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15 septembre 2023 5 15 /09 /septembre /2023 15:00

Au cours d’un traitement de type radiothérapie ou chimiothérapie ou suite à une chirurgie l’alimentation peut se trouver altérer. En effet l’appétit peut diminuer, les goûts et les odeurs peuvent-être altérés et des troubles digestifs peuvent apparaître. L’alimentation doit rester un plaisir et surtout doit permettre de garder un bon état nutritionnel pour garder le plus de force possible et éviter de perdre du poids. Des solutions existent : identifier les problèmes, choisir les bons aliments, supprimer ceux qui peuvent créer des intolérances… c’est ce que nous allons voir dans la série d’articles suivantes.

Alimentation et cancer (partie 1)

Conseils pendant le traitement

 

Dépister la dénutrition :

  • Se peser une fois par semaine toujours dans les mêmes conditions, si perte de poids de 10% en moins de 6 mois ou de 5% en moins d’1 mois alors il y a dénutrition.
  • Perte de poids moins importante mais associée à une diminution de l’activité physique et un état de fatigue important, alors il y a dénutrition.

 

Pour éviter les conséquences :

  • Risque d’une moindre tolérance au traitement.
  • Altération de la qualité de vie.
  • Augmentation des complications : multiplication des infections, lenteur de cicatrisation…

 

Si une perte d’appétit apparaît :

  • Privilégier les repas agréables, variés et colorés.
  • Fractionner les repas en 5 ou 6 prises pour diminuer les volumes de chaque repas (possibilité de faire 3 petits repas et d’ajouter jusqu’à 3 collations).
  • Enrichir l’alimentation à l’aide de protéines (lait en poudre, fromage râpé, jaune d’oeuf, jambon haché, fromage fondu) et de matières grasses (beurre, crème fraîche).
  • Privilégier les aliments à forte densité énergétique (oléagineux, fruits secs, féculents…).
  • Utiliser si besoin des compléments alimentaires.

 

Si des problèmes digestifs type nausées apparaissent :

  • Aérer la pièce avant de manger.
  • Prendre les repas à distance des séances de chimiothérapie.
  • Eviter ou limiter les aliments à goûts forts, les aliments long et difficile à digérer (fritures, aliments gras).
  • Fractionner vos repas en prévoyant 3 repas et 2 à 3 collations pour les compléter.
  • Eviter de boire pendant les repas et boire de petites quantités régulièrement.
  • Privilégier une alimentation tiède ou froide et des boissons froides  ou glacées.

 

Si des problèmes de type constipation surviennent :

  • Augmenter progressivement l’apport de fibres.
  • Boire au moins 2L d’eau par jour en prenant un verre d’eau au réveil pour stimuler les intestins. Possibilité d’y ajouter du psyllium (cf. Les bienfaits du psyllium).
  • Prendre les repas à heures régulières dans le calme.
  • Essayer de pratiquer une activité physique régulière (marche, ménage, sport…).
  • Se présenter à la selle à heure régulière.
  • Prendre le temps de se détendre.
  • Supprimer le riz, le carotte, les bananes et le chocolat de son alimentation.
Alimentation et cancer (partie 1)

Si des problèmes de type diarrhée s’en mêlent :

  • Boire pour éviter la déshydratation.
  • Favoriser une alimentation du type : viandes maigres et grillées, carottes, féculents raffinés, fromage à pâte cuite uniquement, compote à base de coing de préférence et banane.
  • Supprimer les graisses cuites, les repas trop lourd et trop gras, les sauces, les fritures, les légumes (crus et cuits), les produits laitiers non cuits, les boissons et aliments trop froid ou glacés.

 

Si une altération du goût et/ou de l’odorat arrivent :

  • Ventiler la pièce pour limiter le mélange des odeurs.
  • Utiliser des épices et des condiments pour relever le goût.
  • Si un goût métallique persiste, privilégiez des couverts en plastiques durs, le poisson, les oeufs, les laitages, les féculents et la limonade.

 

Si des problèmes de déglutition, d’ulcérations buccales, de déficit en salive apparaissent :

  • Boire régulièrement des petites quantités de liquide.
  • Privilégier les aliments mous, pâteux, liquides, humides.
  • Ajouter à vos préparations, pour les rendre moins sèche, des sauces, mayonnaises, béchamel, ketchup, crème, lait, matières grasses, jus…
  • Utiliser une brosse à dent souple et consulter son dentiste.

 

Particularités de certains cancers

 

Des précautions diététiques doivent systématiquement être prises pour les cancers du tube digestif (bouche, œsophage, estomac, intestin) ou touchant un organe intervenant activement dans la digestion ou l’absorption des aliments. Ainsi un cancer du foie ou du pancréas devront entraîner la mise en place d’un régime pauvre en gras, les graisses étant difficile à digérer elles entraîneront une diarrhée graisseuse, ainsi qu’une restriction d’alcool.

 

Troubles liés aux traitements :

 

Chirurgie :

  • Cavité buccale, pharynx, œsophage : absorption difficile des aliments solides au départ, ainsi privilégier une texture liquide puis en purée et compote ainsi que hâchée avant de revenir à une alimentation normale.
  • Estomac : si la poche de l’estomac a été réduite ou retirée il est nécessaire de suivre un régime pauvres en fibres (ajouter lien article) et de faire plusieurs petits repas par jour.
  • Côlon ou gros intestin : en cas de colostomie il pourra être nécessaire de suivre un régîmes plus ou moins pauvres en résidus et en fibres.

 

En cours ou après une radiothérapie :

  • Région cervicale (gorge, pharynx, œsophage) : il peut-être difficile de mastiquer des aliments solides et le go put peut-être modifié : plusieurs petits repas, aliments faciles à avaler, modifier t’étire aliments, éviter cuisine épicée.
  • Absence de salive et bouche sèche : boire souvent de petites gorgées.
  • Région thoracique et petit bassin : alimentation pauvre en fibres et anti diarrhéique.

 

En cours de chimiothérapie :

  • Risque d’être perte de goût, d’odorat et d’appétit, risque de nausées et de vomissements.
  • Ne pas se forcer à,manger, manger légèrement quelques heures avant la perfusion.
  • Le petit-déjeuner est souvent le repas qui passe le mieux, le faire le plus copieux et complet possible.
  • Si vomissements demander anti-vomitifs qui médecin.
  • Éviter les aliments acides, épicés, pimentés et diminuer sel et sucre. Privilégier une alimentation. Sous forme liquide et froide. Utiliser des compléments alimentaires si besoin.

 

Fatigue :

  • Utiliser des plats cuisinés tout prêts.
  • Garder une réserve d’aliments préférés pour les consommer lorsqu’on a envie ou faim.
  • Livraison de repas à domicile.
Alimentation et cancer (partie 1)

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