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2 décembre 2022 5 02 /12 /décembre /2022 10:00

Le gluten, protéine présente dans différentes céréales, est régulièrement pointé du doigt pour de nombreux maux : douleurs aux articulations, fatigue, douleurs intestinales, difficulté à perdre du poids, allergies… Il est donc tentant de le supprimer de son alimentation pour vérifier s’il est effectivement la cause de certains problèmes. Cependant la suppression du gluten, sans les bonnes connaissances peut entraîner une alimentation pauvre en fibres qui à son tour pourra causer différents problèmes comme la constipation, l’augmentation du taux de cholestérol, des fringales… Alors comment faire pour manger moins de gluten tout en couvrant son apport de fibres ?

Fibres et régime sans gluten : comment couvrir ses apports ? (partie 1)

Le rôle des fibres

 

Les fibres alimentaires sont des polysaccharides, c’est-à-dire des polymères glucidiques, présentes dans la paroi des cellules végétales. Lors de leur consommation, elles ne sont ni absorbées, ni digérées à cause de l’incapacité du tube digestif à les hydrolyser via son système enzymatique. Enfin les fibres sont acaloriques, elles n’apportent aucun coût calorique supplémentaire. Elles servent à :

  • Augmenter la production des sels (indispensable lors de constipation),
  • Stimuler la fermentation colique,
  • Diminuer le taux de cholestérol sanguin,
  • Diminuer la glycémie et ou l’insulinémie après le repas.

 

On différencie deux types de fibres : solubles et insolubles. Les fibres solubles présentent 3 propriétés principales, elles sont :

  • Hydrosolubles : leur ingestion, au contact de l’eau, crée un gel visqueux ayant tendance à ralentir le transit (riz, carotte, coing…).
  • Fermentescibles : après ingestion, au niveau du colon, elles sont dégradées en acides gras volatils ayant des vertus protectrices contre certains cancers, des vertus immunitaires et un effet sur la diminution du taux de cholestérol LDL (le mauvais cholestérol). En outre ces acides gras volatils permettent le maintien d’une flore bactérienne colique optimale active. Cette dégradation par fermentation produit des gaz qui seront éliminés par voie intestinale ou respiratoire. Enfin les fibres fermentescibles augmentent la masse fécale et bactérienne présente dans le côlon ce qui favorise la motricité intestinale.
  • Satiétogènes : elles permettent de diminuer la vidange gastrique qui entraîne une sensation précoce de satiété. Elles sont donc recommandées pour diminuer le nombre de prise alimentaire et éviter le grignotage. En outre elles diminuent l’index glycémique des aliments, propriétés très intéressante pour le maintien de l’équilibre de la glycémie notamment chez les diabétiques.

 

Les fibres insolubles, quant à elles, présentent quatre intérêts principaux :

  • L’accélération du transit intestinal grâce à leur faible dégradation par la flore intestinale et à leur effet mécanique qui se prolonge tout le long du tube digestif. Elles augmentent le volume, l’hydratation et le poids des sels par leur effet laxatif. Donc particulièrement recommandées lors de la constipation et de ces complications.
  • La diminution de l’absorption des lipides, via l’accélération du transit.
  • L’augmentation de l’excrétion fécale des sels biliaires.
  • La diminution du taux de cholestérol sanguin, via leur capacité à fixer les molécules de cholestérol et donc à éviter leur absorption par l’organisme.

 

Ainsi les fibres en général, permettent de réguler le transit. Dans le cas d’un transit initialement lent, les fibres agiront en accélérant le transit. Inversement si le transit est rapide, les fibres vont agir en le ralentissant. Enfin si le transit est normal, les fibres le maintiennent ainsi. Enfin elles participent à la prévention de certaines pathologies : hémorroïdes, prévention des cancers colorectaux.

 

Le gluten

 

Le gluten est le résidu de protéine contenue dans les céréales suivantes : blé, orge, seigle, avoine, kamut, épeautre et triticale (hybride du blé et du seigle), qui subsiste après élimination de l’amidon par lavage de la farine à l’eau. Le gluten joue un rôle important dans la fabrication du pain en lui apportant, à la cuisson, sa texture ferme et élastique. En effet sans gluten une farine n’est pas panifiable, c’est le cas des farines de maïs, de riz, de sarrasin, de riz ou encore de châtaigne que l’on combine avec des farines de blé pour en faire des pains spécifiques.

Fibres et régime sans gluten : comment couvrir ses apports ? (partie 1)

L’alimentation sans gluten

 

Quels aliments supprimer ?

 

Féculents et céréales : blé, froment, kamut, épeautre, orge, seigle, triticale. Les dérivés de ces céréale : farine, crème, chapelure, semoule, galette, flocon, couscous, amidon. Pommes dauphines, gâteaux, biscuits, pâtes à tartes, cornet de glace, biscuits apéritifs, hosties, friand, bouchées à la reine, galantine, pizza, quenelles, ravioli, cannelloni, gnocchi, crêpes, quiches, pâtes, biscotte, biscuits, croissants, brioche, pâte brisée, pâte feuilletée…

 

Fruits et légumes : cuisinés, du commerce, en sauce, figue sèches enfarinées.

 

Produit laitiers : yaourts aux céréales, petits suisses aux céréales, fromage frais aux céréales, frappés, certains laits en poudre, entremets du commerce.

 

Viandes, poissons, oeufs : viandes et poissons panés ou en croûte, farce industrielle, poissons farinés ou panés ou préparés industriellement, quenelles, viandes cuisinées du commerce, charcuterie industrielle (pâtés, saucisse, saucisson, salami, boudin, mousse de foie…), conserves de poissons.

 

Matière grasses : huile de germe de blé, mayonnaise, sauces du commerce, sauce soja.

 

Boisson : bière, panaché, tisane, café d’orge, cacao contenant du malt, potage du commerce.

 

Produits sucrés : nougats, sucreries et bonbons contenant du malt, glaces et sorbets du commerce.

 

Epices et condiments : moutarde savora, épices et plantes aromatiques en poudre, levure chimique contenant de la farine, levain.

 

Quels aliments consommer sans risques ?

 

Féculents et céréales : riz, maïs, avoine pur, millet, farine de riz, farine de maïs, tapioca, soja, corn-flakes, pommes de terre, fécule de pommes de terre, amidon d’avoine, sarrasin, arrow-root, sorgho, pâtes sans gluten, pain sans gluten, biscuits sans gluten, lentilles, fèves, pois secs, pois chiches, haricots secs, quinoa, châtaignes, igname.

 

Fruits et légumes : tous sauf interdictions ci-dessus, pâtes de fruit maison, fruits oléagineux non grillé à sec.

