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22 août 2014 5 22 /08 /août /2014 10:56

Vous venez d’accoucher, vous souhaitez allaiter votre nouveau-né et vous vous demandez comment vous nourrir pour aider au mieux votre bébé à grandir. Vous vous demandez aussi si vous devez éviter certains aliments, si d’autres vous aideront à produire plus de lait, si vous pouvez vous autorisez quelques verres de vin ou encore si vous devez manger plus ?

Toutes ces questions vous semblent « bêtes », et pourtant de nombreuses idées reçues entraînent les jeunes mamans à faire les mauvais choix. Nous verrons ainsi dans cet article comment vous alimenter pour apporter les nutriments et les quantités nécessaires à votre enfant, mais aussi à votre corps pour que vous restiez en forme. Nous verrons également quels aliments privilégier et quels comportements éviter pour le bien-être et la bonne santé de votre enfant. Enfin nous répondrons aux questions les plus fréquemment posées.

 

Bien S'Alimenter Pour Allaiter

Pourquoi allaiter ?

 

Le lait maternel est l’aliment idéal pour votre enfant, aucun lait infantile n’égale ses propriétés nutritives et immunitaires. Votre lait contient, à condition de bénéficier d’une alimentation équilibrée, de tous les éléments nutritifs essentiels au premier mois de la vie de votre enfant. En outre il renforce les défenses immunitaires de l’enfant, en réduisant le risque d’infection, et c’est l’aliment le mieux adapté au système digestif du nourrisson. Enfin le lait maternel évolue au fur et à mesure de la croissance de votre enfant, il contribuerait à prévenir les allergies chez l’enfant et diminuerait les risques de diabète et d’obésité.

En ce qui vous concerne l’allaitement présente aussi des avantages : il favorise la réduction du volume de l’utérus, donc permet de retrouver un « ventre plat » plus rapidement et il aurait un effet protecteur contre certains cancers dont celui du sein.

Bien S'Alimenter Pour Allaiter

 

Comment s’alimenter ?

 

Au cours de la grossesse, comme lors des premiers mois de sa vie, votre bébé a les mêmes besoins nutritionnels. Il est donc conseillé de poursuivre le même régime alimentaire que lors de la grossesse, c’est-à-dire une alimentation équilibrée. Pensez à manger un aliment de chaque groupe alimentaire (protéines : viandes, poissons, œufs ; fruits ; légumes ; produits laitiers ; féculents) en privilégiant les céréales complètes, les fruits et légumes frais et les aliments riches en fer et en calcium.

Repères alimentaires pour l'allaitement

Repères alimentaires pour l'allaitement

 

Prenez 3 repas par jour en y ajoutant des en-cas nourissants comprenant un produit laitier, du pain complet, des fruits pour faire le plain d’énergie. Votre dépense énergétique reste sensiblement la même qu’en fin de grossesse, en effet la production de lait demande beaucoup d’énergie, il est donc conseiller de vous alimentez au moins autant qu’en cours de grossesse et de ne pas faire de régime ! L’allaitement est de toute façon une aide à la perte de poids puisqu’il permet de consommer les graisses stockées pendant la grossesse, mais aussi les graisses installées plus durablement. Vous pouvez compter une perte de poids allant de 500g à 1kg par mois seulement grâce à l’allaitement. Par ailleurs, au cours de la grossesse, le foie et le tube digestif ont augmenté de volume (entre 30 à 50% de gain de taille) ce qui permet au corps de consommer une plus grande quantité d’énergie et de nutriments sans pour autant bouger plus. La nouvelle taille de ces organes ne permettent donc pas de mettre en place un régime à proprement parler, il sera plus sage d’attendre quelques mois qu’ils aient retrouvé leur taille normal, et pour que le « régime » soit efficace, et pour que votre enfant ne manque de rien ! Cependant, pour accélérer votre perte de poids, vous pouvez tout de même supprimer toutes les sources de produits sucrés (bonbons, sucre, biscuits, gâteaux, desserts sucrés…) ainsi que les aliments très gras (charcuterie, fromage à plus de 50% de matières grasses, fritures, sauces, viandes grasses…) en pensant tout de même à vous faire plaisir de temps en temps !

Bien S'Alimenter Pour Allaiter

 

Les recommandations pour optimiser votre alimentation

 

. Faites le plein de calcium : pour éviter que bébé ne puise dans votre réserve de calcium et ne fragilise votre capital osseux, mangez 3 à 4 produits laitiers par jour. Il est inutile de prendre des suppléments de calcium, aucun bénéfice n’ayant été démontré à ce jour.

 

. Reconstituez vos réserves de fer : un supplément en fer peut-être nécessaire selon vos taux pendant votre grossesse et après accouchement, seul votre médecin sera apte à vous le prescrire. Cependant ce supplément ne remplace en rien une alimentation équilibrée et variée. Il est donc nécessaire de manger de la viande, des œufs et du poisson à chaque repas.

 

. De la vitamine D pour la croissance osseuse de votre bébé : votre lait en contient naturellement, mais par précaution votre médecin en prescrit souvent pour votre bébé.

 

. Consommez de l’iode : qui sera naturellement transféré dans le lait maternel. Privilégiez les aliments naturels riches en iode et utilisez du sel iodé.

 

. Consommez suffisamment d’acides gras essentiels (oméga 3 et 6) : indispensables au développement du cerveau, de la vision et à la croissance de votre bébé. Pour cela il vous suffit de consommez des huiles végétales (noix, noisette, tournesol, olive, colza…) et des poissons gras (saumon, thon, sardine, truite). Un poisson gras reste toujours plus maigre qu’une viande blanche ! Par ailleurs évitez les produits riches en phytostérols (margarine, yaourts…) réservés aux personnes présentant un taux de cholestérol trop important. Même si c’est votre cas, lors de l’allaitement il est préférable de les laisser de côté car les risques éventuels pour l’enfant ne sont pas encore connus.

 

. Hydratez-vous ! Votre lait se compose majoritairement d’eau, il est donc nécessaire de boire au moins 2 L par jour sous forme d’eau, de lait, de jus de fruits. Si votre urine est de couleur foncé, c’est le signe que vous ne buvez pas assez.

 

. Evitez certains aliments. En effet certains aliments peuvent perturber la digestion ou créer des ballonnements chez votre enfant. Seule votre expérience vous le dira, si vous remarquez un changement dans les selles ou la digestion de votre bébé, supprimez l’aliment en question de votre alimentation pendant une semaine puis introduisez le à nouveau. Par ailleurs certains aliments peuvent parfumer le goût de votre lait, cela ne signifie pas qu’il faut les supprimer de votre alimentation au contraire ils peuvent faire découvrir de nouvelles saveurs à votre bébé !

 

. Evitez l’alcool : l’alcool passe dans le lait maternel, si un verre occasionnel ne semble pas présenter de risques particuliers, il convient tout de même d’éviter toute boisson alcoolisé. SI vous buvez un verre, préférez le consommer après la tété plutôt que juste avant.

 

. Evitez le tabac : la nicotine est une drogue, elle donne mauvais goût à votre lait et peut même occasionner des diarrhées, vomissements, et des maladies respiratoires.

 

. Evitez la caféine : la caféine passe dans le lait et son élimination est beaucoup plus lente chez le nourrisson que chez l’adulte. Si votre consommation n’excède pas 3 tasses de thé ou de café par jour, il n’y a pas de risque. Au-delà, elle peut maintenir votre enfant éveillé et ce dernier peut présenter une hyperexcitabilité transitoire.

 

. Limitez la consommation de soja et de produits à base de soja : ces derniers contiennent des phyto-oestrogènes qui peuvent avoir des effets indésirables.

Bien S'Alimenter Pour Allaiter

Les situations particulières

 

Prévention de l’allergie : le moyen le plus efficace est d’allaiter votre enfant sans lui donner d’autre aliments que votre lait, l’idéal étant de l’allaiter 6 mois (révolus) et au moins jusqu’à 4 mois (révolus) pour un bénéfice santé. Si votre bébé est à risque, les seuls aliments que vous devez éviter de manger pendant l’allaitement sont ceux contenant de l’arachide. En outre si votre bébé est à risque et que vous n’allaitez pas, évitez les laits infantiles courants et consultez votre médecin. Enfin il est déconseillé d’utiliser une préparation pour nourrisson à base de protéines soja souvent responsable d’allergie.

Vous avez des jumeaux : inutile de manger deux fois plus, la quantité de lait produite étant proportionnelle à la demande, vous aurez assez de lait pour les nourrir tous les deux.

Vous avez plusieurs grossesses rapprochées : vous pouvez avoir un épuisement de vos réserves en vitamine D, en vitamine B9 et en fer. Votre médecin vous conseillera sur votre alimentation (quels aliments augmenter) et vous prescrira des suppléments alimentaires.

Bien S'Alimenter Pour Allaiter

Les questions les plus fréquentes

 

Mon lait sera-t-il assez nourrissant ?

Votre lait est toujours suffisamment nourrissant pour votre bébé, d’autant plus que sa composition s’adapte tout au long de la grossesse et au cours de chaque tété !

 

Dois-je boire plus pour avoir plus de lait ?

Se forcer à boire au-delà de sa soif n’augmente pas la production de lait. Vous pouvez boire de l’eau plate ou gazeuse, des tisanes, du lait. Limitez le café et le thé pour la caféine et les jus de fruits et sodas pour leur sucre.

 

La bière favorise-t-elle la lactation ?

Non, c’est la mise au sein et la succion de votre bébé qui augmente la lactation.

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 09:24

L'été est là ! Peut-être avez-vous décidez de profiter du soleil, de l'air pur et des paysages montagnes en partant en randonnée ? Je vous propose donc aujourd'hui quelques conseils nutritionnels pour passer une bonne journée sans coup de fatigue !

Bien s'Alimenter Pour Sa Randonnée

Veille de randonnée

- Entrée (légumes verts crus ou cuits 90g + vinaigrette 15g)

- Plat principal (viande blanche sans matière grasse 120g + pâtes ou riz complets 150g + légumes verts cuits 250g + pain complet 30g)

- Laitage (fromage 30g ou 1 yaourt)

- Dessert (1 fruit ou compote sans sucre ajouté et gâteau de riz ou gâteau de semoule)

 

Petit-déjeuner jour de randonnée (dans l’heure du lever)

Céréales type müesli ou pain complet ou pain aux céréales + beurre + confiture ou miel + jus de fruit 100% pur jus ou fruits frais ou compote sans sucre ajouté + laitage (yaourt ou fromage ou lait demi-écrémé ou cacao) + thé ou café ou tisane + 1 tranche de jambon cuit ou blanc de poulet ou blanc de dinde. (Idem autres jours, une portion de protéine en plus).

