les protéines ont un rôle structural au niveau musculaire, osseux, cellulaires… et un rôle physiologique au niveau des enzymes digestives, des hormones, du sang… Le corps oxyde des protéines tout au long de la journée, en quantité plus ou moins importante en fonction de votre activité physique, mais il n’est capable d’en utiliser qu’une quantité limitée (20 à 30g) lors de chaque prise. Ainsi il est préférable d’apporter plusieurs fois une petite quantité de protéines dans la journée pour limiter la perte musculaire engendrer par l’oxydation, qu’une grande quantité une seule fois dans la journée, ce qui augmenterait le travail du foie et l’accumulation des graisses. Selon le PNNS il est conseillé de consommer 2 produits laitiers par jour, de ne pas consommer plus de 500g de viande par semaine en privilégiant les volailles, de choisir du poisson ou des fruits de mers 2 fois par semaine et de remplacer la viande par des légumes deux fois par semaine.
Concrètement vous devez manger :
Les apports en lipides
Les matières grasses ou lipides doivent représenter au maximum 30% de votre apport énergétique journalier et cela sous forme visible : crème fraîche, huile, beurre, margarine… et sous forme cachée : graisses contenues dans les viandes, les produits laitiers, les gâteaux, les oléagineux, les poissons, les sauces, les produits industriels… Les graisses jouent différents rôles dans l’organisme : structural (constitution des membranes des cellules, précurseurs de certaines hormones…) et de stockage d’énergie dans les tissus adipeux. Le PNNS nous conseille de privilégier les huiles végétales notamment de colza et de noix et d’en consommer de petites quantités tous les jours, de limiter les excès de tous les types de graisses, de ne pas consommer plus de 150g de charcuterie par semaine (jambon sec, jambon cuit, saucisse, saucisson, viande en conserve, lardon, bacon…) en privilégiant le jambon blanc et de limiter les aliments faisant partie des groupes D et E sur l’échelle du Nutriscore.
En pratique, veillez à consommer une à deux portions de matières grasses par repas, une portion correspondant à 3 c.à.c d’huile ou de crème végétale/fraîche, 1 c.à.s d’huile ou de crème végétale/fraîche, une noix de beurre ou de margarine, 3 noisettes de beurre ou de margarine… En privilégiant comme vous le conseille le PNNS des huiles végétales, de préférence riches en oméga 3 (lin, noix, noisette, colza) ou de l’huile d’olive, et des huiles extraites à froid. Consommer les graisses animales de préférence crues ou ajoutées en toute fin de cuisson. Enfin faites attention aux produits industrialisés pouvant contenir une grande quantité de graisses cachées et parfois de mauvaises qualités : huile de palme, huile de carthame, matières grasses hydrogénées…
Des exemples de repas complets et équilibrés
Pour le déjeuner :
Pour le dîner :
Difficile de s’y retrouver dans la jungle des informations nutritionnelles. Une amie nous dit qu’elle a fait un régime hyperprotéiné « miracle » qui lui a fait perdre ces 5 kilos en trop, puis vous lisez sur le site d’une naturopathe qu’il est préférable d’éviter les protéines le soir pour favoriser l’endormissement, puis vous entendez à la télé lors d’une émission sur l’écologie que nous n’avons pas besoin de manger de la viande pour être en bonne santé, puis vous entendez l’intervention d’un médecin à la radio vous conseillant de manger de la viande rouge une à deux fois par semaine pour éviter l’anémie, possible cause de votre fatigue chronique… Vous voilà bien avancé pour vos choix lors de la préparation de vos repas et de la confection de vos menus pour la semaine !
Je vous propose aujourd’hui de faire le point sur les apports conseillés pour chaque aliment lors de chaque repas de la journée puis de transformer cela en exemple de menu et de portions.
