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17 mars 2023 5 17 /03 /mars /2023 10:00

Les morceaux de sucre dans les aliments

 

Un morceau de sucre = 6 grammes de sucre.

Un hamburger = 2,5 morceaux de sucre.

Un yaourt « Bonne Maman » = 3,5 morceaux de sucre.

100g de ketchup = 4 morceaux de sucre.

Un pot de Nutella de 400g = 30 morceaux de sucre.

Une boîte de mikado = 6,5 morceaux de sucre.

Un muffin au chocolat = 5 morceaux de sucre.

Une canette au caramel = 4 morceaux de sucre.

Un rouleau de mentos = 4 morceaux de sucre.

6 gâteaux Oréo = 7 morceaux de sucre.

Un Kinder country  = 2,5 morceaux de sucre.

Une canette de coca-cola = 13,5 morceaux de sucre.

Une tablette de chocolat noir 70% Lindt = 6 morceaux de sucre.

Une canette d’oasis = 6 morceaux de sucre.

6 barquettes Lu à la fraise = 5 morceaux de sucre.

20 M&M’s = 5 morceaux de sucre.

Un yaourt Danio 2,4%MG = 3,5 morceaux de sucre.

Une canette de Pulco = 3,5 morceaux de sucre.

30g de chocapic = 6 morceaux de sucre.

Une briquette de jus d’orange = 4 morceaux de sucre.

Un cornet de glace = 3 morceaux de sucre.

Une compote sucrée = 3 morceaux de sucre.

Alléger vos recettes : réduire le sucre (partie 2)

Les astuces pour cuisiner et assaisonner

 

Si une recette recommande / Essayez plutôt ça :

  • Du sucre pour des gâteaux / Eliminez 1/3 tiers de la quantité préconisée, cela ne fera pas de différence notable sur le goût. Expérimentez en réduisant petit à petit la quantité jusqu’à ce que vous trouviez une différence notable.
  • Du sucre pour pâtissier / Utilisez des fruits comme les raisins secs, abricots secs, banane ou dattes.
  • Du sucre pour la saveur d’une préparation / Utilisez de la vanille ou des extraits d’amande ou d’orange ou de citron pour leur saveur sucrée naturelle sans ajouter de sucre.
  • Du sucre pour la saveur d’une préparation / Utilisez des épices à la saveur sucrée qui sucreront sans calories comme la cannelle, la muscade, les clous de girofle ou le gingembre.
  • Du sucre en boulangerie / Vous pouvez remplacer le sucre cristallisé par du lait en poudre à hauteur de 1/4 de la quantité indiquée.
  • Du sucre dans des biscuits ou des muffins / Utilisez de la compote ou de la purée de bananes ou de fruits secs.
  • Des fruits au sirop dans une recette / Préférez les fruits en conserve emballés dans de l’eau sans sucre ou avec le moins de sucre possible.
  • De la confiture dans une recette / Privilégiez les variétés allégées en sucre ou non sucrées.
  • Du sucre pour un glaçage / Remplacez-le par des confitures non sucrées mêla nées à de l’eau.
Alléger vos recettes : réduire le sucre (partie 2)

Les conseils pour chasser les sucres de votre alimentation

 

Dans un premier temps évitez de manger trop régulièrement des produits contenant une grande quantité de sucre : gâteaux, biscuits, miel, confitures, confiseries, pâte à tartiner, chocolat, desserts laitiers, sodas… Lisez les étiquettes pour supprimer de votre alimentation les aliments contenant des sucres ajoutés dans les ingrédients (surtout si vous n’en rajouteriez pas vous-vous-mêmes pour cuisiner ce plat ex : chips, pizza…) ou une grande quantité de sucres rapides (cf. Comment lire une étiquette ?).

 

Ne consommez pas de boissons sucrées, ou de façon très exceptionnelle, comme les sodas et les jus de fruit. Un verre de soda contient 4 morceaux de sucre et un verre de jus d’orange contient 3 à 4 oranges, seriez-vous capables de manger ces aliments d’un coup s’ils n’étaient pas sous forme liquide ?

 

Evitez un maximum les aliments industriels, ils contiennent jusqu’à 4 fois plus de sucres qu’une préparation maison.