Bien s'Alimenter Pour Sa Randonnée

 

Déjeuner jour de randonnée

  • Salade de féculents (riz ou pâtes ou pomme de terre ou ébly ou semoule : environ 200g cuits) accompagnée de protéines (thon ou surimi ou jambon ou blanc de poulet ou dinde ou saumon ou œuf dur : environ 140g) avec sauce vinaigrette ou huile d’olive/noix/soja/tournesol et jus de citron.

ou

  • Sandwich composé de pain complet ou aux céréales (environ 300g) avec du beurre (environ 10g) des protéines (jambon ou blanc de poulet ou dinde ou thon : environ 100g) et feuille de salade et tomate.
  • Laitage (fromage à pâte dure (20g) avec un morceau de pain (40g) ou  yaourt au fruit/sucré/aromatisé ou yaourt à boire).
  • 2 Fruits (fruits frais ou compote de fruit sans sucre ajouté ou salade de fruit).
  • Assortiment de fruits secs (15g) ou gâteau de riz ou gâteau de semoule.
  • Eau non gazeuse.

 

Collation en randonnée (randonnée de plus de 3h)

  • Pain complet + jambon cuit ou gâteau de l’effort ou gâteau de riz ou gâteau de semoule
  • Fruits secs
  • Eau et boisson de l’effort
Bien s'Alimenter Pour Sa Randonnée

 

Boisson de l’effort pour tout type de randonnée

Boisson maison : 1L d’eau avec 50g de sucre et 1g de sel (pour 1,5L d’au 75g de sucre et 1,5g de sel) (possibilité d’ajouter un trait de sirop) /ou boisson Vittel Energie+ + 1g de sel dans 1L /ou 30cL de jus de raisin ou de jus de pomme + 1L d’eau + 1g de sel /ou 30cl d’ice tea ou d’oasis + 1,5L d’eau + 1g de sel /ou Powerade ion4 /ou Isostar poudre Hydrate & Perform.

 

Repas d’après randonnée

  • Eau gazeuse (badoit, vichy, saint-yorre).
  • Crudités (carotte, salade verte, chou rouge…) (100g) + huile d’olive ou autres (10g)...
  • Protéines (viande rouge ou blanche ou poisson) (120g).
  • Féculents (pomme de terre, pâtes, riz, ébly) (150g).
  • Légumes verts cuits (200g).
  • Laitage (crème dessert, yaourt, fromage (30g)…).
  • Fruits (fruits frais, compote, salade de fruit…) (1 ou 2).
  • Produits sucrés (tarte aux fruits, gâteau,…) (60g).

 

Recommandations générales

  • Evitez les acides gras saturés (pâtisserie charcuterie, crème, fromage gras, huile de palme…).
  • Les veilles et jour de randonnée éviter plus particulièrement les pizzas, sodas, charcuterie…
  • Boire au moins 1,5L d’eau par jour, et jusqu’à 2L les lendemains de randonné.
  • Faire 3 repas par jour au minimum (ne pas en sauter) et supprimer les grignotages.
Bien s'Alimenter Pour Sa Randonnée
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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:55

 

Les calculs biliaires sont souvent la cause de douleurs abdominales, dont on ne se préoccupe que lors de véritable crise. Ces calculs sont le signe de cholestérol et d’une mauvaise élimination des déchets par le corps.

Comment manger pour éliminer ce cholestérol, quels aliments éviter pour supprimer ces douleurs abdominales, quels aliments privilégier pour éviter ces crises ? Voici les questions auxquelles nous allons répondre après avoir défini plus précisément les calculs biliaires ainsi que la fonction de la vésicule.

Alimentation et Calculs Biliaires

Qu’est-ce que la vésicule et les calculs biliaires ?

 

La vésicule biliaire est un organe piriforme situé dans l’abdomen à proximité du foie. Elle fait partie de l’appareil digestif, sous forme de poche dans laquelle l’organisme stocke la bile, liquide chargé de digérer les graisses. Dans ce dernier, on retrouve des petites particules de cholestérol, d’autres matières grasses et des protéines. Combinaison idéale pour faciliter la digestion, la bile agit comme un savon pour dissoudre le gras.

 

Les calculs biliaires apparaissent lors d’une surcharge de particules graisseuses dans la bile et qu’elles se collent ensemble puis durcissent, ce qui crée des cristaux puis de véritables cailloux. Lorsque les calculs sont de petites taille, ils s’échappent de la vésicule et seront éliminés au cours de la digestion sans même que l’on s’en rende compte. C’est le cas pour 10% d’entre nous qui hébergeons des calculs sans le savoir. En revanche, lorsque les calculs sont trop gros, ils ne peuvent sortir de la vésicule et bouchent le canal cholédoque qui relit la vésicule biliaire à l’intestin grêle et au foie. Cela entraîne une inflammation de la vésicule biliaire qui gonfle ce qui crée des douleurs au niveau abdominale et au niveau de la cage thoracique. La vésicule est donc plein de bile qui ne s’écoule pas, l’organisme ne digère pas les graisses ce qui engendre des nausées.

 

Dans 80% des cas, les calculs ne provoquent aucune douleur, par fois simplement un mal-être digestif plus ou moins intense. D’autres en revanche font véritablement mal jusque dans l’épaule voir le dos, la douleur peut-être temporaire ou très longue. Si ces crises s’accompagnent de symptômes plus inquiétants comme des vomissements, de la fièvre ou encore la jaunisse, il vous faudra consulter sans attendre.

Alimentation et Calculs Biliaires

Les règles diététiques

 

Les règles suivantes sont préventives et s’adressent aux personnes souffrant de lithiase, pour espacer les crises. En ce qui concerne les calculs, ils devront être impérativement traités avec votre médecin.

 

Pour éviter les crises, il est conseillé :

 

- De faire 3 repas par jour : petit déjeuner, déjeuner, dîner. En cas de crises fréquentes et répétées, vous pouvez faire 4 à 5 repas par jour pour augmenter le nombre de contraction de la vésicule et ainsi faciliter son travail.

- D’éviter les grignotages (charcuterie, fromage, bonbons, sucreries, chocolat ...).

- De manger à heures régulières et si possible dans le calme.

- De ne pas fumer à jeun.

- De suivre régulièrement votre régime, et de refuser tout écart prolongé qui anéantirait les résultats déjà obtenus.

- De supprimer les fritures et les plats en sauce.

- De cuisiner sans matière grasse : le beurre, la margarine, l'huile seront mis crus sur les aliments au moment de les consommer.

 

Dans le cas de troubles occasionnels ou de crises peu fréquentes certains aliments devront être privilégiés et d’autres devront être supprimés. Voici quelques exemples :

 

Les aliments à privilégier :

 

- Poissons gras : maquereau, sardine, saumon… Vous aideront à contrôler votre cholestérol.

- Huile d’olive, noix, amandes, avocats. Vous apportent en priorité des acides gras mono et poli-insaturés.

- Fruits, légumes, céréales complètes, légumineuses (haricots secs, lentilles…).

- Légumes amers : artichaut, endive, pissenlit… Vous aideront à stimuler la production de bile pour diluer les déchets qui s’y trouvent.

- Chicorée. Même vertus que les légumes amers, pensez-y pour votre petit-déjeuner.

- Curcuma (sauf lors d’une crise). Epice anti-cholestérol et anti-calcul biliaire, elle favorise la contraction de la vésicule.

- Eau en grande quantité, pour bien éliminer.

- Romarin. Son amertume stimulera la production de bile. Vous pouvez même le consommer en infusion par exemple après le repas pour remplacer votre café !

- Menthe (feuilles fraîches ou surgelées, huile essentielle en cuisine). Dont le menthol présente des vertus anti-calcul biliaire.

- Alcool en petite quantité. L’alcool semble favoriser l’élimination et la prévention des calculs biliaires. Un verre de vin rouge ou de bière occasionnellement aurait un effet protecteur, plus que de s’abstenir totalement d’alcool.

 

Les aliments et comportements à éviter :

 

- Alcool en grande quantité.

- Les gros repas surtout s’ils sont très gras et/ou très arrosés.

- Café, même décaféiné.

- Sucre en général, aliments à haut index glycémique.

- Sauter le petit-déjeuner.

- Le jeûne.

- Cures inconsidérées (cure de citron, cure d’huile d’olive…).

- Toute graisse animale (beurre, saindoux) cuite ainsi que les fritures et les graisses cachées dans les sauces, charcuteries, gâteaux…

- Viandes grasses (le mouton en particulier), la charcuterie, les abats, le gibier.

- Chocolat.

- Pâtisseries du commerce (dont vous ne contrôlez pas les ingrédients et les quantités de graisses).

- Fruits secs (amandes, noisettes, noix).

 

Il est permis de mettre un peu d'huile (tournesol, maïs, soja) dans la salade, un peu de beurre frais sur la grillade est également autorisé. Sont recommandés :

 

- les viandes maigres (lapin, cheval),

- les volailles sans la peau,

- les poissons bouillis,

- tous les légumes cuits à l'eau (même les féculents),

- tous les fruits crus ou en compote,

- le lait écrémé, le fromage blanc, les yaourts,

- le jus de fruit,

- le thé et le café léger.

Alimentation et Calculs Biliaires

 

Si les troubles persistes, ou dans le cas de crises fréquentes, vous pouvez entamer un régime plus « drastiques » en évitant les aliments suivants :

 

Viandes et volailles :

 

  • Agneau : côtelettes, épaule, navarin.
  • Bœuf : aloyau, langue, corned-beef.
  • Mouton : épaule, côtes, navarin.
  • Veau : jarret, osso bucco.
  • Volaille et gibier : canard, oie, poule, chevreuil...
  • Charcuterie (sauf jambon blanc dégraissé).
  • Porc : lard, échine.
  • Abats.

 

Poissons :

 

  • En friture, en conserve à l'huile ou en sauce...
  • Anguille, raie, et autres poissons dont la préparation demande une sauce.
  • Œufs de poissons.

 

Escargots, crustacés, coquillages, huîtres si leur préparation requiert de la matières grasses.