 

Produit laitiers : lait, yaourt, fromage (sauf interdit ci-dessus), lait en poudre, petits suisses, fromage blanc, entremets maison, entremets à l’agar-agar, entremets à la gélatine.

 

Viandes, poissons, oeufs : boeuf, veau, cheval, mouton, agneau, porc, volaille, gibier, abats, poissons frais ou surgelés au naturel, oeufs, charcuterie maison sans adjonction de farine ou mie de pain et sans farce, charcuterie du commerce sans gluten, foie gras naturel.

 

Matière grasses : margarine à l’amidon de maïs, beurre, huile, saindoux, crème fraîche.

Boisson : thé, café nature, café de céréales, chicorée, sodas, jus de fruit, cacao pur, potages faits maison.

 

Produits sucrés : confiture pur fruit pur sucre, gelée, sucre, miel, sirop, meringues, mélasse, bonbons acidulés, chocolat noir, chocolat au lait, chocolat aux amandes, chocolat aux noisettes,  chocolat au raisin, chocolat blanc, glaces et sorbets maison, crème de marron pur fruit pur sucre.

 

Epices et condiments : sel, poivre, épices pures, plantes aromatiques fraîches, curry pur, moutarde sans gluten, levure de boulanger, olives, cornichons.

 

Quels aliments à vérifier avant de les consommer ?

 

Féculents et céréales : céréales du petit-déjeuner, galettes de riz, avoine (souvent contaminé), biscuits et apéritifs soufflés, farine et galette de sarrasin.

 

Fruits et légumes : conserves du traiteur, potages en sachets ou en boîtes, chips, oléagineux grillés à sec, fruits confit, marrons glacés, pâtes de fruits du commerce.

 

Produit laitiers : préparations industrielles à base de lait, flans, crèmes, mousses, lait aromatisé, lait gélifié, yaourts aromatisés ou aux fruits, fromages à moisissures et à tartiner.

 

Viandes, poissons, oeufs : préparation à base de viande hachée, cuisinée, plats cuisinés du commerce, farce, saucissons cuits, saucissons à l’ail, saucisses sèches, surimi, soupe de poissons, poissons et mollusques et crustacés du traiteur en conserve ou surgelés, beurre de poisson et de crustacés.

 

Matière grasses : beurres allégés et spécialités laitières à tartiner allégées, margarine.

Boisson : infusion, mélange chicorée-café, poudre pour boisson de l’effort.

 

Produits sucrés : sucre glace, sucre vanillé, dragets, câlissons, pâte à tartiner, confiseries, chewing-gum, bonbons, crèmes glacées.

 

Epices et condiments : mélange d’épices moulues, curry, moutarde, vinaigre de malt, sauces industrielles.

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18 novembre 2022 5 18 /11 /novembre /2022 10:00

Définition

 

Une allergie alimentaire se traduit par une réaction du système immunitaire lorsqu’il croit, à tort, qu’un aliment est nocif. Ces réactions peuvent être plus ou moins graves. 6% des bébés et 3% des enfants ont des allergies alimentaires, n’importe quel aliment peut provoquer une réaction allergique cependant le lait et les arachides sont les aliments les plus allergènes et touchent respectivement 2,5% et 1 à 2% des bébés. Enfin dans la majorité des cas les allergies alimentaires disparaîtront vers l’âge de 5 à 7 ans.

 

Les aliments en jeu

 

Les aliments les plus susceptibles de causer une réaction allergique sont : les oeufs, les poissons, le lait, les fruits oléagineux (noix, amandes, noix de cajou, cacahuètes), le sésame, les fruits de mer, le blé et le soja. Ces aliments sont désignés comme étant des allergènes courants.

 

Les facteurs de risques

 

Votre bébé présente des risques plus élevés d’allergies alimentaires si un parent, une soeur ou un frère souffre de problèmes d’allergies alimentaires, d’eczéma, d’asthme ou de rhume des foins. A l’inverse si aucun parent, frère ou soeur ne présente ce type d’allergies, votre bébé est alors considéré à faible risque.

Réduire les risques d’allergies alimentaires chez bébé

Les signes d’une réaction allergiques

 

Pour déterminer une réaction allergique, vous devez faire attention aux signes suivants :

  • Bouffée de chaleur au visage
  • Urticaire ou éruption cutanée
  • Rougeur et démangeaisons de la peau
  • Gonflement des yeux, du visage, des lèvres, de la gorge et de la langue
  • Difficultés à respirer ou à avaler
  • Étourdissement, pâleur ou faiblesse
  • Diarrhée
  • Vomissement
  • Toux
  • Congestion nasale ou écoulement nasale avec des démangeaisons et des larmoiements

Vous devez prêter attention à ces signes s’ils apparaissent quelques minutes après l’ingestion d’un aliment, ou s’ils apparaissent régulièrement deux heures après la consommation d’un aliment. Ces symptômes sont plus ou moins graves et peuvent dans de rare cas apparaître quelques heures ou quelques jours plus tard.

Si vous pensez que votre enfant fait une réaction allergique, cessez de lui donner l’aliment  qui pose problème et consultez un professionnel de santé pour poser un diagnostic et traiter si besoin. Cette consultation devra avoir lieu en urgences si vous voyez des signes graves d’une réaction allergiques :

  • Enflure de la bouche, de la gorge et de la langue
  • Urticaire qui se propage
  • Difficulté à respirer
  • Difficulté à avaler ou voix rauque
  • Pâleur ou bleuissement du visage ou des lèvres de votre bébé
  • Etourdissement, faiblesse ou évanouissement
Réduire les risques d’allergies alimentaires chez bébé

Comment réduire le risque d’allergie alimentaire

 

Lors de votre grossesse et de l’allaitement, il n’est pas utile de supprimer les aliments potentiellement allergène de votre alimentation, même si votre bébé présente des risques élevés d’allergies. En revanche, vous pouvez diminuer les risques d’allergies grâce à l’allaitement.

 

Avant l’âge de 6 mois, mais pas avant l’âge de 4 mois, n’hésitez pas à donner tout type d’aliments à votre enfant. Le fait d’attendre pour lui présenter des aliments allergènes, même s’il présente des risques élevés, ne préviendra pas les allergies. En revanche si ce sujet vous préoccupe, vous pouvez ne lui donner qu’un aliment allergène à la fois, puis attendre quelques jours avant de lui en redonner ou de lui en donner un autre. Cette méthode vous permettra de déterminer quel aliment présente un problème s’il déclenche une réaction. En revanche évitez de donner des plats préparés contenant plusieurs allergènes, s’il présente des symptômes d’allergies il sera alors compliqué de savoir à quel aliment associer la réaction. Vous pouvez proposer les arachides (sous forme de pâtes ou de purée) et les oeufs cuits vers l’âge de 6 mois, l’introduction précoce dans l’alimentation peut contribuer à prévenir les allergies. Le beurre d’arachide peut-être mélangé au lait maternel ou à de l’eau tiède puis à des céréales pour nourrissons ou à de la compote. Evitez de proposer des aliments cru à votre enfant lorsqu’il les mange pour la première fois, la cuisson diminue l’effet allergène. Enfin vous pouvez proposer des aliments allergènes quelques fois par semaine pour maintenir la tolérance après qu’il est été introduit et bien toléré.