Les apports énergétiques varient en fonction de l’activité physique, de l’âge, du poids, du sexe, de la taille… il est donc difficile de donner exactement les portions nécessaires à chacun, mais en théorie votre appétit, votre satiété et les hormones telle que la leptine sécrétée par votre estomac vous fixent des repères vous permettant de savoir quelle quantité consommer à chaque repas. Cependant si vous lisez ces lignes c’est que vous avez perdu ces repères, que vous cherchez à perdre/prendre du poids où à rééquilibrer votre alimentation Les quantités données ci dessous resteront donc un bon point de repères pour commencer. En effet ces quantités correspondent à des besoins énergétiques aux environs de 2000 à 2200Kcal/jour, alors qu’en moyenne une femme dépense entre 1800 et 2200Kcal/jour et un homme entre 2100 et 2500Kcal/jour.
Les apports en glucides
En moyenne 50% de l’apport énergétique doit provenir des glucides, c’est-à-dire des fruits, légumes, féculents et produits sucrés. Ces aliments fournissent « le carburant » permettant à votre corps de fonctionner, de créer des stocks de glycogène (énergie) et suffisamment de fibres pour bénéficier d’un transit efficace, réguler votre glycémie et votre taux de cholestérol. Au delà de ça, les glucides apportent un grand nombre de vitamines et de minéraux tels que le magnésium, le potassium, la vitamine C, la vitamine B9… Le PNNS (Programme National Nutrition Santé) préconise au moins 5 portions de fruits et légumes par jour (portion de 80 à 100g) et d’une portion de féculents, de préférence complet ou semi-complet à chaque repas.
Plus concrètement il est conseillé de consommer :
Ces différents apports doivent vous permettre d’atteindre la consommation de 35 à 45g de fibres conseillés par jour pour réguler votre glycémie, votre transit, votre satiété et limiter les fringales et les risques de cancer colo-rectal.
Les fritures, le pain, les gâteaux, les biscuits, les viennoiseries… autant d’aliments que l’on adore consommer mais qui ne sont pas toujours bon pour notre santé ! En cause l’acrylamide, une substance potentiellement cancérigène. Je vous propose de l’identifier et surtout d’adopter les bons réflexes pour vous permettre d’en réduire sa consommation.
L’acrylamide c’est quoi ?
L’acrylamide est un composé formé au cours de la réaction de Maillard lors de la cuisson d’aliments riches en amidon. Cette réaction chimique implique les acides aminés et les sucres et définit la couleur, la texture et le goût des aliments. Cette substance se forme essentiellement à haute température (plus de 120°C) et dans un milieu peu humide, par exemple lors de la cuisson au four ou lors de friture. Pour tous les types de consommateur, cette substance augmente le risque de développement d’un cancer.
Les pommes de terre frites, les biscuits et le café sont les produits alimentaires qui contiennent le plus d’acrylamide et qui nous exposent le plus aux risques liés à cet substance. S’il n’est certes pas possible d’avoir une action sur l’acrylamide présente dans le café (elle se forme lors de la torréfaction des grains), certaines pratiques de préparation et de cuisson des pommes de terre frites, des biscuits, des pains ou encore des pains grillés peuvent nous permettre de réduire significativement la formation d’acrylamide.
Comment réduire notre consommation d’acrylamide ?
. Les frites
Avant la cuisson :
La cuisson en friteuse :
La cuisson au four ou dans un appareil nécessitant peu d’huile :
Après la cuisson :
. Les pains et le viennoiseries
La préparation : varier les farines, laisser lever suffisamment la pâte et privilégier les formats familiaux plutôt qu’individuel dont la quantité de croûte sera plus importante et donc la quantité d’acrylamide.
La cuisson au four : ne pas cuire au delà de 250°C, éliminer les parties trop foncées et pour les pains individuels réduire le temps de cuisson.
Le grille pain : ne pas toaster trop longtemps, laisser griller jusqu’à obtenir une couleur brun clair.
. Les biscuits et gâteaux
La préparation : varier les farines, limiter l’ajout de sucres, préférer le format familial au format individuel.
