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29 septembre 2023 5 29 /09 /septembre /2023 15:00

Les précautions à prendre après le traitement (possible de les prendre aussi en cours de traitement)

 

Des effets secondaires peuvent persister pendant quelques mois, ainsi les conseils vu précédemment doivent continué d’être appliqués. En outre il faudra veiller à garder un poids stable et maintenir une alimentation équilibrée pour un bon état de santé général.

 

Si une prise de poids a eu lieu lors de la chimiothérapie, cette situation est loin d’être un cas exceptionnel, en effet en mangeant à l’envie, plusieurs fois par jour et en changeant les habitudes cela peut entraîner des modifications. Reprendre une alimentation normale en termes de quantité et de rythme doit permettre de reprendre le poids antérieur. Si ce n’est pas le cas il est possible de faire un régime amaigrissant de courte durée avec l’aide d’un diététicien. Les causes de la prise de poids peuvent-être nombreuses voir l’article « Au secours je ne perds plus de poids » partie 1 et partie 2.

 

Si la prise de poids est liée à un traitement d’un dérivé de cortisone de longue durée : suivre un régime sans sel et/ou pauvre en glucides et en protéines :

  • Réduire l’apport en sel : article diminuer apport en sel.
  • Diminuer l’apport en sucre, graisse, boissons sucrées, alcoolisées et pâtisserie du commerce.
  • Ne pas se resservir.
  • Faire 3 repas par jour en évitant les grignotages.
  • Boire au moins 2L d’eau par jour.
  • Assaisonner le plats avec des herbes, aromates, coulis de tomates sans sel (article aromate).

 

Si une perte de poids a eu lieu, il est nécessaire de le reprendre et pour cela il faut enrichir l’alimentation (voir les conseils dans le paragraphe Comment enrichir son alimentation), en revanche si cette perte de poids a lieu sans cause précise alors il sera nécessaire de consulter un médecin.

 

S’il y a perte d’appétit :

  • Faire 6 à 8 repas par jour en petite quantité et avec des aliments riches en calories et salés : dès de jambon, fromage ou crème de gruyère, rondelles de saucissons, chips, biscuits apéritifs salés…
  • Avec des aliments sucrés : flan, gâteau de semoule ou de riz, fromage frais, yaourt, petits suisses, fromage blanc, fruits secs, compotes, céréales au lait, barre de céréales…
  • Consommer des aliments appréciés.
  • Utiliser des herbes, aromates, jus pour assaisonner.
  • Ne pas manger seul dans la mesure du possible.
  • Pratiquer une activité physique modérée qui ouvrira l’appétit.
  • L’arrêt du tabac ouvre l’appétit !
  • Rincer régulièrement la bouche, une boisson légèrement acidulée peut aider à mieux apprécier les aliments.
  • Prendre les repas loin des traitements si possible.

 

S’il y a perte de goût :

  • Rincer la bouche à l’eau gazeuse additionnée de citron avant le repas.
  • Consommer des aliments forts en goût et assaisonner largement.
  • Si les aliments semblent amers : supprimer les viandes rouges.
  • Si les aliments semblent trop salés : manger sans sel et éviter les aliments salés.
  • Si un goût métallique survient : préférer poissons, œufs et produits laitiers aux viandes. Préférer les féculents aux légumes. Adoucir les légumes avec des sauces blanches.
  • Dégoût de la viande rouge : utiliser de la volaille, des œufs, du poisson, des quenelles, des quiches, des pizzas, des soufflés au fromage ou au thon, des fromages, des laitages.
  • Les odeurs écœurent : prendre des repas froids et éviter de manger dans la cuisine.
Alimentation et cancer (partie 2)

S’il existe des problèmes de déglutition ou de mastication, pour éviter la fausse route il faudra :

  • Stimuler la production de salive en utilisant des aliments fortement salés ou sucrés, du jus de citron, du vinaigre, de produits acidulés et des épices.
  • Consommer des aliments bien chauds ou glacés qui permettent un meilleur contrôle de la déglutition
  • Consommer des aliments avec une texture lise et uniforme, les produits épais seront plus faciles à avaler en restant en compact dans la bouche.
  • Privilégier l’eau gazeuse, l’appui des bulles permet de mieux digérer le liquide
  • Supprimer les aliments à base de petit morceaux, de gros grain, qui se décomposent dans la bouche (biscotte, biscuit sec), qui présentent des différences de textures (soupe de pâtes).