 

En résumé

 

Lors de l’allaitement n’évitez pas les aliments allergènes.

Lors de la diversification alimentaire, à 6 mois, vous pouvez donner des oeufs, du poisson ou du blé. Le fait d’éviter les aliments allergènes ne préviendra pas les allergies.

Si vous soupçonnez une allergie, arrêtez de donner l’aliment en question à votre enfant et parlez-en à votre médecin.

Les signes d’allergie alimentaire grave doivent-être traités immédiatement.

 

Liens

 

Prévention des allergies alimentaires par l’introduction précoce d’aliments https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6741800/

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11 novembre 2022 5 11 /11 /novembre /2022 10:00
Suite à l'article de la semaine dernière, je vous propose un comparatif des différents pains de mie pour vous aider à faire le bon choix.
Pain de mie, faites le bon choix (partie 2)
Pain de mie, faites le bon choix (partie 2)
Pain de mie, faites le bon choix (partie 2)
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4 novembre 2022 5 04 /11 /novembre /2022 10:00

Dans la série « bien choisir vos aliments », je vous propose aujourd’hui de faire le tour du rayon des pains de mie. Facile, pratique, conservation longue, moelleux… plein de raison nous amène à choisir ces fameuses tranches de pain, malheureusement l’industrie est venue étoffer la gamme et pas toujours de la plus saine des manières ! Nous allons ainsi voir les où porter notre attention pour faire les bons choix.

Pain de mie, faites le bon choix (partie 1)

La recette du pain de mie

 

Le pain de mie contient de la farine, du sel, de la levure, une matière grasse, du sucre et des oeufs. Ces trois derniers ingrédients vont faire d’un pain classique un pain de mie, donc un pain avec une mie moelleuse et douce et une croûte bien souple. En outre les recettes industriels peuvent contenir de nombreux additifs comme les conservateurs, les arômes artificiels et les émulsifiants, ce qui complexifiera la recette et diminuera la qualité nutritionnelle, certaines recettes contiennent jusqu’à 20 ingrédients !

Le pain de mie est donc plus calorique, plus gras et plus sucré qu’un pain classique dont les ingrédients peuvent se limiter à la farine, au sel et à la levure. Il est préférable d’en limiter sa consommation et de privilégier son utilisation lors du petit-déjeuner ou du goûter.

 

 

La liste des ingrédients

 

La farine : le premier ingrédient de la liste est l’ingrédient présent en plus grand quantité dans le produit que vous achetez, ainsi pour du pain il est préférable que ça soit la farine. Cette dernière sera de meilleure qualité si elle est composé de grains entiers, ainsi elle contiendra les trois parties qui forment le grain et donc plus de vitamines, de minéraux, d’antioxydants, de protéines végétales et de fibres. Ces dernières permettent de mieux éliminer le cholestérol, un meilleur transit, une meilleure satiété et donnent à l’aliments en question un index glycémique plus faible, un atout pour réguler votre glycémie et lutter contre le diabète. Ainsi il est préférable d’éviter le pain blanc qui n’aura que très peu d’intérêts nutritionnels et de choisir des pains de mie « entiers » voir « complets ».

 

Les additifs : à limiter, il est ainsi préférable de choisir des recettes en contenant le moins possibles. Comme pour de nombreux aliments, plus la liste d’ingrédients est courte, meilleure elle sera pour votre santé.

 

Les matières grasses : la véritable recette du pain de mie comprend du beurre pour le goût, les arômes et la texture, mais de nombreux industriels ont modifié la recette artisanale pour mettre une matière grasse, moins coûteuse, avec une durée de conservation plus longue… Ainsi avec du beurre vous serez proche de la recette original, mais le pain de mie sera plus riche en acides gras saturés, donc plus riches en cholestérol, cependant avec la bonne quantité de fibres, les « désavantages » du beurre sont gommés. Pour les recettes contenant des huiles végétales, il est préférable de choisir des huiles végétales non hydrogénées et de meilleure qualité pour la santé comme les huiles d’olive, de colza ou de lin. Enfin évitez bien évidemment les mélanges d’huiles végétales inconnues et l’huile de palme.

 

La levure : bien souvent industrielle sera moins intéressante qu’un pain au levain, en effet ce dernier diminue l’index glycémique du pain, favorise l’assimilation de différents minéraux, permet une meilleure digestion du gluten et donne meilleur goût au pain.

 

Les glucides : la recette présente en moyenne 50% de glucides (50g pour 100g de produits) dont 10% de sucre (5g pour 100g de produits), ainsi il faudra choisir une recette la plus riches possible en glucides et la plus faible possible en sucre en vous basant sur ces normes. En outre, il est préférable de choisir la recette présentant le plus petit nombre de sucre ajouté et ne contenant pas de sucre industriel ou d’édulcorants. Pour vous aider vous pouvez lire les articles suivants : Le sucre dans notre alimentation, faisons le point et Le sucre de notre alimentation, le trouver, le limiter et apprendre à s’en passer ! Partie 1 et Partie 2. Concernant la teneur en fibres, visez des produits contenant au moins 2g par tranches ou 5g pour 100g.

 

Le sel : la quantité maximale conseillé est de 1,8g pour 100g de produits.

Pain de mie, faites le bon choix (partie 1)

Les allégations

 

Multigrains ou multicéréales ou 12 céréales : attention à cette allégation, la recette contient plusieurs types de céréales, mais pas nécessairement entiers.

 

Pain blanc enrichi : bien souvent cela concerne des pains composés de farine blanche enrichi simplement en fer ou vitamine du groupe B lors du processus de raffinage.

 

Blé entier : cela ne signifie pas « grains entiers », mais les pains contenant du blé entier restent un bon choix, s’ils contiennent la bonne quantité de fibres.

 

Moulu sur meule : cette mention ne certifie pas d’une farine complète ou de grains entiers.

 

Intégrale ou non dégermée ou avec le germe : ces allégations certifient l’utilisation d’une farine 100% entière, ce sont les seules allégations auxquels vous fier sans lire les ingrédients.

 

 

En résumé

 

Ne vous fiez pas aux allégations mais à la farine utilisée dans les ingrédients.

Choisissez les produits présentants la liste d’ingrédients la plus simple, la plus courte possible et contenant le moins d’additifs.