 

Consommez les aliments sucrés en fin de repas, ne les prenez pas seuls en milieu de journée. En effet accompagné de sucres lents, de lipides ou de protéines, les sucres sont métabolisés plus lentement, ce qui vous évitera des pics de glycémie et donc des fringales…

 

Diminuez progressivement votre consommation de sucre pour vous déshabituer petit à petit du goût sucré, n’utilisez pas d’édulcorant qui maintiendront votre appétence pour cette saveur. En outre l’équilibre alimentaire peut se calculer sur plusieurs jours, ainsi un écart de sucre peut-être rattrapé le lendemain en diminuant la consommation sur une journée.

 

Privilégiez les féculents (pain, pâtes, riz) à base de farines complètes ou semi-complètes contenant plus de fibres et qui ralentit l’assimilation de l’amidon. Cela vous tiendra à l’écart des fringales et limitera la variation de votre glycémie.

 

Ne calmez ou récompensez pas vos enfants via un bonbon ou un produit sucré. Il aura alors tendance à calmer ses angoisses par la nourriture notamment sucrée et ne trouvera de réconfort que dans cette saveur.

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10 mars 2023 5 10 /03 /mars /2023 10:00

Vous vous demandez comment réduire les calories inutiles de vos repas mais ne savez pas par où commencer, ainsi je vous propose une série de 3 articles pour vous donner des astuces pour diminuer les graisses, les sucres et le sel dans votre alimentation. Pour ce deuxième article, je vous propose de parler des sucres.

Alléger vos recettes : réduire le sucre (partie 1)

Les produits sucrés

 

Le sucre fait partie de la famille des glucides, famille de macro nutriments nécessaire au fonctionnement de nos muscles et de notre cerveau, donc utile à notre corps. Cependant les sucres ne sont nécessaires qu’en faible quantité, en excès le foie ne parvient plus à transformer les glucides en glucose et les stocke sous forme de graisse. Cela augmente les risques de « maladie du foie gras » (cf. NASH : la maladie du soda), de diabète, de surpoids et d’obésité. Notre corps tolère bien le fructose, le sucre des fruit, mais métabolise beaucoup moins bien les sucres industriels (édulcorants compris), or ce sont souvent ceux-là que nous consommons en excès et souvent à notre insu… En outre la transformation des sucres en graisse abime nos vaisseaux sanguins en créant des dépôts de graisses (athérome) ce qui augmente les risques de maladies cardio-vasculaires (AVC, infarctus…). Dans de nombreux produits industriels, les sucres sont associés à différentes matières grasses, une association hautement addictive, qui augmente nos envies et besoins de sucres et de graisses. Difficile dans ces conditions de se passer d’aliments industrialisés. Ainsi, il semble tout indiqué de respecter les quantités prescrites et de ne pas les remplacer par des édulcorants tout aussi nocifs !

 

Comme pour les graisses, il existe les sucres visibles et les sucres cachés. Les sucres visibles correspondent aux sucres que vous ajoutez dans votre yaourt, dans votre café, pour préparer vos gâteaux… vous connaissez la quantité que vous consommez. Les sucres cachés sont présents à l’état naturel dans les aliments (fructose des fruits, lactose du lait…) ou ajoutés dans la fabrication de certains aliments : gâteaux, desserts lactés, pâtisseries, ketchup, plats cuisinés, salade de carottes industrielle… il est difficile de connaître la quantité de sucre ingéré.

 

Les sucres peuvent aussi être classés en fonction de leur index glycémique, pour en savoir plus je vous invite à relire les articles suivants :

L’index glycémique, quels effets sur notre poids ?

Quelques index glycémique

 

Il est préférable de privilégier des aliments sans sucres ajoutés, non raffinés, bruts (pas de préparation ou de transformation industriel), présentant un index glycémique bas ou moyen. En effet le sucre apporte des calories est très peu d’éléments favorables pour la santé, de plus consommer en excès il peut engendrer une prise de poids, du diabète, l’obésité… Enfin le sucre est responsable des caries dentaires. La quantité de produits sucrés et de sucres ajoutés ne devraient pas dépasser les 10% de l’apport calorique quotidien (l’apport de glucides journaliers est quant à lui compris entre 50 et 60% de l’apport calorique). Ainsi pour un adulte aux besoins énergétiques moyens, cela correspond à environ 60 g de sucre (10 morceaux), en additionnant le sucre (en poudre, en morceaux, contenus dans les desserts ou les boissons sucrées….), la confiture, le miel, le chocolat, les confiseries etc… Sachant qu’un morceau de sucre ou une cuillère à café rase de sucre en poudre pèse 6 grammes, qu’une cuillère à café de confiture apporte 7 grammes de sucre, une cuillère à café de miel 12 grammes, 2 carrés de chocolat 6 grammes, et un verre de soda 15 à 20 grammes !