 

Fromages et produits laitiers : on supprimera tous les fromages contenant plus de 45% MG (sur extrait sec) :

 

  • Fromages contenant plus de 45% de matières grasses.
  • Roquefort, Bleu, Mont d'or, Boursault, Caprice des dieux...
  • Fromages enrichis en crème : samos, kiri...
  • Crème de yaourt, yaourts à la grecque...
  • Préférer le lait demi-écrémé, les laitages à 20% de MG (sur extrait sec) et les yaourts nature.

 

Fruits et légumes :

 

  • Avocat.
  • Fruits oléagineux (noix, noisettes, amande, olives, noix de coco).

 

Matières grasses :

 

  • Cuites (sauces, friture, ragoût), crème fraîche, graisse d'oie, de canard, saindoux.
  • Mayonnaise, aïoli, béarnaise....
  • Crues : dans le cas où votre médecin vous les aura interdites.
  • Frites.
  • Viennoiseries et pâtisseries riches en crème.
  • Préparations industrielles : plats cuisinés, viennoiseries, pâtisseries, préparations familiales.

 

Alimentation et Calculs Biliaires

Ce qu’il faut retenir

 

En résumé, vous devez garder à l’esprit 5 règles essentielles :

  • Limitez les aliments gras, surtout riches en cholestérol. Cependant ne supprimez pas toutes les sources de graisses, qui restent indispensables au bon fonctionnement de votre corps.
  • Favorisez les bonnes graisses : poissons gras, huile d’olive et amandes.
  • Faites plus de petits repas. Mangez plus souvent (pas plus !) en petites quantités pour favoriser la contraction de la vésicule qui éliminera mieux les déchets.
  • Perdez du poids, sans faire de régimes trop restrictifs. Perdez lentement pour ne pas augmenter le taux de cholestérol dans votre vésicule.
  • Favorisez les fruits et légumes et les féculents complets. Leurs fibres et protéines végétales facilite la dissolution des calculs.

 

 

 

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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 11:21

Le diabète est une maladie liée à un disfonctionnement hormonal en rapport avec la régulation de la glycémie. Ce disfonctionnement entraîne de nombreux risques sur la santé des personnes souffrant de diabète. Il est donc nécessaire de suivre un certain régime alimentaire pour éviter toute fluctuation trop importante. Cela ne signifie pas pour autant que les diabétiques doivent suivre un « régime sec » !

Dans cet article, nous verrons ce qu’est le diabète, comment équilibrer son alimentation pour stabiliser sa glycémie, quels aliments privilégier et quels aliments il vaut mieux éviter.

Alimentation et Diabète

 

Qu’est-ce que le diabète ?

 

En France, 3% de la population est atteinte de diabète. Ce dernier correspond à une glycémie (le taux de sucre dans le sang, le taux normal est de 0,80g/L de sang) anormalement élevée de façon chronique et qui entraîne la présence de sucre dans le sang (glycosurie). On considère qu’il y a diabète quand la glycémie dépasse 1,26g/L de sang à jeun ou 2g/L de sang à n’importe quel moment de la journée.

 

Il existe deux types de diabète :

  • Diabète de type I ou diabète insulinodépendant ou diabète maigre : la personne souffre d’une production insuffisante d’insuline, l’hormone du pancréas qui permet de réguler la quantité de glucose dans le sang. Pour traiter ce diabète, le sujet doit, à vie, s’injecter des doses quotidiennes d’insuline.
  • Diabète de type II ou diabète non-insulinodépendant ou diabète de la maturité ou diabète gras : touche 90% des diabétique, il est causé par une résistance des cellules du foie, des muscles et des reins à l’action de l’insuline et à une anomalie de la sécrétion de l’insuline. Ce diabète survient surtout après 40 ans et chez les sujets en surpoids dans 80% des cas. Le traitement de ca diabète passe avant tout par une perte de poids et la mise en place de principe diététique, parfois par une prise d’hypoglycémiants oraux, mais jamais par l’injection d’insuline.
Alimentation et Diabète

L’hormone défaillante chez le diabétique est l’insuline. Cette dernière sert à faire entrer le glucose du sang dans les cellules pour créer des stocks d’énergie ou des réserves de graisse si vous consommez trop de glucides. Chez le diabétique, le glucose ne peut pas rentrer dans les cellules soit par manque d’insuline soit par insulinorésistance des cellules. Le glucose s’accumule dans le sang et provoque une hyperglycémie.

Quel que soit le type de diabète, ce dernier n’apparaît pas au hasard. Le diabète de type I est souvent héréditaire, tandis que le diabète de type II est souvent causé par les facteurs environnementaux suivant : alimentation, surpoids, sédentarité, tabagisme…

Les complications causées par le diabète de type II sont nombreuses : comas, infections, complications dégénératives liées à l’obstruction des vaisseaux sanguins (infarctus, rétinopathie, artérite des membres inférieurs, AVC, troubles neurologiques, atteinte reinale…).

Alors que faire pour équilibrer son alimentation et mieux stabiliser sa glycémie ?

Alimentation et Diabète

 

Les règles diététiques

 

Dans le cas d’un diabète de type II, nous avons vu précédemment que le simple fait de suivre une alimentation équilibrée et quelques principes diététiques permettent de gérer sa glycémie. Voici quelques règles à respecter :

 

Dans le cas d’un surpoids, souvent la perte de poids par un régime adapté suffit à stabiliser la glycémie. Cependant, le sujet demeure « à risque » et une simple reprise de poids entraîne la réapparition du diabète gras, en effet la perte de poids permet de corriger le diabète, pas d’en guérir.

 

Les aliments à éviter et à ne jamais consommer seul : sucre blanc, sucre roux, miel, confiture, bonbon, chocolat, pâtisserie, sirop d’érable, jus de fruit sucré, alcool, farine blanche, pain blanc, riz blanc, pâtes blanches, pomme de terre, carotte, betterave, raisin, céréales du petit-déjeuner raffinées ou sucrées.

Les aliments à privilégier (en quantité raisonnable) : fructose, compote et jus de fruit sans sucre ajouté, pain complet, riz complet, pâtes complètes, céréales du petit-déjeuner complètes non sucrées, produits laitiers, confiture au fructose ou sucrée au jus de fruit, chocolat au fructose.

Les aliments à consommer sans modération : crudité et légume.

Alimentation et Diabète

Aller plus loin : Mieux connaître les fruits et légumes

 

Les fruits et légumes, via leur richesse en vitamines et minéraux, leur teneur modérée en glucides (variables selon les fruits et légumes) et en énergie et leur richesse en fibres sont tout particulièrement indiqués pour les diabétiques.

 

Les fruits contiennent en moyenne 12% de glucides soit pour une portion de 150g, 18g de glucides. Ces teneurs sont variables d’un fruit à l’autre, 18g de glucides sont contenues dans :

  • 250g de carambole, framboise, fraise, groseille, papaye, pastèque.
  • 150g de fruit de la passion, abricot, ananas, agrumes, mangue, melon, mûre, pêche, poire, pomme, prune.
  • 100g de banane, cerise, figue fraîche, kaki, raisin.

En outre, les glucides contenus dans les fruits (fructose, glucose, saccharose, sorbitol), sont des sucres complexes qui seront assimilés progressivement. Ainsi, la pomme, l’orange, ou la prune sont particulièrement recommandées aux diabétiques.

 

Les légumes, quant à eux, ne contiennent en moyenne que 5% de glucides. Ils peuvent donc être consommés sans modération, de plus leur richesse en eau et en fibres vous assureront une bonne satiété. Pour les plus gros appétits, pensez à servir une salade en entrée à chaque repas avant de servir vos légumes d’accompagnement.

Alimentation et Diabète

Aller plus loin : Augmenter l’apport en fibres

 

Les fruits et légumes sont de très bonnes sources de fibres solubles, qui ont l’avantage d’avoir un effet stabilisant sur la glycémie. En effet, elles ralentissent l’entrée des glucides dans le sang, évitant ainsi les pics de glycémie. Il est donc recommandé de manger des fruits et légumes à chaque repas et collation pour les personnes sujettes au diabète.

Pour consommer plus de fibres :

  • N’épluchez pas la peau de vos fruits et légumes, elle est riche en vitamine, minéraux et surtout en fibres !!!
  • Prévoyiez au minimum à chaque repas un fruit et un légume, et au petit-déjeuner au moins un fruit.
  • Associez toujours à vos légumes des féculents complets ou des aliments à base de farine complète riche en fibres.
  • Consommez moins régulièrement les jus de fruit, de légumes et les compotes qui sont moins riches en fibres.

 

Idées petit-déj’ :

  • Muësli, fromage blanc et pomme émincée.
  • Kiwi à la coque, pain complet, margarine et café au lait.
  • Petits pains suédois complet, fromage frais, tomate cerise, jambon maigre et thé.
  • Salade de fruits rouges, yaourt, toast au son, margarine et café.
  • Compote sans sucre ajouté, biscotte aux céréales, margarine et boisson cacaotée sans sucre.
Alimentation et Diabète

Aller plus loin : Mieux choisir les matières grasses

 

Pour les diabétiques, il est important de privilégier les graisses insaturées pour limiter et retarder l’apparition et les risques de maladies cardiovasculaires. Ainsi on conseillera plutôt les huiles, les margarines, les poissons et les fruits oléagineux, tout en faisant attention à l’apport énergétique : 20g d’oléagineux = 100 à 120 Kcal !

La margarine doit être choisie molle car riche en acides gras insaturés, pour les cuissons, pour le mijotage ou en assaisonnement des légumes vapeur ou à l’eau avec des herbes telles que la ciboulette, le persil, l’ail, le cerfeuil…

L’huile végétale (noix, olive, tournesol, pépin de raisin…) pourra être utilisée pour faire sauter vos légumes. Dans 400 à 500g de légumes, 1 cuillère à café d’huile suffira pour faire sauter rapidement vos légumes tout en les gardant croquants.

 

Varier les vinaigrettes :

- Huile d’olive, jus de citron, ail pour vos carottes, laitues, poivrons, fenouils, céleris…

- Huile de colza, moutarde, vinaigre de vin, échalote pour vos salades vertes, tomates, carottes, pommes de terre, betteraves…

- Huile de noix, vinaigre de cidre, moutarde de meaux pour vos laitues, frisées, choux, pommes, pommes de terre céleri…

- Huile de tournesol, jus d’orange, oignon blanc pour vos carottes, pommes, mâches, choux blanc…

Alimentation et Diabète

 

Aller plus loin : Associer légumes et féculents

 

L’association de légumes et de féculents présente de nombreux avantages pour les diabétiques :

  • Richesse en vitamine et minéraux.
  • Richesse en fibres, ce qui garantit une bonne satiété.
  • Riches en eau, effet rassasiant.
  • Apport glucidique limité.
  • Index glycémique limité, ce qui limite l’augmentation de la glycémie.