Choisissez les ingrédients de meilleurs qualités : matières grasses, sucre, pas d’ingrédients en poudre...

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21 octobre 2022 5 21 /10 /octobre /2022 09:00

Suite à l'article de la semaine dernière, je vous propose un comparatif des différents yaourts pour vous aider à faire le bon choix.

Comment bien choisir ses yaourts ? (partie 2)
Comment bien choisir ses yaourts ? (partie 2)
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14 octobre 2022 5 14 /10 /octobre /2022 09:00

Dans de nombreux rayons, il est désormais difficile de choisir rapidement ces produits tellement il existe une quantité impressionnante de référence différente, le rayon du yaourt ne fait pas exception ! En effet comment choisir entre les yaourt au lait de brebis ou de chèvre, les produits allégés ou 0%, les produits nature ou sucrés… Tentons d’y voir plus clair !

Comment bien choisir ses yaourts ? (partie 1)

Définition du yaourt

 

Les yaourts sont produit à base de lait pasteurisé coagulé obtenu par une fermentation lactique acide dû à deux ferments : streptococcus thermophilus et lactobasillus bulgarius. Ces deux ferments vivent en symbiose et stimulent la croissance de l’autre. Ainsi pour produire un yaourt il suffit de 2 à 3 ingrédients : du lait d’origine animale, les deux ferments autorisés en France et cités précédemment et parfois du lait en poudre pour enrichir la matière sèche du mélange et donner ainsi plus de consistance et de viscosité, la crème peut aussi remplacer le lait en poudre.

 

Les yaourts sont classés différemment selon :

  • Leur teneur en matières grasses : on distingue les yaourts au lait écrémé dont la teneur en matière grasse est inférieure à 1%, les yaourts au lait partiellement écrémé qui contiennent au minimum 1% de matière grasse, et les yaourts au lait entier qui contiennent jusqu’à 3,5% de matière grasse.
  • Leur goût :
    • Les yaourts nature qui ne subissent aucune addition.
    • Les yaourts sucrés auxquels sont ajoutés du saccharose (10g).
    • Les yaourts aux fruits dont les glucides proviennent à la fois des fruits eux-mêmes, du sirop dans lequel ils étaient conservés et d’un ajout extérieur. Cet apport en glucide peut représenter jusqu’à 70% de l’énergie du yaourt contre 35% pour un yaourt nature. Les fruits peuvent être présents sous forme de pulpe ou de morceau.
    • Les yaourts aromatisés qui contiennent en plus du saccharose des arômes naturel.
    • Les yaourts édulcorés, souvent à l’aspartame ou au stevia, pour remplacer le sucre dans les préparations aromatisées ou aux fruits.
  • La texture : yaourts fermes (coagulés en pot), yaourts brassés (coagulés en cuve et brassé avant la mise en pot) et yaourts à boire.
  • L’origine du lait : yaourts biologiques fabriqués à partir de lait provenant de l’agriculture biologique.
Comment bien choisir ses yaourts ? (partie 1)

Les valeurs nutritionnels des yaourts

 

Les yaourts présentent un bon complément au lait de vache dans notre alimentation grâce à leur richesse nutritionnelle :

  • Protéines : en moyenne 4g pour 100g de produits. Les yaourts sont plus riches en protéines que le lait par adjonction de poudre de lait. En outre ces protéines sont plus facilement digestibles grâce aux bactéries du yaourt.
  • Glucides : 5g pour 100g de produits, valeurs équivalentes au lait en ce qui concerne les yaourts nature. En effet les yaourts sucrés, aux fruits et aromatisés présentent des teneurs supérieurs. Le yaourt est mieux digéré que le lait grâce à la transformation du lactose en acide lactique lors de la fabrication du yaourt, de plus la présence de lactase dans le yaourt permet d’augmenter la digestion enzymatique du lactose. Ainsi les intolérants au lactose pourront consommer des yaourts sans problème.
  • Lipides : 1g pour 100g de produit en moyenne, la teneur en graisse dépend du lait utilisé, les yaourts au lait entier monteront à 4g en sachant qu’un produit est considéré comme gras au delà de 10g de lipides pour 100g de produits. Les yaourts 0% contiendront autant de calcium, de protéines et de probiotiques que les autres mais seront dénués de vitamine A et D, moins savoureux et pourront être enrichi en certains sucres ou édulcorants pour compenser les saveurs des lipides.
  • Minéraux :
    • Quantité de calcium supérieure à celle du lait (150mg contre 120mg pour 100g), ainsi qu’une meilleure assimilation grâce à l’acidité du yaourt.
    • Quantité de phosphore supérieure à celle du lait (110mg contre 85mg pour 100g). Le rapport calcium/phosphore est plus élevé que celui du lait ce qui permet une meilleure assimilation du calcium.
    • Quantité de sodium supérieure à celle du lait (60mg contre 45mg pour 100g). La consommation sera donc à surveiller dans le cadre d’un régime hyposodé.

 

Enfin les yaourts jouent un rôle dans notre immunité grâce à leurs différentes bactéries et à l’acide lactique qui vont inhiber le développement de germes pathogènes dans le tube digestif ainsi que l’implantation de certaines bactéries pathogènes dans l’intestin. Cependant, les bactéries des yaourts ne s’implantent pas dans la flore intestinale, ainsi pour le maintien de ces effets bénéfiques un apport régulier et constant de yaourt sera nécessaire. De manière générale les yaourts sont des aliments vivants qui permettent de diminuer les dérangements intestinaux. Il n’est donc pas forcément utile de choisir des aliments enrichis en probiotiques ou en bifidus pour favoriser la digestion, les ferments jouent déjà ce rôle.

Comment bien choisir ses yaourts ? (partie 1)

Les ingrédients des yaourts transformés

 

Pour agrandir leur gamme, les industriels ont ajouté des ingrédients pour créer des produits plus « sophistiqués » et rarement plus sain ou bénéficiant d’une meilleure valeur nutritionnelle. Ainsi vous pouvez trouver les ingrédients suivants :

  • Extraits et arômes naturels : mélange de molécules transformé visant à optimiser la saveur et l’odeur du mélange.
  • Arôme de synthèse : molécules chimiques reproduisant l’arôme naturel. Le goût et l’odeur sont plus puissants que les arômes naturels d’où leur caractéristique particulière. La fabrication d’arôme de synthèse est beaucoup moins coûteuse, ce qui explique leur omniprésence dans les rayons.
  • Les sucres industrialisés : les amidons modifiés sont très utilisés de part leur propriétés texturantes et épaississantes qui apportent une meilleure viscosité au produit final.
  • La carraghénane : additif alimentaire (E407) provenant des algues rouges, utilisé comme épaississant et gélifiant. Il donne une texture crémeuse aux yaourts.
  • La gomme de guar : additif alimentaire (E412) d’origine végétal utilisé comme gélifiant  et épaississant dans les yaourts.