 

Du sucre oui, mais de temps en temps et en quantité raisonnable pour se faire plaisir !

Alléger vos recettes : réduire le sucre (partie 1)

Lire les étiquettes

 

Les sucres que nous ajoutons nous-même dans notre alimentation seront contrôlés en termes de qualité et de quantité, nous savons quels sucres nous ajoutons et surtout combien ! Ce qui n’est malheureusement pas le cas dans les produits industriels, aussi bien dans les aliments du rayon épicerie sucrée (biscuit, céréales…), que dans les desserts lactés (crème dessert, flan au caramel, yaourt aux fruits…), que dans les aliments du rayon épicerie salée (biscuit apéritif, mayonnaise, moutarde, chips…) !

 

Le sucre ayant un fort pouvoir addictif les industriels en rajoutent dans de nombreux produits mais sous de nombreuses formes. On aura donc à faire à un glucides dont la valeur calorique ne bougera pas (1g = 4Kcal) mais dont le pouvoir sucrant  (puissance du goût sucré dégagé par le glucide, 100 est le pouvoir sucrant de référence est correspond au saccharose, le sucre blanc de table) et l’index glycémique (cf. L’index glycémique, quels effets sur notre poids ?) varieront beaucoup. Ainsi plus le pouvoir sucrant est élevé plus la quantité de sucre pourra être réduite et moins l’aliment sera calorique, mais cela ne fonctionne pas toujours comme ça chez les industriels…

 

Voici donc la liste des sucres utilisés :

  • La maltodextrine : très faible pouvoir sucrant et index glycérique compris entre 106 et 136. Ce sucre provient de l’amidon de blé ou de maïs ou de la fécule de pomme de terre. Elle est généralement utilisée dans les boissons énergisantes, boissons de l’effort, yaourts, sauces, poudres cacaotées du petit-déjeuner… Son important index glycémique peut entraîner des pics d’insuline (hormone servant à diminuer le taux de sucre dans le sang), donc à favoriser l’apparition du diabète, et peut perturber la flore intestinale.
  • Le lactose : pouvoir sucrant de 20 et index glycémique de 46. Le lactose est surtout  issu du lait de vache et en moindre quantité du lait de chèvre et de brebis. Essentiellement utilisé dans les produits laitiers, les aliments pour bébé et les confiseries, le lactose présente peu de risques pour la santé sauf en cas d’allergies ou d’intolérance (cf. Intolérance au lactose et consommation de produits laitiers).
  • Le glucose : pouvoir sucrant de 70 et index glycémique de 100. Le glucose est naturellement présent dans le miel et les fruits. En poudre il est appelé dextrose et provient de l’amidon de blé. Le glucose est utilisé non pas pour son goût mais pour son effet sur les aliments : dans les pâtisseries pour augmenter leur conservation et dans les glaces pour leur texture. Consommer régulièrement le glucose peut entraîner une résistance à l’insuline ainsi que des maladies cardiovasculaires.
  • Le sirop de glucose-fructose ou sucre inverti ou sirop de maïs ou isoglucose : pouvoir sucrant entre 80 et 110 et index glycémique de 115. Ces sirops sont obtenus via le mélange de glucose et de fructose fabriqué à partir d’amidon de maïs ou de blé. Employés en masse dans les aliments industriels (glaces, boissons, gâteaux, yaourts, céréales…), ces sirops favorisent la prise de poids, la résistance à l’insuline, les maladies cardiovasculaires et l’apparition du diabète de type 2.
  • Le saccharose : pouvoir sucrant de 100 et index glycémique de 70. Il provient de la canne à sucre ou de la betterave sucrière. Essentiellement utilisé par l’industrie, on le retrouve dans la cuisine, c’est notre traditionnel sucre blanc. Comme d’autres sucres il augmente les risques de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires, favorise la prise de poids et augmente la résistance à l’insuline.
  • Le fructose : pouvoir sucrant de 120 et index glycémique de 20. Le fructose provient en  grande partie des fruits puis du miel et du sirop d’agave. Il est présent naturellement dans les jus de fruits et les compotes et est ajouté, par les industriels avec un mélange d’autres sucres pour augmenter le goût sucré tout en limitant l’augmentation calorique du produit en question. Comme d’autres sucres il favorise la prise de poids, les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2. En outre il présente la spécificité de stimuler l’appétit.
  • Mais aussi : maltose, sirop de sucre, sucre de canne, Acésulfame potassium (acésulfame K), amidon (de blé, de maïs, de pomme de terre, de riz, de tapioca ou transformé), arabitol, aspartame, caramel, cassonade, cellulose, cristaux de jus de canne à sucre (et en général tout ce qui contient le mot canne), cyclamate, dextrine, dextrose, érythritol, éthyl-maltol, fécule (de manioc), galactose, glycérol, gomme arabique, gomme de caroube, gomme de guar, gomme xanthane, isomaltose, jus de canne à sucre évaporé, jus de fruit, lactosérum, malt diastasique, malt d'orge, maltose, mannose, mélasse, miel, pectine, polyol, sève de bouleau, sirop d'agave, sirop de caroube, sirop de glucose, sirop de maïs à haute teneur en fructose (HFCS), sirop de maïs, sirop de malt, sirop d'érable, sirop de riz, sirop de sorgo, sorbitol, stévia, solides de glucose, sucanat, sucre inverti, telosmosides, thaumatines, tréhalose, tréhalulose, trilobatine, turbinado, xylitol, xylose