 

Quelques idées d’associations :

  • Flageolet mijoté et tomate au four.
  • Haricot blanc et carotte Vichy.
  • Lentille mijoté et cubes de céleri vapeur.
  • Purée de pois chiches et éventail de fenouil vapeur.
  • Lentille mijotée et bouquet de brocoli.
  • Brocoli vapeur et nouille chinoise.
  • Chou-fleur et pomme de terre.
  • Tomate à la provençale et riz complet.
  • Courgette sautée et boulghour.
  • Poivron au four et semoule vapeur.
  • Champignon poêlé et riz complet.
  • Jardinière de légume (carotte, navet, petit-pois) et pomme de terre.

 

Quelques idées de purée :

  • Haricot vert + pomme de terre.
  • Chou-fleur + pomme de terre.
  • Brocoli + pomme de terre.
  • Navet + pomme de terre.
  • Céleri + pomme de terre.
  • Epinard + pomme de terre.
Alimentation et Diabète

 

Desserts aux fruits sans sucre et desserts aux fruits frais et féculents

 

Fruits frais nature :

  • En salade : tous les fruits, selon la saison, à adoucir d’un jus d’orange ou de pamplemousse.
  • En brochette : à griller au barbecue ou sur le grill du four (ananas, pomme, poire, mangue, kiwi, banane, melon…).
  • En papillotes à cuir au four : aromatisées de graines de vanille (banane, pomme, orange, clémentine, fraise, framboise, poire, prune…).
  • En soupe : de fruits rouges, d’abricot, de prune ou de poire à consommer tièdes ou froides. Aromatiser de vanille, cannelle, muscade, poivre, zeste de citron.
  • En compote : de pomme, banane, poire, ananas, pêche, abricot, nectarine… choisissez des fruits bien mûre, il ne sera pas utile de rajouter du sucre ou des édulcorants.
  • En coulis : de framboise, cassis, fraise, poire, pêche. Additionnez vos fruits crus de jus de citron frais et mixez. Servez avec du fromage blanc ou du yaourt.
  • Cuits au four : pommes, poires, bananes, pêches et abricots.

 

Fruits frais et féculents :

  • En tarte : aux pommes, poires, abricots, pêches, prunes, mangues. Inutiles de sucrez, réalisez la pâte à la margarine au tournesol et à la farine complète.
  • En semoule et riz au lait : accompagnée de fruits cuits pochés dans un peu d’eau en ajoutant un édulcorant et de la vanille.
Alimentation et Diabète
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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 15:06

 

En cas de surpoids, comme pour tout objectif de bien-être et de bonne santé, une alimentation équilibrée, aussi bien en quantité qu’en qualité est primordiale. Cette dernière passe par une écoute des sensations de faim et de satiété, mais aussi par le respect de certains principes alimentaires. Nous ne reviendrons pas ici sur l’ensemble de ces principes, mais simplement sur la place des fruits et légumes dans cette alimentation équilibrée. Ces derniers sont la principale source de nombreuses vitamines, mais aussi de fibres et de glucides indispensables à une bonne santé. Par ailleurs, ces aliments faiblement calorique garniront parfaitement vos assiettes dans le cadre d’une perte de poids où les quantités devront être réduites !

Alimentation et Surpoids : Fruits et Légumes

 

Quelques principes pour une perte de poids durable en mangeant équilibré

 

Mangez des fruits et légumes : frais, en conserve ou surgelés. La réduction des apports énergétiques dans le cadre d’une perte de poids, engendre souvent une diminution des apports en certains micronutriments, pour éviter cela, les fruits et légumes seront des alliés de choix. En effet leur faible apport calorie et leur concentration importante en vitamine et minéraux vous permettront d’éviter cette baisse de forme lié à une diminution des micronutriments.

 

Associez légumes et féculents complets : l’association de ces deux aliments vous permet de combiner des glucides complexes, des protéines végétales (contenues dans la céréale complète), des glucides simples, des fibres, des vitamines et des minéraux. Ce qui vous permettra d’augmenter votre satiété, votre forme et de favoriser un bon transit.

Alimentation et Surpoids : Fruits et Légumes

Mieux utiliser les fruits : bien que les fruits aient un apport énergétique légèrement plus élevé que celui des légumes, ils restent une excellent source de vitamine C et A (anti-oxydant reconnue) et de parfait ingrédients pour des desserts légers, variés et gourmands ! Il est donc conseillé de varier les fruits utilisés : pour leur richesse en vitamine C (kiwi, agrumes, fraises, fruits rouges, goyave, mangue), pour leur richesse en vitamine A (mangue, abricot, melon, kaki, papaye, fruit de la passion, et pour leur richesse en vitamine E et B9.

 

Limiter les matières grasses : lors de votre perte de poids, il sera important de gérer votre apport en matières grasses, sans pour autant les éliminer complètement. En effet, bien que très calorique, les matières grasses restent indispensables au bon fonctionnement et à la bonne santé de votre corps. Ne les oubliez pas et privilégier les acides gras insaturés que l’on retrouve dans les graisses végétales (huiles, margarine) et les poissons. Ainsi pour vos sauces de salade ou autre crudité, optez pour des sauces à base de yaourt nature, de fromage blanc, de vinaigre, de moutarde et de citron. Pensez aussi aux herbes aromatiques et autres épices qui vous apporteront un supplément de vitamine. Enfin pour vos cuissons, ajoutez des légumes aqueux (tomate, courgette, aubergine, salade, champignon) qui rendent superflu l’ajout de matières grasses et pensez à la ciboulette, au persil, au cerfeuil, à l’ail et aux oignons pour relever vos plats sans matière grasse.

Alimentation et Surpoids : Fruits et Légumes

 

Les idées recettes

 

Légumes cuits et féculents : haricot vert et flageolet, ratatouille et riz complet, champignon et pâtes complètes, céleri et pomme de terre en purée, chou-fleur et pomme de terre à la vapeur…

 

Légumes crus et féculents : tomate, concombre, laitue et riz complet ; céleri en branche, tomate cerise et pomme de terre ; radis, concombre, tomate et semoule ; chou râpé, tomate et pois chiche ; betterave, endive et pomme de terre ; poivron, maïs, tomate, avocat et riz complet…

 

Les tartines sans matière grasse : pain de campagne, fromage frais, concombre et tomate ; pain complet, jambon cru dégraissé, laitue et oignon blanc émincé ; pain complet, rondelles de radis et de concombre, fromage blanc et œuf dur ; pain au levain, rondelles de carottes, tomate, salade et thon…

 

100% fruits : brochette de mangue, pomme et ananas ; pomme au four à la cannelle ; poire pochée à la vanille ; compote de quetsches à la badiane ; banane pochée dans sa peau ; papillote d’abricot et nectarine ; salade d’orange et fraises ; éventail de melon et pamplemousse…

 

Limiter les graisses : préparez vos crudités 30 minutes à l’avance, elles rendront du jus ce qui limitera l’ajout de matière grasse ; arrosez vos crudités de citron, lime, pamplemousse ou orange ce qui augmente le volume de la sauce sans ajouter de matière grasse mais aussi la quantité de vitamine C qui aidera à mieux fixer le fer ; tomate fraîche concassée ou concombre mixé relevé avec herbes, ail, Tabasco ou citron sont une excellentes base de sauce.

Alimentation et Surpoids : Fruits et Légumes

Les fruits et légumes de saison

 

Printemps :

  • cerise, fraise…
  • artichaut, asperge, choux, concombre, navet, oignon, petit pois, radis, salade, tomate…

Eté :

  • abricot, cassis, fraise, framboise, groseille, myrtille, nectarine, pêche, poire, prune, raisin…
  • ail, artichaut, aubergine, concombre, fève, haricot en grain, haricot vert, melon, pastèque, poivron, salade, tomate…

Automne :

  • châtaigne, figue, kiwi, noisette, noix, poire, pomme, prune, raisin…
  • brocoli, carotte, échalote, céleri, champignon, choux, courgette, fenouil, potiron…

Hiver :

  • ananas, banane, clémentine, kiwi, mangue, orange, pamplemousse, poire, pomme…
  • avocat, céleri, chou-fleur, endive, mâche, navet, poireau…

 

Alimentation et Surpoids : Fruits et Légumes
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18 avril 2014 5 18 /04 /avril /2014 09:47

Aujourd’hui, impossible d’allumer la télé, d’ouvrir un magazine ou de surfer sur internet sans être assailli de conseils pour perdre du poids, pour retrouver un ventre plat mais aussi, et de plus en plus souvent, pour déjouer le cancer, lutter contre les maladies ou encore retrouver un bien-être intérieur. Tout cela par le biais de régime, pas seulement minceur, mais aussi à la carte (sans gluten, sans viandes…). En effet, et cela depuis bientôt 6 ans, seul un tiers des régimes suivis par les français ont pour unique objectifs la perte de poids. Désormais les régimes ont envahi d’autres champs comme l’esthétique, le bien-être, l’éthique, la santé, la morale ou encore le religieux. Tout cela reflète les préoccupations et angoisses de l’époque.

 

Nous allons dans cet article, nous penché plus particulièrement sur le cas du régime sans gluten. Pour beaucoup, le gluten serait un produit hautement allergènes, «  cette crainte serait disproportionnée, s’agace Mohamed Merji, directeur du laboratoire d’études et de recherches en stratégie et marchés des produits agroalimentaires, certaines personnes peuvent effectivement développer des intolérances plus ou moins importantes, mais seulement 1% de la population serait véritablement frappé par la maladie coéliaque liée au gluten, qui se caractérise par des problèmes respiratoires ou digestifs, voir des œdèmes. » Cependant nombreux sont les adeptes des régimes sans gluten et qui ressentent, selon la plupart d’entre eux : une amélioration du sommeil, une meilleure digestion, un regain d’énergie et une diminution des douleurs osseuses et articulaires. « Pour l’heure, il n’existe pas de preuve scientifique tangible, insiste Arnaud Cocaul, médecin nutritionniste. Plus généralement, bannir un aliment essentiel, quel qu’il soit, n’est pas anodin. Cela peut donner lieu à des carences dangereuses. »

 

Alors pourquoi mettons-nous tous nos maux sur le dos du gluten ? Que cause réellement une intolérance au gluten ? Quels effets produit une alimentation sans gluten ?