 

De nombreux autres ingrédients sont utilisés comme les additifs alimentaires pour épaissir, stabiliser, augmenter la saveur… ou les sucres industriels. Il est préférable de se cantonner à la recette classique du yaourt (lait de vache, de chèvre ou de brebis) et d’ajouter soit même sa note sucrée ou protéinée : confiture, sirop d’érable, compote, graines de lin, levure de bière, graine de chia, fruits coupés en dès…

 

 

Les différentes sortes de yaourts

 

Le yaourt brassé : plus liquide car brassé, mais même composition que le yaourt classique, et pouvant présenté les mêmes type de transformations, lisez les étiquettes.

 

Le yaourt grecque : enrichi en crème, donc plus onctueux et plus gras.

 

Le kéfir : fermenté avec une bactérie spécifique, intéressant pour multiplier les bactéries intestinales.

 

Le skyr : à choisir nature, l’eau est retiré lors de sa fabrication, il ne contient ainsi que 0,5g de lipides pour 100g mais deux fois plus de protéines qu’un yaourt classique au lait de vache. Idéal pour contrôler son poids car très rassasiant et peu gras.

 

Le yaourts au lait de brebis : identique au yaourt au lait de vache, mais plus riches en calcium, lipides et protéines. Ce type de yaourt est conseillé pour renforcer la solidité des os.

 

Le yaourt au lait de chèvre : identique au yaourt au lait de vache, il sera simplement plus digeste pour les personnes qui digèrent mal le lait de vache.

 

Fromage blanc et faisselle : fabriqué avec des ferments lactiques de ceux du yaourt, ils sont plus riches en protéines mais aussi plus riches en lipides.

 

 

En résumé

 

L’important à retenir pour choisir vos yaourts :

  • Choisissez la recette la plus simple, soit la liste d’ingrédients la plus courte possible : lait et ferments lactiques.
  • Si vous aimez les yaourts aux fruits, choisissez les produits contenant des morceaux ou de la purée de fruits.
  • Evitez les produits transformés contenant des ingrédients que vous n’avez pas à la maison (additifs artificiels, sucres modifiés…).
  • Vérifiez les valeurs nutritionnelles : le moins de sucre possible, au maximum 4g de lipides pour 100g, le plus de protéines possibles et environ 150mg de calcium pour 100g.
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9 septembre 2022 5 09 /09 /septembre /2022 09:00
Se fixer des objectifs intelligents pour votre perte de poids (partie 2)

Quelques exemples d’objectifs

 

Pour le petit-déjeuner :

  • Chaque jour de cette semaine je mange un petit-déjeuner composé des 4 familles alimentaires (féculents, produits laitiers ou protéines, matières grasses, fruit).
  • Dès à présent, quand je commence le travail à 6h, j’emmène avec moi la moitié de mon petit-déjeuner (fruit et produit laitier ou féculent et produit laitier) pour ma pause du matin.
  • A partir de lundi, je ne prend plus qu’une seule fois par semaine une viennoiserie au petit-déjeuner en l’accompagnant d’un fruit et d’un produit laitier maigre.
  • Je prend des produits non raffinés (céréales complètes, biscotte aux céréales, pain de seigle…) au moins 5 matins par semaine à la place de ma brioche ou de ma baguette blanche, lors de mes semaines de travail.

 

Pour manger plus de légumes :

  • Je mange un légume vert par jour cette semaine.
  • A partir du mois de septembre, je mange tous les soirs une soupe de légumes chaude ou froide.
  • Dès la reprise du travail, à la cantine de l’entreprise, je prend tous les jours une crudité en entrée et un légume en accompagnement.
  • Dès à présent, dès que je mange un repas à emporter, je l’accompagne d’une crudité de saison (par exemple des tomates cerises avec mon sandwich jambon beurre, des bâtonnets de carotte avec ma part de quiche…).

 

Pour consommer plus de fibres :

  • Dès que mes stocks de féculents blancs seront terminés, je n’achète plus que des féculents complets ou semi-complets ou des céréales non raffinés (quinoa, sarrasin…).
  • Cette semaine, et les suivantes, je mange au moins lors de la moitié de mes repas des féculents non raffinés.
  • Dès maintenant, à chaque repas que je prend à la maison, je termine mon repas par un fruit frais.
  • Dès les prochaines courses, je remplace mon paquet de biscuit habituel par un biscuit préparé à base de farine complète (au minimum 48%).
Se fixer des objectifs intelligents pour votre perte de poids (partie 2)

Pour cuisiner plus souvent :

  • Chaque semaine, j’essaye une nouvelle recette complète (comprenant des féculents, des légumes et des protéines).
  • A partir de maintenant, le dimanche et le mercredi, je cuisine des repas en préparant des quantités pour 4 repas.
  • Après les vacances, les veilles de jour de travail, je cuisine un repas complet en doublant les quantités pour emmener les restes au travail le lendemain.
  • Je m’abonne à un magazine de cuisine et je prépare deux nouvelles recettes par semaine dès que je reçois le premier magazine.

 

Pour manger moins de protéines animales :

  • A partir de mes prochaines courses, je préparerai 3 repas par semaine sans protéine animale.
  • Dès maintenant, je cuisine une nouvelle recette par semaine contenant une légume sec associé à un féculent complet.
  • Dès le week-end prochain, je ne m’accorde plus qu’un repas par semaine avec de la viande rouge, et cela plutôt le week-end.
  • A partir du mois de septembre, je prépare deux repas par semaine à base de pois chiches.

 

Pour manger moins souvent à l’extérieur lorsque vous êtes au travail :

  • Dès la semaine prochaine je prépare 3 « lunch box » par semaine.
  • A la rentrée, je garde les restes du repas du soir, pour mon repas du lendemain midi.
  • Au mois de septembre, je ne sors plus que deux fois par semaine pour manger à la boulangerie du coin.
  • Dès maintenant, même si je n’ai pas cuisiné pour le lendemain, je compose mon repas à la maison avant de partir au travail (pain pour le féculent, jambon ou boîte de thon pour la protéine, gaspacho tout prêt ou conserve de petit pois ou bouquet de chou-fleur pour le légumes).

 

Pour perdre du poids :

  • A partir d’aujourd’hui je ne grignote plus entre les repas quand je suis seule à la maison.
  • Après les vacances, je ne me ressers plus durant tous les repas de chaque semaine.
  • Dès maintenant, les jours où je fais du sport en sortant du travail, je mange une collation équilibrée (fruit et yaourt, fruit et oléagineux, pain et compote) avant d’aller au sport pour éviter de me jeter sur la nourriture après le sport.
  • Dès demain, je bois au moins deux bouteilles de 75cl par demie-journée, tous les jours.
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2 septembre 2022 5 02 /09 /septembre /2022 09:00

La rentrée de septembre est là, ainsi que toutes les bonnes résolutions post vacances. L’envie de reprendre une alimentation équilibrée, de se reprendre en main après l’été se fait sentir, mais ce n’est pas toujours simple de la concrétiser. Ainsi aujourd’hui je vous propose une méthode simple pour se fixer et atteindre des objectifs.