La cuisson : éliminer les parties trop foncées, pour des petits biscuits et gâteaux, réduire le temps de cuisson.
En résumé
Plus la température de cuisson est importante, plus la teneur en acrylamide sera élevé, privilégier une température plus basse même si la cuisson est plus longue.
Consommer les aliments dorés plutôt que grillé.
Varier les farines pour vos préparations.
Utiliser des substituts de café à base de céréales.
Source DGCCRF
Nous voilà tous, ou en tout cas majorité d’entre nous, confiné à la maison à cause d’un virus plutôt virulent… L’ennuie, le stress, le manque d’activité physique sont autant de raison pour lesquels nous risquons d’être tenté par le grignotage et sujets à la prise de poids. Alors que faire pour ne pas grignoter ? Comment compenser les éventuels dérapages ? Comment lutter contre le stress ?
Les règles d’une alimentation équilibrée
Avant toute chose, définissons les règles de base à suivre pour une alimentation équilibrée :
Ensuite les conditions dans lesquels vous prenez vos repas pourront avoir un impact sur le respect des règles diététiques et donc sur vos grignotages :
Changez vos mauvaises habitudes alimentaires
. Manger trop de sucre : changez les types de sucres que vous consommez et partez à la chasse des sucres cachées (cf. Comment démasquer les sucres dans notre alimentation ? Partie 1 et partie 2). Vous avez très certainement déjà entendu « le sucre appelle le sucre », plus vous êtes habitués à consommer du sucre plus vous avez envie, besoin d’en consommer. Cela est vrai pour tous les sucres mais certains sucres raffinés et issus de l’industrialisation ont un pouvoir sucrant plus important et entretiennent de façon plus importante ce besoin de sucré. Les solutions sont donc de consommer plus de glucides complexes (féculent complet, fruit, légume…) pour limiter les besoins de sucre de votre corps, d’éviter les sucres cachées dans les produits industriels et de se faire plaisir avec des sucres naturels (fruits, chocolat noir, miel, confiture…).
. Boire trop de soda : boire de l’eau, des tisanes, des bouillons, des eaux aromatisées naturellement… Boire du soda entretient l’appétence pour le sucre et augmente l’envie d’en consommer. Les sucres présents dans les boissons sucrées ont un index glycémique élevé et peuvent entraîner des hypoglycémies réactionnelles qui à leur tour engendrent une prise alimentaire plus ou moins sucrées souvent responsables d’une prise de poids et/ou de l’apparition du diabète (Sodas, boissons gazeuses et sucrées, pourquoi les éviter ?).
La diminution de l’activité physique
Le confinement nous contraint malheureusement à diminuer notre activité physique. Ainsi pour garder une balance énergétique équilibrée (dépense énergétique = apport énergétique), il faudra bien entendu diminuer les calories ingérées et cela sur l’ensemble de vos aliments. En effet pour une alimentation équilibrée, il faut consommer 30% de lipides, 20% de protéines et 50% de glucides, pour maintenir cet équilibre il faudra donc éviter de tomber dans le piège de la suppression des féculents ! Si vous faites cela, les pourcentages se déséquilibrent pour donner 35-40% de lipides, 15-25% de protéines et 35-45% de glucides ce qui entraînera une diminution de vos stocks d’énergie et ainsi un stockage des graisses et une perte de masse musculaire (qui sera déjà suffisante à la ménopause…). Il est donc conseillé de diminuer toutes vos portions en même temps ! Pour la masse musculaire, un apport de protéines et de produits laitiers à chaque repas vous permettra de ralentir la diminution. En outre il est facile de trouver des cours de sport sur internet à faire chez soi pour limiter une diminution trop importante de dépense énergétique.
Limiter les grignotages
Le grignotage peut avoir lieu en cas de fringale engendré : par des quantités insuffisantes lors des repas principaux, par l’envie de manger ou la gourmandise (surtout en cette période d’ennuie), par compensation émotionnelle compenser des émotions. Voici quelques astuces pour y remédier :
. Mangez suffisamment lors des repas principaux.