Le Gluten

 

Présentation

 

Le gluten est le résidu de protéine contenue dans les céréales suivantes : blé, orge, seigle, avoine, kamut, épeautre et triticale (hybride du blé et du seigle), qui subsiste après élimination de l’amidon par lavage de la farine à l’eau. Le gluten joue un rôle important dans la fabrication du pain en lui apportant, à la cuisson, sa texture ferme et élastique. En effet sans gluten une farine n’est pas panifiable, c’est le cas des farines de maïs, de riz, de sarrasin, de riz ou encore de châtaigne que l’on combine avec des farines de blé pour en faire des pains spécifiques.

 

L’intolérance au gluten ou maladie coéliaque

 

L’intolérance au gluten est une intolérance de la muqueuse de l’intestin grêle au gluten, qui provoque des villosités intestinales et aboutit à une muqueuse plate. C’est la maladie coéliaque, affection chronique survenant chez l’enfant ou l’adulte induisant des lésions de la muqueuse de l’intestin grêle, fréquemment associée à une malabsorption. Elle a des conséquences nutritionnelles dont la nature et la gravité peuvent varier d’un malade à l’autre mais qui se traduisent le plus souvent par un syndrome de malabsorption avec perte de poids, fonte musculaire, diarrhée, ballonnements. Certains patients présentent aussi des douleurs osseuses et une anémie (déficit en fer).

Toutes ces manifestations sont habituellement réversibles en quelques jours voir semaines si l’on supprimer totalement le gluten de l’alimentation. Le régime intervient donc non seulement au niveau du diagnostic mais également au niveau du traitement dont il constitue l’élément majeur.

La maladie coéliaque, par sa nature chronique, requiert un régime à vie même en l’absence de signes cliniques. En effet à long terme, il existe un réel risque de cancer chez les patients mal traités, bien qu’il ne soit pas encore établi que le risque soit moindre chez les patients traités.

Le Gluten

 

Intolérance au gluten : la faute du pain ?

 

Ces dernières années, les moutures à la meule de pierre ont été remplacées par celles au cylindre beaucoup plus productives, mais qui élimine le germe de blé : enveloppe de la céréale contenant la protéine végétale qui permet l’assimilation de l’ensemble des constituants de la céréale. En outre, le pain blanc, bien souvent privilégiée lors de nos repas, a contribué à remplacer l’usage du levain par de la levure (lors de la fabrication), mais qui ne permet pas de « prédigérer » le gluten. Ainsi pour compenser cette perte d’aliments nutritifs, l’industrie a créé des farines de plus en plus riches en gluten pour créer des farines aptes à lever plus facilement. Enfin, ce manque d’aliments nutritifs, a été compensé par une augmentation du sel, des améliorants et autres adjuvants pour donner du goût à ces nouvelles farines.

 

Cependant le pain n’est pas le seul responsable de cette augmentation de gluten dans notre alimentation. En effet, le blé étant la céréale la plus panifiable, elle est désormais omniprésente dans notre alimentation pour remplacer orge, avoine, seigle et autres céréales bien plus utilisées par nos ancêtres. Le blé a donc été  « dénaturé », le rendant encore moins bien assimilable par notre organisme, pour fabriquer viennoiserie, cake, biscuit, gâteau, brioche, pain… ce qui entraîne une consommation abusive de cette céréale, et donc une surconsommation de gluten.

 

Cela ne signifie pas pour autant que le gluten est le seul responsable de tous les maux. En effet, seulement 600 000 français souffrent d’une intolérance avérée. Ainsi pour ces 600 000 personnes, la consommation de tous ces produits industrialisés ne semblent pas une bonne idée, en revanche pour les autres, le gluten reste une bonne protéine indispensable à l’équilibre alimentaire. Nos ancêtres se nourrissaient surtout de soupe et de pain, qu’ils accompagnaient plus rarement de viandes et de fromages.

Le Gluten

 

Le régime sans gluten dans le cas de la maladie coéliaque

 

Le régime sans gluten consiste à supprimer totalement les 4 céréales qui contiennent du gluten : blé, orge, seigle et triticale (blé + seigle) et tous les produits du commerce contenant ces céréales. Ce régime ne doit pas être interrompu. L’alimentation doit être équilibrée et parfois supplémentées pour compenser les déficits liés à la suppression de certains aliments et à la mauvaise absorption de certains vitamines (B1, B2, PP, B9) et minéraux (sélénium, fer).

 

Les ingrédients pouvant contenir du gluten

 

- Blé, froment, épeautre

- Seigle

- Orge

- Triticale

- Malt

- Amidon

- Amidon modifié

- Dérivés de protéines végétales hydrolysées

- Extraits de protéines végétales hydrolysées

- Protéines de plantes hydrolysées

- Protéines végétales

- Protéines végétales hydrolysées

- Protéines végétales texturées

- Sauce soja

- Sucre glace

 

Les céréales pouvant être consommées

 

- Maïs

- Millet

- Riz

- Sarrasin

- Tapioca

- Avoine

Entières, en semoule, en flocon, en farine, ainsi que les produits en contenant et ceux contenants du soja et de la pomme de terre.

Le Gluten

Les aliments défendus

 

Viande, poissons, œufs : viandes cuisinées du commerce, charcuterie industrielle (pâté, saucisse, saucisson, salami, boudin, mousse de foie…), viandes et poissons panés, conserves de poisson, quenelles surgelées cuisinées.

Produits laitiers : frappés du commerce, certains laits en poudre contenant des céréales, fromage à tartiner, fromage à moisissures type roquefort, entremets du commerce.

Matières grasses : mayonnaise et toutes les sauces du commerce, sauce soja.

Farineux : blé, seigle, orge, farine de semoule, amidon de blé, amidon de seigle, amidon d’orge, amidon d’épeautre, tous les produits du commerce : pâtes, ravioli, cannelloni, tous les pains et biscottes, biscuits, croissants, brioches, pâte brisée et feuilletée.

Fruits et légumes : cuisinés du commerce en sauce, figues sèches enfarinées.

Boissons : bière, tisane, café d’orge, boissons chocolatées contenant du malt, potages du commerce.

Produits sucrés : nougats, sucreries et bonbons contenant du malt, glace et sorbet du commerce.

Epices et condiments : épices et plantes aromatiques en poudre, levure chimique contenant de la farine, levain.

 

Les aliments autorisés

 

Viande, poissons, œufs : bœuf, cheval, veau, mouton, agneau, porc, vollaile, gibier, abats, poissons frais, surgelés au naturel, œufs, charcuterie maison sans adjonction de farine ou mie de pain et sans farce, charcuterie du commerce (vérifier sur l’emballage).

Produits laitiers : lait, yaourt, fromage (sauf ceux listés précédemment).

Matières grasses : margarine (à base d’amidon de maïs), beurre, huile, lard, crème fraîche.

Farineux : riz, maïs, avoine, millet, farine de riz ou de maïs, tapioca, soja, corn-flakes, pomme de terre, fécule de pomme de terre, amidon d’avoine, sarrasin, pâtes sans gluten, pains et biscottes sans gluten, biscuits sans gluten, lentilles, fèves, pois secs, pois chiches, haricots secs.

Fruits et légumes : tous sauf listé précédemment.

Boissons : thé, café, jus de fruit, cacao pur, potages fait maison.

Produits sucrés : confiture « pur fruit, pur sucre », gelée, sucre, miel, sirop, meringues, mélasse, bonbons acidulés, chocolat noir, chocolat au lait, chocolat aux noisettes, chocolat aux amandes, chocolat au raisin, chocolat blanc, glace et sorbet maison.

Epices et condiments : sel, poivre, épices pures, plantes aromatiques fraîches, curry pur, moutarde sans gluten, levure du boulanger fraîche ou séchée, poudre à lever.

Le Gluten

Les bienfaits d’un régime sans gluten, piste d’explication

 

Environ 3% de la population montrent des prédispositions génétiques à la maladie coéliaque, mais elle ne se déclenche que dans 4 cas pour mille. Les chercheurs pensent donc qu’il existe un facteur déclenchant, mais lequel ? Récemment ils se sont penchés sur le déficit en fer, lorsque ce minéral fait défaut, la muqueuse intestinale exprime de façon exacerbée les récepteurs de la transferrine pour mieux capter le fer présent dans l’alimentation. Ce qui favorise aussi le passage du gluten dans le sang qui finit par réveiller le système immunitaire. L’association fer-gluten était déjà bien connue des chercheurs, mais ils pensaient que le déficit en fer résultait d’un problème d’assimilation digestive liée aux atteintes digestives. Or c’est plutôt l’inverse, le déficit en fer favorise le déclenchement de la maladie coéliaque ainsi que les troubles associés. Par ailleurs, chez les personnes souvent victimes de mycoses digestives, comme les sportifs, à cause d’une alimentation riches en énergie ou présentant un système immunitaire souvent déprimé, la maladie coéliaque se déclenche plus facilement à cause du déficit en fer engendrer par ces mycoses et système immunitaire déprimé. Ainsi on comprend aisément qu’un régime sans gluten permette de ressentir un mieux être physique et mental, puisque l’absence de gluten évitera leur passage dans le sang.

 

Ainsi, si vous n’êtes pas atteint de la maladie coéliaque, mais que vous pensez malgré tout subir les désagréments d’une alimentation trop riche en gluten, plutôt que de supprimer drastiquement tout apport de gluten ou de blé, il sera préférable d’alterner la consommation de pain de blé avec ceux de seigle, de kamut et de petit épeautre, et de varier les céréales (orge, riz, sarrasin, maïs, polenta, flocons d’avoines…).

 

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 13:47

Les minéraux représentent 4% de la masse totale d’un individu, constituants des enzymes, des hormones et des vitamines, ils contribuent à la structure de os et des dents et sont associés au rythme cardiaque, à la contraction musculaire, à la conduction nerveuse et à l’équilibre hydrique et acido-basique de l’organisme. En résumé, ils sont indispensables au bon fonctionnement de notre organisme !