Se fixer des objectifs intelligents pour votre perte de poids (partie 1)

Les objectifs SMART

 

SMART pour :

  • Spécifique : il est nécessaire de définir un objectif bien précis, de déterminer quand on va le démarrer, la façon dont on va agir ainsi que les moyens que l’on va employer.
  • Mesurable : il est important que l’objectif soit défini en terme de quantité, il faut donc donner un nombre, une fréquence, une échelle de suivi.
  • Atteignable et Axé sur l’action : l’objectif fixé devra être dans vos moyens, ni trop facile, ni trop difficile et être accompagné d’un plan qui consistera à cibler les comportements et les actions à changer ou à mettre en place pour l’atteindre.
  • Réaliste : pour celui-ci, il est indispensable d’être honnête avec soi-même, il ne suffit pas de coucher votre objectif et votre plan d’action pour que ce dernier fonctionne, il faudra aussi qu’il soit dans vos moyens. Ainsi, commencer par de petits objectifs, permet d’augmenter la confiance en soi et la motivation, puis de voir plus grand au fur et à mesure.
  • Temporellement défini : enfin déterminer un délai sera primordial, sans date butoir, on pourra toujours remettre ça au lendemain, donc déterminer une durée sera la clé d’un objectif bien fixer.

 

Ainsi pour définir un objectif concret et réalisable, la définition SMART servira de guide peu importe le domaine dans lequel vous envisagez de progresser. Cette méthode évitera de faire tomber vos bonnes résolutions dans les oubliettes, comme bien souvent après chaque nouvel an ou chaque rentrée.

Se fixer des objectifs intelligents pour votre perte de poids (partie 1)

La méthode de l’objectif SMART

 

Commencer par attraper une feuille et un stylo, déterminer le domaine dans lequel vous souhaitez progresser, nous prendrons ici comme exemple l’alimentation, puis commencez à définir vos objectifs. Partez d’un objectif large pour le transformer en un objectif intelligent :

 

  • Objectif large : « Je vais consommer plus de légumes ».
  • Ajout de la notion Spécifique : « A partir de lundi je consomme plus de légumes lors de mes repas ».
  • Ajout de la notion Mesurable : « A partir de lundi, tous les jours, je dois consommer au moins 150g de légumes ».
  • Ajout de la notion Atteignable : « A partir de lundi, tous les jours, je dois consommer au moins 150g de légumes », ainsi le dimanche je calcule ma quantité de légumes pour la semaine, je fais une liste de course de légumes pour la semaine et lors de mes courses hebdomadaires je me sers de cette liste et de cette quantité.
  • Ajout de la notion Réaliste : « A partir de lundi, tous les jours, je dois consommer au moins 150g de légumes », je fais moi-même mes courses, je prévois des ingrédients de secours (légumes en conserve ou surgelé), je me permets un joker soit un jour sans légumes sur ma semaine. Si cela fonctionne j’envisage de me fixer un second objectif ou de réaliser la même chose deux fois par jour.
  • Ajout de la notion Temps : « A partir de lundi, tous les jours, je dois consommer au moins 150g de légumes », je fais le point à la fin de chaque semaine, je dois avoir manger 6 portions de 150g de légumes au minimum. Pour cela je peux me faire un petit tableau, dans lequel j’indique chaque jour de la semaine et je place une croix si j’ai mangé 150g de légumes ou deux croix si j’en ai mangé deux dans la journée.
Se fixer des objectifs intelligents pour votre perte de poids (partie 1)

Conseils pour fixer vos objectifs

 

Evitez de placer votre poids comme premier objectif, préférez vous fixer des objectifs visant les méthodes pour atteindre votre poids idéal, cela vous permettra de moins vous focaliser sur la balance et plutôt de placer votre attention sur une bonne hygiène de vie et une alimentation saine. Pour cela vous pouvez comparer votre alimentation actuelle au programme national nutrition santé (PNNS) pour vous guider et savoir ce qui est important de modifier ou d’améliorer, en outre cela vous permettra de trouver plus facilement des objectifs.

 

Choisissez des objectifs qui vous semblent atteignables et que vous pensez vecteurs de bien-être, cela vous permettra d’ajouter un aspect « Mesurable » différent des données chiffrées, en effet les sensations corporels sont de bons repères sur le long termes.

 

Commencez par un petit nombre d’objectifs, ainsi que des objectifs simples et courts dans le temps. Puis à force de réussite, vous pouvez augmenter le nombre d’objectifs, les complexifier et les allonger sur la durée. D’ailleurs, n’hésitez pas à modifier un objectif si vous ne le réussissez pas, ce n’est pas signe d’échec, peut-être avez-vous été trop ambitieux ou que le plan d’action prévu ne fonctionne pas pour vous. Restez positif !

 

Planifiez votre plan d’action et les différents comportements nécessaires à l’atteinte de votre objectif. Comme cité plus haut, si vous décidez de consommer plus de légumes, il faudra réfléchir à ce que cela implique : avoir des légumes à la maison, donc le mettre sur la liste de course pour penser à les acheter ; cuisiner des légumes, donc prévoir les moments au cours desquels on va cuisiner, prévoir des légumes qui demandent très peu de préparation, congeler des restes ou préparer en plus grande quantité et congeler le surplus…

 

N’oubliez pas de vous féliciter pour vos réussites ou de vous récompenser. Pour chaque objectif, vous pouvez associer une récompense que vous considérez à la hauteur de la difficulté de l’objectif, ou vous pouvez simplement célébrer sur le moment lorsque vous serez fiers de vous ! Vous pouvez vous permettre des récompenses diverses et variées : prendre un bain, vous acheter un livre, passer un moment entre amis, aller au cinéma, vous offrir un massage…

 

Le conseil précédent vous permettra de rester motivés, mais vous pouvez aussi en discuter autour de vous, d’autres sont certainement en train de changer leurs habitudes ou de faire des efforts, échanger sur le sujet vous aidera à trouver de nouvelles astuces (on en a tous des différentes), à vous rendre compte que vous n’êtes pas seuls à faire des efforts. Vous pouvez aussi trouver des groupes de discussion bienveillantes sur les réseaux sociaux ou les forums pour en parler de façon plus confidentiel si vous ne souhaitez pas mettre vos proches au courant. Enfin, vous trouverez sur internet des vidéos de motivation, des applications à télécharger qui feront de très bons outils d’accompagnement dans votre atteinte d’objectifs.