. Découpez vos repas pour prévoir une collation équilibrée composée d’aliments que vous ne consommerez pas à nouveau dans votre dîner : fruit, pain, produit laitier, biscuit peu sucré.
. Pour éviter de manger dans le but de compenser une émotion, essayer de boire une infusion de fruit, un ou deux verres d’eau pour passer l’envie de manger ou faire passer cette émotion en allant faire une activité agréable (marcher, lire, écouter de la musique, appeler un ami…) plutôt qu’en mangeant.
. Occupez-vous, profitez d’un « moment d’ennui » pour effectuer quelques « corvées » : repasser, ranger le linge, trier des papiers, faire un brin de ménage, bricoler… ou trouvez diverses occupations agréables à choisir à la place du grignotage selon votre humeur : passez un coup de téléphone, lisez vos mails, prenez un bain, faites un tour avec votre chien, lisez un livre, repassez, écoutez de la musique, faites un tour sur le web, allez vous promenez, faites un jeu avec vos enfants, méditez, faites un casse-tête, faites une sieste, remplissez votre journal intime, faites de la couture, faites du sport, jouez de la musique…
. Si vous aimez grignoter devant la télé, consommez votre dessert un peu plus tard, une fois que « vous vous posez » en réservant votre produit laitier et/ou votre fruit et/ou votre morceau de pain et/ou votre carreau de chocolat.
. N’oubliez pas d’intégrer vos aliments préférés à vos repas quotidien : vous devez régulièrement vous accorder vos aliments préférés pour ne pas finir par craquer de façon déraisonnable sur vos « péchés mignons ». Si vous aimez le chocolat et que vous ne pouvez pas vous en passer, consommez (je dirais même dégustez chaque bouchée) un à 3 carreaux par jour par exemple mais pas plus et sans autres excès à côté.
. Dressez une liste de vos activités préférées (activité à faire en intérieur de préférence vu la situation actuelle) à substituer au grignotage lorsque vous vous ennuyez, que vous êtes fatigués, énervés, stressés… Par exemple : passez un coup de téléphone, lisez vos mails, prenez un bain, lisez un livre, écoutez de la musique, faites un tour sur le web, faites un jeu avec vos enfants, méditez, faites un casse-tête, faites une sieste, remplissez votre journal intime, faites de la couture, faites du sport à l’intérieur, jouez de la musique…
Compenser les grignotages
Si vous grignoter dans la journée, rien n’est perdu, vous pouvez compenser. Voici quelques exemples :
Lutter contre le stress
Durant le confinement nous sommes tous tenté par des aliments « réconfortants », bien souvent trop gras et trop sucré. Mais ces aliments ne diminue pas le stress, n’évite pas l’ennui et n’améliore pas l’humeur… Voici quelques nutriments « anit-stress » pour essayer de vivre un peu mieux cette période compliqué :
. Le magnésium : eaux minérales riches magnésium (hépar, rozana…), chocolat noir, légumineuses, oléagineux, céréales complètes, légumes verts.
. Le tryptophane : viande, volaille, poisson, produits laitiers, légumes secs, oléagineux, céréales complètes.
. La tyrosine : noix, noix de cajou, avocat, pois, haricots secs, seigle, orge, dinde, haricots verts, pommes de terre, brocoli, persil, chou, tomate, fromage, foie…
. La vitamine B1 : céréales complètes, viande de porc, flocon d’avoine, levure alimentaire, blanc d’oeuf.
. Les folates (vitamine B9) : foie, légumes verts, légumes secs, blé.
. Acides gras polyinsaturés oméga 3 : graine de lin, huile de colza, huile de noix, huile de lin, poissons gras, oeufs de poule élevée en plein air, produit laitier enrichi en oméga 3, mâche.
. Les index glycémique faible : céréales complètes, légumes secs. (Quelques index glycémique).