Certains éléments exercent plusieurs, d’autres ont une action plus limité voir même une fonction unique. Cependant ils partagent tous la caractéristiques d’intervenir à faible concentration et d’entraîner de graves conséquences sur la santé en cas de déficience ou de carence.

Quels sont ces éléments ? Où les trouver ? Pourquoi en consommer régulièrement ?

Le Rôle des Minéraux

Les minéraux : sel minéraux et oligo-éléments

 

Les sels minéraux : Calcium (Ca), Phosphore (P), Potassium (K), Sodium (Na), Chlore (Cl), Magnésium (Mg). Ce sels minéraux sont présents dans l’alimentation sous forme de sels (chlorure de sodium, phosphate de calcium), ils sont essentiels au bon fonctionnement de l’organisme et à son développement. Le corps n’en a besoin qu’en petites quantités pour qu’ils remplissent chacun leurs fonctions bien différentes.

 

Les oligo-éléments : Fer (Fe), Fluor (F), Zinc (Zn), Cuivre (Cu), Sélénium (Se), Iode (Id), Chrome (Cr). Ils sont présents dans les aliments en très petites quantités et interviennent dans de nombreuses réactions chimiques. Certains ont un rôle physiologique connu et sont indispensables à la vie (cuivre, chrome, zinc, sélénium), d’autres sont toxiques (plomb, arsenic, bore).

Le Rôle des Minéraux

Les sels minéraux

 

Le calcium

C’est le minéral le plus abondant de l’organisme, il peut représenter jusqu’à 1,2kg du poids du corps. Il se trouve à 99% dans le squelette dont il est le principal constituant et assure sa rigidité. Le 1% restant est sous forme ionisé libre et participe à l’excitabilité neuromusculaire, la conduction nerveuse, la contraction musculaire, la coagulation sanguine…

Un apport trop important en calcium peut entraîner une hypercalciurie (excrétion urinaire du calcium), une lithiase urinaire (formation de calcul), une néphrocalcinose (excès de dépôts calcaire dans le rein) et au niveau digestif une diminution de l’absorption de certains minéraux (magnésium, zinc et fer notamment).

Un apport de calcium insuffisant combiné à un excès de phosphore peut provoquer une hyperparathyroïdie et induire une perte de masse osseuse. Enfin, et surtout chez les femmes âgées, un manque de calcium combiné à une diminution du taux d’hormone œstrogène peut entraîner de l’ostéoporose.

 

Le phosphore

Il est avec le calcium le minéral le mieux représenté dans l’organisme, en effet 80% du phosphore sont associés au calcium pour former ma trame des os et des dents. Le reste se situe dans le sang et les tissus mous. Le phosphore joue une rôle métabolique dans la production d’énergie libérée par les sucres et les acides aminés, et avec la calcium assure la rigidité du squelette.

Un manque de phosphore peut entraîner des douleurs osseuses, une fatigue intense et une perte de l’appétit. Ce manque peut-être aggravé par une déficience en vitamine D qui apparaît souvent lors de régime amaigrissant dépourvu de matières grasse.

Un excès de phosphore porte peu souvent à conséquence, cependant à long terme, il peut perturber le métabolisme du calcium et menacer la calcification et la rigidité du squelette.

Le Rôle des Minéraux

Le potassium

Le potassium est le minéral le mieux représenté dans la cellule où il y règle les mouvements d’eau et jour un rôle dans la transmission du courant nerveux et de la contraction musculaire. Le potassium permet donc l’action des tissus nerveux et musculaires, le fonctionnement normal du tissu cardiaque et la sécrétion d’acide de l’estomac.

Une carence, qui affecte le système neuromusculaire, peut aller jusqu’à la paralysie et l’arythmie cardiaque. Un apport correct en potassium permet de diminuer la pression artérielle chez les sujets hypertendus et normotendus, alors que la déficience au contraire l’augmente. Ces carences ont souvent lieu lors de régime amaigrissant associé à des prises de diurétique ou de laxatif, surtout s’ils sont associés à des vomissements volontaires ; ou dans des cas d’alcoolisme chronique.

 

Le sodium

Indispensable à la conduction de l’influx nerveux et facteur essentiel de l’équilibre hydroélectrique. Son absorption est stimulée par le glucose et les acides aminés dans le tube digestif.

Une restriction sévère provoque une altération des fonctions du système nerveux, voir un retard de croissance chez l’enfant. L’exercice musculaire peut provoquer des pertes importantes en sodium.

 

Le chlore

Le chlore est lié au sodium dans son rôle de régulation de la pression osmotique. Il n’existe aucuns effets délétères pour une surcharge de chlore, cependant un manque peut entraîner des vomissements, des diarrhées, et des crampes musculaires.

 

Le magnésium

Le magnésium est engagé comme cofacteur dans plus de 300 systèmes enzymatiques et dans la stabilisation membranaire. En outre son rôle majeur réside dans la régulation de la transmission de l’influx nerveux dans le système nerveux et dans tous les organes où il se projette.

 Les indicateurs d’une insuffisance d’apports sont inexistants, puisque ses fonctions cellulaires sont ubiquitaires et que les teneurs sanguines ne sont modifiées qu’en cas ce carence importante.

L’excès de magnésium ne présente pas de risque toxique, mais les ANC sont limités pour éviter les effets secondaires possibles sur le transit digestif.

Le Rôle des Minéraux

Les oligo-éléments

 

Le fer

Composant central de l’hémoglobine, il participe entre autres, en tant que cofacteur d’oxydoréduction, aussi bien au transport d’électrons dans la mitochondrie qu’au métabolisme des catécholamines et à la synthèse de l’ADN.

L’absorption du fer dépend de sa nature :

  • le fer héminique contenu dans l’hémoglobine et la myoglobine des aliments carnés est absorbé dans une proportion de 25%
  • le fer non héminique, que l’on trouve dans les légumes verts et les protéines végétales, a un facteur d’absorption très bas qui peut-être stimulé par la vitamine C et les protéines des viandes.

L’absorption du fer peut aussi être diminuée par les tanins, phytates et polyphénols (contenus dans le thé, le café et le son), le calcium (lors de l’excès de laitages) et le zinc en forte quantité.

Une carence en fer peut entraîner une anémie (diminution du nombre de globule rouge), une diminution des performances physiques et intellectuelles (troubles de la mémoire, de l’attention voir visuels).

L’excès de fer, surtout en présence de vitamine C, peut augmenter le stress oxydatif par stimulation de la production de radicaux libres.

 

Le fluor

Des études ont montré qu’un apport régulier de fluor permettait de réduire de moitié la fréquence des caries dentaires chez l’enfant. En effet le rôle principal du fluor est le maintien de la structure de l’os et des dents.

L’excès de fluor peut entraîner des fluoroses osseuses, cependant la supplémentation chez l’enfant peut être nécessaire, mais il faudra bien prendre en compte la quantité de fluor de l’eau de boisson pour éviter ces excès.

Le Rôle des Minéraux

Le zinc

Le mode d’action du zinc est comparable à celui d’une vitamine, il est indispensable à plus de 200 réactions enzymatiques. Il joue, notamment, un rôle essentiel dans toutes les étapes de la synthèse protéique, dans l’activation des acides ribonucléique (ARN) et ADN polymérase, dans la synthèse des prostaglandines et possède une fonction antioxydante par sa position structurale dans la superoxyde dismutase, cuivre-zinc indépendante.

L’absorption du zinc est plus importante dans le cadre d’une alimentation riche en produits animaux, où elle peut atteindre 35% alors qu’elle n’est que de 15% pour un régime pauvre en viande. Comme pour le fer la présence de vitamine C la stimule, alors que le calcium et les phytates la freine.

Une carence en zinc peut entraîner chez l’enfant un retard de croissance et de maturation sexuelle et chez l’adulte elle entraîne une baisse de l’immunité.

Un excès de zinc peut entraîner des effets anti-immunitaires et pro-oxydants.

 

Le cuivre

Il intervient dans la minéralisation osseuse, la régulation des neurotransmetteurs, l’immunité, le métabolisme du fer, le métabolisme oxydatif du glucose, essentiel en particulier au fonctionnement du myocarde, et à l’élimination des radicaux libres au travers du fonctionnement de la superoxyde dismutase.

L’absorption intestinale du cuivre, à hauteur de 30 à 40%, se fait en fonction des besoins. Elle peut être diminuée en présence de fer, zinc et vitamine C, alors que les protéines la stimule.

Une carence en cuivre peut engendrer de l’anémie et une altération osseuse.

Un excès de cuivre peut entraîner, par une surproduction de radicaux libres de l’oxygène, des peroxydations lipidiques et des dommages sur l’ADN.

 

Le sélénium

Le sélénium, en synergie avec la vitamine E, joue plusieurs fonction d’élimination des espèces réactives de l’oxygène (radicaux libres), dans les enzymes du métabolisme thyroïdien et a une fonction de régénération des formes réduites des vitamines C et E.

Une carence en sélénium peut causer une anémie.

 

L’iode

Élément indispensable via son unique fonction de constituant des hormones thyroïdiennes qui contrôlent des la vie fœtale l’ensemble des processus de croissance et de maturation cellulaire, la thermogenèse et l’homéostasie glucidique et lipidique, et modulent la transcription des synthèses protéiques.

Une carence en iode donne lieu au crétinisme dans les cas les plus sévères et au goitre endémique par hypertrophie de la thyroïde qui déforme le cou.

A l’inverse un excès d’iode génère une diminution de l’activité de la thyroïde.

 

Le chrome

Le chrome compose certaines enzymes et joue un rôle dans le métabolisme énergétique et dans le métabolisme du glucose.

Le Rôle des Minéraux

Après ce listing des différents minéraux, on s’aperçoit bien évidemment de l’importance de chacun dans de nombreuses fonctions (indispensables) de notre organisme. Il est donc primordial de manger varié et équilibré pour bénéficier des bienfaits de l’ensemble des aliments qui apporteront chacun les nutriments nécessaires.

Ce listing peut nous amener à réfléchir sur l’ensemble des régimes amaigrissants qui proposent bien souvent d’éliminer tels ou tels aliments pour perdre du poids. Mais ces régimes ne vous parlent pas des risques de déficience ou de carence en vitamines et minéraux qu’ils engendrent et ainsi des risques que vous prenez pour votre santé pour perdre quelques kilos !!!