 

S’il existe des douleurs pour avaler ou que la bouche est sèche :

  • En cas de mycose buccale : consommer de l’ananas qui nettoie les muqueuses.
  • En cas de mucite : préférer les repas crémeux, onctueux, mixer et mouiller les aliments avec des la crème, consommer les aliments froids, lactés, lissés, peu sucrés, peu salés.
  • Consommer une cuillère de matière grasse en début de repas lubrifie la bouche et limitera les douleurs.
  • Limiter les aliments qui peuvent blesser.
  • Limiter les aliments acides qui « piquent » la bouche.
  • Ne pas consommer de pomme de terre dont les particules restent collées en bouche.
  • Utiliser une paille pour limiter le contact avec la bouche.
  • Brosser régulièrement les dents et rincer régulièrement la bouche.

 

Si des nausées persistent ou apparaissent :

  • Prendre les repas loin des séances de traitement, l’alimentation nocturne est souvent mieux tolérée.
  • Manger malgré les nausées est conseillé pour lester l’estomac qui rejettera moins facilement les aliments.
  • Au petit-déjeuner, éviter café et produit laitier. Privilégier thé ou café léger et un morceau de fromage à pâte dur.
  • Préférer les aliments lisses et épais qui passeront plus rapidement dans l’estomac.
  • Consommer des aliments froids donc avec moins d’odeurs pour limiter les nausées.
  • La cuisson des aliments doit-être réalisée sans matières grasses, elles doivent être rajouté crue pour être digérée plus facilement.
  • Ne pas consommer d’aliments acides.
  • Boire des petites quantités, lentement. Les boissons au cola peuvent parfois faire passer les nausées.

 

S’il y a présence de diarrhées :

  • Consommer beaucoup de liquide (bouillon de légumes, eau, thé, tisane, boisson au cola sans gaz) pour compenser les pertes hydriques.
  • Privilégier les aliments « qui constipent » : bouillon et purée de carotte, riz et eau de cuisson du riz, banane, pomme crue râpée finement, compote ou gelée de coing, tapioca, flocon d’avoine cuit…
  • Limiter les fibres : légumes et fruits crus, légumes verts, cuits, céréales complètes, légumineuses…
  • Préférer le lait sans lactose au lait classique.
  • Eviter les fromages frais et les produits laitiers en général ainsi que les chewing-gums et les bonbons sans sucre.
  • Supprimer les boissons glacées, gazeuses et jus de fruits.

 

Si la constipation demeure ou que le transit est ralenti :

  • Augmenter les fibres : céréales complètes, légumes et fruits crus ou cuits, fruits secs…
  • Consommer un jus de fruits à jeun en privilégiant pruneau, pomme, raisin.
  • Les aliments mouillés facilitent le transit.
  • Boire régulièrement un verre d’eau accompagné d’un pruneau.

 

S’il y a baisse de l’immunité induite par une chute des globules blancs : des précautions sont à prendre au niveau alimentaire pour éviter les mircrobes :

  • Faire bouillir les aliments et les consommer très chauds dès la fin de cuisson.
  • Exclure les aliments à risque : lait cru, laitage et fromage frais, produits laitiers non stérilisés, légumes et fruits crus, viande crue ou saignante, farce ou viande hachée, charcuterie, fruits de mer, mayonnaise, crème glacée, glace…
  • Exclure les aliments en poudre : épices, poivre, thé, tisane, chocolat instantané, potage lyophilisé…
  • Se laver les mains longuement avec du savon avant chaque prise alimentaire, utiliser de la vaisselle bien lavée.
Alimentation et cancer (partie 2)

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