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5 août 2022 5 05 /08 /août /2022 09:00

Nova : un indicateur supplémentaire

 

Pour compléter le Nutri-score, la notion de transformation des aliments pourra vous aider à faire votre choix plus facilement entre deux produits notés de façon similaire. Un indicateur existe pour cela sous le nom de NOVA, pour nouveau en portugais, qui se base sur le degré de transformation des aliments et les classe en 4 groupe, groupe 1 à 4 des produits les moins industrialisés aux produits ayant subis le plus de transformation (hydrolyse, extrusion, ajout d’additifs…). Les groupes 1 à 3 sont recommandés, le groupe 4 est à éviter. Cette classification est très simple à comprendre et permet d’aller à l’essentiel, les produits les plus sains et les plus rassasiants dans le groupe 1 et les produits les moins sains et les moins rassasiants dans le groupe 4. L’idée étant de faire comprendre que les produits trop modifiés par l’industrialisation sont mauvais pour notre santé, consommer 5 fruits et légumes par jour du groupe 1 (légume entier riches en fibres et en vitamines) n’aura pas le même impact que 5 fruits et légumes par jour des groupes 3 ou 4 (soupe ou jus de légumes accompagné de graisses modifiées et d’additifs…) !

 

Le Groupe 1 : Aliments peu ou pas transformés

Les aliments non transformés correspondent à toute la partie comestible des végétaux et des animaux, ainsi que les champignons, les algues et l’eau.

Les aliments peu transformés correspondent aux aliments naturels soumis à un ou des traitements, plutôt physique, ne changeant pas leur valeur nutritionnelle et leur utilisation d’origine. Les traitements subis par les aliments du groupe 1 permettent une utilisation plus longue, une facilitation ou une diversification de leur préparation. Exemple : fermentation du lait pour fabriquer des yaourts, grillage des grains de café ou des feuilles de thé.

Le groupe 1 comprend aussi les aliments composés de plusieurs aliments de ce groupe  comme le mélange de graines oléagineuses sans sucre ou sel.

Enfin certains aliments du groupe 1 peuvent contenir, très exceptionnellement, des additifs permettant le maintien des valeurs nutritionnelles de l’aliment original comme le lait pasteurisé avec stabilisant, ou les légumes sous vide.

 

Le Groupe 2 : Les ingrédients culinaires

Aliments du groupe 1 ayant subis des transformations physiques et chimiques (raffinage, pressage, broyage, séchage…) visant à créer des aliments utilisables à la maison ou dans les cuisines de restaurant pour préparer, assaisonner et cuire des aliments du groupe 1, pour préparer des plats « faits maison » (soupe, bouillon, pain, conserve, salade, dessert…). Ces aliments sont surtout pourvoyeur d’énergie mais sont rarement utilisés en tant que tels et peu consommés sans aliments du groupe 1.

Les aliments contenant deux produits issus du groupe 2 ou comprenant un ajout de vitamines ou de minéraux font aussi partie du groupe 2 : beurre salé, sel iodé…

Enfin les aliments du groupe 2 peuvent contenir des additifs visant à préserver les propriétés du produit : huiles végétales contenant des antioxydants, sel de cuisson contenant de l’anti-humectant, vinaigre contenant des conservateurs…

Comprendre et bien utiliser le Nutri-Score (partie 2)

Le Groupe 3 : Les aliments transformés

Aliments assez simples fabriqués bien souvent avec un ajout d’aliment du groupe 2 ou du groupe 1. En majorité composés d’un ou deux ingrédients et fabriqués via les procédés suivant : cuisson variée, fermentation non alcoolique. Ainsi les méthodes de fabrication visent uniquement un allongement de la conservation ou une modification/amélioration des qualités sensorielles.

Les aliments de ce groupe peuvent contenir des additifs pour conserver leurs propriétés originales ou éviter la contamination microbienne.

Les alcools du type bière, cidre et vin sont classés dans cette catégorie.

 

Le Groupe 4 : aliments ultra-transformés

Préparation alimentaire industrielle composées d’au moins 5 ingrédients incluant souvent : sucre, huiles, diverses matières grasses, sel, antioxydant, stabilisants et conservateurs. Certains ingrédients des aliments ultra-transformés ne sont présents que dans ce type de produit donc non communément utilisés dans les préparations culinaires maisons. En outre les additifs utilisés dans les produits ultra-transformés servent à reproduire les qualités sensorielles des aliments des autres groupe ou à masquer les qualités sensorielles indésirables du produit final. Les aliments du groupe 1 n’y sont pas utilisés ou très peu.

Les aliments du groupe 4 peuvent contenir des substances extraites d’autres aliments comme la caséine, le lactose, le gluten, le lactosérum, qui peuvent en plus subir une transformation comme les huiles hydrogénées, les protéines hydrolysées, les isolats de protéines de soja, les maltodextrines, les amidons modifiés, le sucre inverti et les sirops de maïs.

Les additifs contenus seulement dans le groupe 4 sont les : colorants, stabilisants de couleur, arômes, exhausteurs de flaveurs, édulcorants et les aides technologiques (carbonatation, épaississants, agents de charge, anti-moussants, agents anti-agglomérants, agents de glaçage, émulsifiants, séquestrants, agents humectants).

Plusieurs procédés industriels, que l’on ne peut reproduire à la maison, permettent la fabrication des aliments du groupe 4 : extrusion, moulage, prétraitements pour la friture. Ils ont pour objectif de créer des produits prêts à l’emploi ou à être chauffés pour remplacer des aliments non ou peu transformés. Bien souvent ces produits présentent une grande palatabilité, des emballages attrayants, des allégations santé, une rentabilité importante, une utilisation simple par le consommateur (peu de temps de préparation ou de cuisson), une grande accessibilité et sont produits par de grande compagnie.

En bref les aliments du groupe 4 sont des aliments recombinés à partir d’ingrédients isolés, d’aliments plus ou moins complexes, plus ou moins modifiés et très souvent ne ressemblant plus à l’aliment d’origine. Les produis du groupe 4 sont donc riches en calories et pauvres en élément nutritif.

Les points clés :

  • Liste d’ingrédients importante.
  • Ingrédient que vous ne possédez pas dans vos placards.
  • Préparation que vous ne pouvez effectuer chez vous.
  • Aliments que vous ne pouvez pas trouver dans la nature, produits via un assemblage de l’homme.
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29 juillet 2022 5 29 /07 /juillet /2022 09:00

L’enchaînement des scandales alimentaires, l’envie de prendre soin de sa santé, le soin de faire attention à son poids… autant de raison qui peuvent compliquer nos choix au moment de faire les courses. Ainsi on a tous déjà jeté un oeil sur les étiquettes des produits, leurs valeurs nutritionnels et bien entendu s’il est présent sur le petit logo Nutri-score !