Le Rôle des Minéraux
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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 12:20

Les vitamines sont des substances organiques sans valeurs énergétiques et présentent chacune une structure chimique différentes. Mis à part la vitamine D, qui peut être synthétisée par le corps via les rayons UV, toutes les autres vitamines doivent être apportées par l’alimentation. En effet, ayant  chacune une activité spécifique : antioxydante, réaction enzymatique, hormonale ou encore stabilisation des membranes (synthèse des globules rouges, métabolisme osseux…), elles sont nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme humain et à la bonne santé de l’individu.

Le Rôle des Vitamines

Les rôles et sources de vitamines

 

Il existe 13 vitamines différents séparées en deux familles, les vitamines liposolubles (solubles dans les corps gras) : A, D, E, K ; et les vitamines hydrosolubles (solubles dans l’eau ou les urines) : B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9, B12, C.

Le Rôle des Vitamines
Le Rôle des Vitamines
Le Rôle des Vitamines

Quelques particularités :

- Les matières grasses ne doivent pas être supprimées car la vitamine E ne se trouve que dans les huiles, et la vitamine a dans les graisses animales.

- Les viandes, poissons et œufs ne sont pas indispensables car l’ensemble des vitamines qu’ils contiennent peuvent être apportées par d’autres aliments. Cependant la biodisponibilité de certains minéraux présents dans ses aliments et plus importantes que pour les fruits et légumes par exemple.

- La vitamine B9, indispensable pour les femmes enceintes, ne se trouve que dans 3 familles d’aliments : produits laitiers, céréales, fruits et légumes.

- La vitamine C ne se trouve que dans les fruits et légumes.

Le Rôle des Vitamines

Les déficiences, carences et toxicité

 

Les déficiences sont la conséquence de l’insuffisance d’apport, elles peuvent être mises en évidences par des examens biologiques uniquement. Les vitamines les plus souvent en causes sont les suivantes, elles différents selon le sexe et l’âge et l’alimentation :

- Femmes en âge de procréer : A, E, B1, B6, B9, C.

- Enfants : A, E.

- Hommes jeunes : A, E, B6, C.

- Personnes âgées : A, E, B1, B6.

- Sportifs : A, E, C, groupe B.

- Apports en glucides trop important : B1.

- Apports accrus en protéines : B6, B9, C.

- Régimes amaigrissants : vitamines liposolubles.

Les déficiences ne donnent pas de signes cliniques spécifiques, mais elles peuvent-être suspectées lors de situation particulières : alimentation déséquilibrée, régimes amaigrissants, stress, grossesse, allaitement, personnes âgées isolées, végétarisme, végétalisme, dégradation récente de l’état de la peau ou des phanères, fatigabilité, problèmes gastro-intestinaux, contraception orale.

 

Les carences correspondent à l’absence ou à l’insuffisance très importante d’une vitamine, entraînant des troubles pour la santé caractéristiques en fonction de chacune. Elle peut-être due à un apport insuffisant ou résulter d’un défaut d’utilisation. Les signes cliniques n’apparaissent que lorsque l’état de carence se prolonge. Ces signes se manifestent de la manière suivante et de façon spécifique à chaque vitamine :

- Scorbut : C.

- Béribéri : B1.

- Cécité visuelle : A.

- Rachitisme : D.

- Hémorragies : K.

- Anémie : B9, B12.

- Problèmes de peau : B2.

Les carences peuvent entraîner une diminution de la masse maigre, une augmentation de la masse grasse, un affaiblissement général et notamment du système immunitaire et une résistance à l’amaigrissement. Ces carences disparaissent dès l’introduction ou la réintroduction de la vitamine en cause.

Le Rôle des Vitamines

Pour éviter d’éventuelles carences ou déficiences, il est nécessaire de prendre en compte les besoins particuliers qui apparaissent aux différents moments et en fonction des différents comportements :

- Contraception orale : B6.

- Fumeurs : C, A.

- Régimes amaigrissants : toutes.

- Sportifs : C, B1, B2, B6, PP.

- Grossesse : B9, B12.

- Excès alcooliques : Toutes, surtout B1.

- Végétariens : B12.

- Végétaliens : B12, D.

- Puberté et adolescence : B1, B2, B6, B9, E, C.

- Personnes âgées : C, E, B9.

 

Sur les 13 vitamines 11 sont non toxiques, 2 seulement peuvent être toxiques : les vitamines A et D.

On rencontre l’excès de vitamine A chez les inconditionnels de suppléments vitaminiques et d’aliments naturellement riches ou artificiellement enrichis en vitamine A. C’est le cas de jeunes filles suivant des régimes longs ou cours, d’athlètes ou d’étudiants qui se prescrivent de tels suppléments sans avis médical. L’excès de vitamine A se manifeste par des troubles cutanés (peau très colorée, sèche, démangeaisons), associées à des fissures au coin des lèvres et une chute de cheveux inexpliquée. Une intoxication prolongée voit apparaître des douleurs musculaires puis une atteinte du foie pouvant aller jusqu’à la cirrhose.

On rencontre l’excès de vitamine D, dans les mêmes cas que l’excès de vitamine A. Elle se manifeste par une perte d’appétit, une soif intense, une fatigue injustifiée et des troubles digestifs.

Le Rôle des Vitamines
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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 12:15

La Dépense Energétiques et l’activité sportive

 

La dépense énergétique peut varier du simple au double en fonction de votre activité sportive. Ainsi lors de votre pratique, il faudra prendre en compte cette dépense supplémentaire pour calculer vos besoins énergétiques journaliers.

L’Evolution des Apports Nutritionnels Conseillés en Fonction de l’Age, de Votre Sexe et de Votre Activité Physique ? (Partie 2)
L’Evolution des Apports Nutritionnels Conseillés en Fonction de l’Age, de Votre Sexe et de Votre Activité Physique ? (Partie 2)
L’Evolution des Apports Nutritionnels Conseillés en Fonction de l’Age, de Votre Sexe et de Votre Activité Physique ? (Partie 2)

Les ANC actuels

 

Les ANC sont définis pour chaque macro et micronutriments et pour la dépense énergétique, en prenant toujours en compte un groupe d’individu bien défini.

Les ANC définissent :

  • Une quantité moyenne d’énergie à ingérer chaque jour en fonction de l’âge et du sexe :
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  • Une quantité moyenne de macronutriments en fonction de l’apport énergétique total :
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  • Une quantité moyenne de vitamines à ingérer chaque jour en fonction de l’âge et du sexe :
L’Evolution des Apports Nutritionnels Conseillés en Fonction de l’Age, de Votre Sexe et de Votre Activité Physique ? (Partie 2)
  • Une quantité moyenne de minéraux à ingérer chaque jour en fonction de l’âge et du sexe :
L’Evolution des Apports Nutritionnels Conseillés en Fonction de l’Age, de Votre Sexe et de Votre Activité Physique ? (Partie 2)
  • Une quantité moyenne de vitamines et minéraux à ingérer chaque jour pour une personne sportive : 
L’Evolution des Apports Nutritionnels Conseillés en Fonction de l’Age, de Votre Sexe et de Votre Activité Physique ? (Partie 2)

 

Les ANC et sources de vitamines et minéraux les plus importants

 

Après avoir défini les ANC, une question réside, où trouver ces vitamines et minéraux essentiels pour le fonctionnement de notre corps ?

La vitamine D

L’Evolution des Apports Nutritionnels Conseillés en Fonction de l’Age, de Votre Sexe et de Votre Activité Physique ? (Partie 2)
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La vitamine C

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La vitamine B9

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La vitamine A

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Le calcium

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Le Fer

L’Evolution des Apports Nutritionnels Conseillés en Fonction de l’Age, de Votre Sexe et de Votre Activité Physique ? (Partie 2)
L’Evolution des Apports Nutritionnels Conseillés en Fonction de l’Age, de Votre Sexe et de Votre Activité Physique ? (Partie 2)

Pour plus de conseils alimentaires, n’hésitez pas à faire un tour sur les articles suivants :

Quels aliments consommer pour limiter l’apport de matières grasses ?

http://dietetique-pour-le-bien-etre-et-la-performance.over-blog.com/2013/10/quels-aliments-consommer-pour-limiter-l-apport-de-mati%C3%A8res-grasses.html

Le sel : comment le consommer sans excès ?

http://dietetique-pour-le-bien-etre-et-la-performance.over-blog.com/2013/10/le-sel-comment-le-consommer-sans-exc%C3%A8s.html

Les aromates : saveurs et santé

http://dietetique-pour-le-bien-etre-et-la-performance.over-blog.com/les-aromates-saveur-et-sant%C3%A9

Le lycopène puissant anti-oxydant

http://dietetique-pour-le-bien-etre-et-la-performance.over-blog.com/le-lycop%C3%A8ne-puissant-antioxydant-1

http://dietetique-pour-le-bien-etre-et-la-performance.over-blog.com/le-lycop%C3%A8ne-puissant-antioxydant-2

L’alimentation du jeune sportif

http://dietetique-pour-le-bien-etre-et-la-performance.over-blog.com/l-alimentation-du-jeune-sportif-l-entra%C3%AEnement-commende-%C3%A0-table

L’alimentation des enfants de 1 à 6 ans

http://dietetique-pour-le-bien-etre-et-la-performance.over-blog.com/l-alimentation-des-enfants-de-1-%C3%A0-6-ans

Une alimentation saine commence par ça

http://dietetique-pour-le-bien-etre-et-la-performance.over-blog.com/une-alimentation-saine-commence-par-%C3%A7a

Vitamine B9 et grossesse

http://dietetique-pour-le-bien-etre-et-la-performance.over-blog.com/article-vitamine-b9-et-grossesse-116835438.html

Les produits laitiers pourquoi en consommer ?

http://dietetique-pour-le-bien-etre-et-la-performance.over-blog.com/article-les-produits-laitiers-pourquoi-en-consommer-114500082.html

Les glucides des sportifs

http://dietetique-pour-le-bien-etre-et-la-performance.over-blog.com/article-les-glucides-des-sportifs-114270475.html

Pourquoi manger des fruits ?

http://dietetique-pour-le-bien-etre-et-la-performance.over-blog.com/article-pourquoi-manger-des-fruits-113216426.html

Conseils anti-fatigue

http://dietetique-pour-le-bien-etre-et-la-performance.over-blog.com/article-conseils-anti-fatigue-112978253.html

Alimentation et surpoids : Une alimentation équilibrée pour une perte de poids durable

http://dietetique-pour-le-bien-etre-et-la-performance.over-blog.com/article-alimentation-et-surpoids-une-alimentation-equilibree-pour-une-perte-de-poids-durable-98518095.html

 

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 12:00

Les Apports Nutritionnels Conseillés, c’est quoi ?