Mais comment bien s’en servir ? Comment l’utiliser ? Est-il suffisant ? Comment être sure que mon huile d’olive noté C est un bon choix ? Nous allons tenter d’y voir plus clair !

Comprendre et bien utiliser le Nutri-Score (partie 1)

Le Nutri-score c’est quoi ?

 

Le Nutri-Score a été conçu dans le cadre du Programme National Nutrition Santé, pour rendre lisible et compréhensible les étiquetages nutritionnels de vos aliments. Chaque marque et entreprise peut décider ou non (il n’existe pas encore d’obligation) d’apposer ce logo sur l’emballage de ces produits. Jusqu’en 2016, il était obligatoire de mentionner au moins le tableau des valeurs nutritionnelles, mais celui-ci étant bien souvent difficile à décrypter pour le consommateur lambda à cause du nombre important et de la complexité des informations, le règlement européen a autorisé, par le biais de la loi Santé, l’utilisation d’une information nutritionnelle supplémentaire. Le gouvernement français a ainsi alors réfléchi avec des médecins, des industriels et des consommateurs à la création d’un logo claire, visible et simple : le Nutri-Score. Ce logo est composé de 5 couleurs et de 5 lettres pour classer les produits sur le plan nutritionnel du plus favorable (vert, A) au moins favorable (rouge, E). La catégorie à laquelle appartient le produit en question est mis en avant par rapport aux autres lettres du logo. La note du produit est calculée en comparant pour 100g de produits les nutriments à favoriser (fibres, protéines, fruits, légumes) et les nutriments à limiter (énergie ou Kcal, acides gras saturés, sucres, sel). Pour certains produits comme les matières grasses, les méthodes de calcul ont été adaptées pour classer entre eux les bons et les mauvais produits de cette classe d’aliments. Ce logo permet donc de choisir entre deux produits de la même famille, par exemple entre deux boîtes de céréales du petit-déjeuner et de remplir votre chariot d’un plus grand nombre de produit « vert » que « rouge ».

 

Ce Nutri-Score est donc une indication que vous trouverez sur certains produits dans vos supermarchés, il peut différencier de celui que vous donneront vos applications. En effet Yuka utilise sa propre méthode de calcul (https://yuka.io) : le Nutri-Socre (pour 60% de la note finale du produit) auquel sont ajouté les additifs (qui compte pour 30% de l’évaluation) et la dimension biologique (qui compte pour 10% de la note en prenant en compte le label bio français ou européen). Les additifs alimentaires sont des substances ajoutées intentionnellement aux aliments pour permettre une meilleure conservation, donner une couleur spécifique, donner une meilleure texture ou plus de goûts, ou encore pour sucrer l’aliment auquel il est ajouté. Ces additifs peuvent être naturels ou synthétisés et plus ou moins nocifs pour la santé. Tous les additifs sont identifiés par un numéro commençant par « E » et doivent être spécifiés dans la liste des ingrédients via leur numéro ou leur nom. Les additifs les plus souvent mentionnés sont les colorants, les émulsifiants, les stabilisateurs, les agents gélifiants, les épaississants, les conservateurs et les édulcorants. Pour en savoir plus consulter le site https://www.les-additifs-alimentaires.com ou les études de l’UFC que choisir.

Comprendre et bien utiliser le Nutri-Score (partie 1)

Les points importants du Nutri-score

 

Bien entendu, pour votre santé et votre poids, il est préférable de limiter les aliments industriels et de privilégier dès qu’il est possible des plats maison à l’aide d’aliments bruts. Mais si cela n’est pas possible par manque de temps ou d’envie, l’utilisation du Nutri-score pourra vous être d’une grande aide.

 

Les 3 façons d’utiliser le Nutri-score :

  • Comparer des produits d’un même rayon ou d’une même catégorie entre eux : dans le rayon des paquets de céréales vous aurez un large choix incluant des scores de A à E, évitez les produits allant de D à E.
  • Comparer un même produit de deux marques différentes : des plats de hachis-parmentier surgelé peuvent être notés A, B, C, D, selon les marques, choisissez évidemment le mieux noté !
  • Comparer des produits que vous consommez au même moment entre eux : pour le dessert, pour l’entrée, le petit-déjeuner… Ainsi pour le dessert vous pouvez, par exemple, comparer un yaourt aux fruits avec un chocolat liégeois et une crème dessert à la vanille.

 

L’impact de la préparation des aliments : certains aliments peuvent avoir un excellent score, comme les frites surgelés avec un score de A, ce qui semble totalement contre-intuitif, mais il est nécessaire de garder à l’esprit que la note est attribué pour le produit tel quel. Ainsi des frites surgelés restent seulement des pommes de terre natures coupées en bâtonnets ! Si vous les faites cuire au four sans sel et sans matières grasses leur note ne changera pas, en revanche une cuisson à l’huile, en friteuse, accompagnée de sel, de ketchup, de mayonnaise, leur score ne sera plus du tout le même. Ainsi votre façon de préparer, cuisiner et assaisonner vos aliments pourront complètement changer la note de vos plats.

 

Ne pas se concentrer uniquement sur des produits notés A et B : les produits notés D ou E peuvent avoir leur place dans une alimentation équilibrée. En effet les matières grasses comme le beurre ou l’huile sont très souvent mal notées et sont pourtant nécessaire pour leur apport en lipides, en vitamine A ou E et en différents types d’oméga. Cependant lors de votre choix en magasin, vous pouvez utiliser le Nutri-score pour comparer différentes huiles entre elles. Pour y voir plus clair dans les plus mauvais Nutri-score il sera intéressant d’ajouter la notion de « transformation » des aliments. Pour y voir plus clair, je vous invite à lire le dernier paragraphe de cet article.

 

Le Nutri-score C : cette note est au milieu de l’échelle, doit-on la considérer comme bonne ou mauvaise ? La réponse est : Les deux ! En effet selon le type de produit ce score sera plutôt négatif ou plutôt positif, par exemple dans le rayon des crèmes fraîches, beaucoup sont notés D ou E, les rares notées C, seront ainsi classées dans les « bons » produits. A l’inverse dans le rayon des mueslis pour le petit-déjeuner, nombreux sont les produits étiquetés A ou B, la note C, sera donc dans ce rayon considéré comme mauvaise.

 

Le Nutri-Score n’étant pas obligatoire, Santé Publique France vous propose un tableur Excel vous permettant de trouver la note de tous les produits ! Pour cela il vous suffit de remplir différentes cases (en bleu sur le fichier) via les valeurs du tableau nutritionnel du produit en question. Cliquez ici pour télécharger le tableur.

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