 

Le corps est une mécanique complexe nécessitant un apport quotidien suffisant en énergie et en différents macronutriments (protéines, lipides, glucides) et micronutriments (vitamines, minéraux) pour fonctionner correctement (lutte contre les maladies, fonctionnement physiologique) mais aussi pour garder un poids stable en constituant et en maintenant les réserves énergétiques. Pour couvrir ces besoins en énergies et en nutriments, il faudra adapter son alimentation en termes de quantité et de types d’aliments en fonction de nombreux facteurs comme l’âge, le sexe, l’activité physique, les caractéristiques de chacun mais aussi l’état physiologique (croissance, maladie, grossesse, allaitement). En effet, les besoins en énergie et en nutriments sont définis comme « la quantité de ce nutriment nécessaire pour assurer l’entretien, le fonctionnement métabolique et physiologique d’un individu en bonne santé, comprenant les besoins liés à l’activité physique et à la thermorégulation, et les besoins supplémentaires nécessaires pendant certaines périodes de la vie telles que la croissance, la gestation, et la lactation ». Il n’est cependant pas possible de calculer avec précisions les besoins de chacun, ainsi des recommandations, appelées Apports Nutritionnels Conseillés (ANC), ont été défini pour différents groupes d’individus : adolescents, enfants, personnes âgées, femmes enceintes… mais aussi pour différentes activités physiques.

L’Evolution des Apports Nutritionnels Conseillés en Fonction de l’Age, de Votre Sexe et de Votre Activité Physique ? (Partie 1)

Au départ, les valeurs des ANC ont été créés pour permettre de corriger les éventuelles carences en nutriments indispensables pour la santé. Puis la quasi-totale disparition des carences cliniques dans nos pays industrialisés, couplée aux connaissances en nutrition ont permis d’établir un lien entre les facteurs nutritionnels et la santé, faisant évolué le concept d’ANC. Aujourd’hui ces valeurs servent à optimiser les fonctions de notre organisme pour diminuer le risque de maladie à composante nutritionnelle. Les valeurs des ANC sont désormais un repère pour couvrir les besoins de la population. Ils sont calculés à partir de la valeur moyenne des besoins physiologiques qui, eux, sont mesurés sur des individus d’âge, et de sexe différent.

 

Les valeurs des ANC sont définies pour chaque nutriment (macro et micro), en tant qu’apport pouvant couvrir les besoins physiologiques de 97,5% de la population (population considérée en bonne santé), pour un groupe d’âge et de sexe défini. Ces valeurs sont établies sur la base de la couverture du besoin nutritionnel moyen, mesurés sur un échantillon de la population concerné et tiennent compte de la variabilité de ces besoins entre les individus. Ils correspondent en général à 130% du besoin nutritionnel moyen. Ainsi les ANC ne sont pas une norme à atteindre, mais un repère signifiant qu’une situation nutritionnelle proche de l’ANC est une situation nutritionnelle idéale.

L’Evolution des Apports Nutritionnels Conseillés en Fonction de l’Age, de Votre Sexe et de Votre Activité Physique ? (Partie 1)

Ainsi un apport en dessous des ANC n’est pas signe de carence en ce nutriment, mais de risque plus fort d’une insuffisance d’apport. Enfin un apport un apport au-delà d’une certaines quantités au-dessus des ANC, le nutriment peut se révéler toxique, une limite de sécurité est donc définie pour que l’aliment ne présente aucun risque pour la santé. Ce qui signifie que l’objectif de la politique de la santé publique doit être que l’ensemble de la population atteigne en moyenne les ANC et que les groupes de population à risque soient de mieux en mieux identifiées pour l’ensemble des nutriments.

L’Evolution des Apports Nutritionnels Conseillés en Fonction de l’Age, de Votre Sexe et de Votre Activité Physique ? (Partie 1)

Ces valeurs d’ANC sont en constantes évolution et constamment recalculées pour rester en adéquation avec le mode de vie du groupe de population ciblé. Par exemple les ANC français, entre 1992 et 2001, ont été modifiés par fois à la hausse, comme pour les fibres ou la vitamine C, mais plus souvent à la baisse, comme pour les protéines, les minéraux (sauf fer et calcium) et plusieurs vitamines du groupe B. Les ANC ont une valeur relative valable sur une période donnée.

L’Evolution des Apports Nutritionnels Conseillés en Fonction de l’Age, de Votre Sexe et de Votre Activité Physique ? (Partie 1)

Le calcul des besoins

 

Les besoins en nutriments sont le plus souvent calculés chez l’adulte puis sont adaptés pour l’enfant et l’adolescent. Pour cela différents méthodes sont utilisées :

  • De la calorimétrie : calcul de la dépense énergétique sur la base des échanges gazeux.
  • De l’eau doublement marquée : calcul de la dépense énergétique sur la base des échanges liquides (eau ingérée et urine éliminée).
  • Du questionnaire d’activité : calcul de la dépense énergétique en évaluant dans une journée les différentes activités pratiquées en les associant à un niveau de dépenses énergétiques.
  • Des bilans : étude de l’équilibre entre les entrées et les sorties.
  • Factorielle : calcul des besoins nets de l’organisme (entretien, croissance, exercice…) en tenant compte du coefficient d’absorption réelle. Cette méthode est utilisée pour les minéraux suivants : calcium, phosphore, magnésium, fer, zinc, et cuivre.
  • De déplétion-réplétion pour les vitamines et minéraux : après une période de carence en un nutriment, on le réintroduit dans l’alimentation puis on suit la cinétique de l’évolution des marqueurs.
  • Isotopiques : très rarement appliquées, elles permettent via l’utilisation d’isotopes stables de mesurer la synthèse, le stockage, l’oxydation, l’élimination ou la durée de vie d’un nutriment.
  • De l’enquête nutritionnelle : qui permet d’évaluer le statut nutritionnel d’une population en mesurant les apports et les marqueurs biologiques pertinents. Elle peut entraîner une surestimation des apports conseillés du fait qu’un ensemble d’individu non soumis à des restrictions ne répond pas forcément à des impératifs de santé. Cette méthode est utile pour compléter les évaluations faites par d’autres méthodes, discriminer le possible du souhaitable par la prise en compte des habitudes alimentaires réelles et aider à la décision en matière de santé publique.
Ce tableau illustre parfaitement la limite des enquêtes alimentaires selon les individus, entre des « gros » et des « petits » mangeurs l’apport alimentaire sera complètement différents.

Ce tableau illustre parfaitement la limite des enquêtes alimentaires selon les individus, entre des « gros » et des « petits » mangeurs l’apport alimentaire sera complètement différents.

 

Les besoins en énergie sont calculés pour équilibrer le bilan énergétique pour que les dépenses et les entrées soient équivalentes. La teneur en énergie des aliments est calculée grâce à des coefficients de conversion : 1g de glucides = 4Kcal, 1g de protéines = 4Kcal, 1g de lipides = 9Kcal et 1g d’alcool = 7Kcal. Les dépenses énergétiques sont calculées pour un individu et peuvent varier en fonction de l’âge (la diminution de la dépense énergétique peut totaliser 30% entre 20 et 75 ans), du moment, du sexe, de l’activité physique, de la thermorégulaiton, de l’état hormonal, de la composition corporelle et du métabolisme de base (fonction cardiaque, respiratoire, renouvellement des cellules, tonus musculaires, dépenses du système cérébral). L’évolution de notre mode de vie, qui privilégie des emplois de bureau et des activités plus sédentaires, a entraîné une baisse des dépenses et donc des besoins énergétiques. Lorsque les apports énergétiques ne sont pas équivalents aux dépenses, il y a alors une modification de la masse corporelle soit en faveur d’une prise de poids soit en faveur d’une perte de poids. Pour déterminer cela, il faut se référer à l’Indice de Masse Corporelle, valable uniquement chez l’adulte, qui correspond au poids de l’individu divisé par sa taille au carré. Un IMC normale se situe entre 18 et 24,9, en dessous on parle de dénutrition (légère entre 16 et 18, sévère en dessous de 16), au-dessus on parle de de surpoids (25 à 29,9), puis d’obésité (moyenne entre 30 et 39,9 ou forte au-dessus de 40). Pour les enfants, on utilisera des courbes établies pour chaque sexe de 0 à 21 ans. Par ailleurs, des facteurs de prédisposition à la prise excessive de poids, pour un apport équivalent en énergie existent, et tiennent à la prédisposition génétique propre à chaque individus devant l’effet de l’alimentation. Cependant les facteurs alimentaires susceptibles de favoriser la prise de poids sont modulables, il s’agit des aliments riches en graisses, accompagnés d’aliments riches en sucres, des boissons alcoolisées, des produits industrialisés, et des « produits de grignotage ». Ainsi les ANC en énergie doivent se superposer aux besoins pour rester en bonne santé, et doivent être considérés comme une valeur moyenne pour une catégorie bien définie. 

L’Evolution des Apports Nutritionnels Conseillés en Fonction de l’Age, de Votre Sexe et de Votre Activité Physique ? (Partie 1)
L’Evolution des Apports Nutritionnels Conseillés en Fonction de l’Age, de Votre Sexe et de Votre Activité Physique ? (Partie 1)
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L’Evolution des Apports Nutritionnels Conseillés en Fonction de l’Age, de Votre Sexe et de Votre Activité Physique ? (Partie 1)

Vous pouvez, cependant calculer vous-même votre dépense énergétique :

Dépense Energétique Journalière = Métabolisme Basal x Niveau d’Activité Physique

Pour le calcul du Métabolisme Basal, différents calcul :

L’Evolution des Apports Nutritionnels Conseillés en Fonction de l’Age, de Votre Sexe et de Votre Activité Physique ? (Partie 1)
L’Evolution des Apports Nutritionnels Conseillés en Fonction de l’Age, de Votre Sexe et de Votre Activité Physique ? (Partie 1)
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Pour le calcul du Niveau d’Activité Physique :

NAP = (DA NAPA + DB x NAPB + DC x NAPC + DD x NAPD + DE x NAPE + DF x NAPF) / 24

L’Evolution des Apports Nutritionnels Conseillés en Fonction de l’Age, de Votre Sexe et de Votre Activité Physique ? (Partie 1)
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