 

Ainsi lors de vos achats, vous vérifierez dans la liste des ingrédients de chaque produit si l’un de ces sucres figurent sur l’étiquette. Si c’est le cas et que vous ne trouvez pas la mention « sucres présents naturellement », alors ce sont des sucres ajoutés. Plus ce sucre apparaît tôt dans la liste plus il est présent en grande quantité.

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3 mars 2023 5 03 /03 /mars /2023 10:00

Vous vous demandez comment réduire les calories inutiles de vos repas mais ne savez pas par où commencer, ainsi je vous propose une série de 3 articles pour vous donner des astuces pour diminuer les graisses, les sucres et le sel dans votre alimentation. Pour commencer cette série, je vous propose de parler des matières grasses.

Alléger vos recettes : réduire les matières grasses

Définition des matières grasses

 

Les matières grasses que nous consommons sont des acides gras, donc des chaînes de carbone liés à des atomes d’hydrogène, et selon le nombre de liaison les acides gras se nomment différemment :

  • Acides gras mono-insaturés ou acide oléique (de l’huile d’olive).
  • Acides gras poly-insaturés différenciés en oméga 3 et en oméga 6. Oméga 3 et oméga 6 sont essentiels car notre corps ne peut les produire, nous devons les apporter dans notre alimentation via certains végétaux et tissus d’animaux qui mangent ces type de végétaux. Indispensables pour se protéger des cancers et des maladies cardiovasculaires.
  • Acides gras saturés. Ces graisses sont souvent associées aux risques cardiovasculaires, mais on oublie bien souvent de dire que ces acides gras nourrissent les cellules cardiaques et permettent la fabrication d’acides gras poly-insaturés.

 

Il n’est pas utile de classer les matières grasses en graisses animales et en graisses végétales et en les étiquetant respectivement de mauvaises et bonnes graisses. Il est vrai que les graisses animales sont bien souvent riches en graisses saturées et ont tendance à augmenter le cholestérol (dont le rôle sur les maladies cardiovasculaires ne semblent plus être aussi important que ce qu’on pouvait le croire), mais l’huile de palme et de coco sont elles aussi riches en acides gras saturés, or là nous parlons de végétaux ! Par ailleurs une étude a montré que les huiles végétales riches en oméga 6 conduisent aussi à une augmentation du risque cardiovasculaire.
 

Il n’existe donc aucune « mauvaises » graisses naturelles, simplement différentes matières grasses toutes utiles au bon fonctionnement de notre corps, mais à consommer en quantités différentes. Ainsi nous pourrions dire qu’il n’existe pas non plus de « bonnes graisses » ne proposant que des avantages, sauf peut-être les oméga 3 végétaux fournissant un combustible pour les muscles et le cerveau tout en jouant un rôle anti-inflammatoire. En revanche, du côté des graisses industrielles (acides gras trans), donc qui ont subi un traitement, il est nécessaire de limiter leur consommation. Ces acides gras sont associés à une augmentation des risques cardiovasculaires, à une augmentation du taux de cholestérol et sont toxiques pour le tissu cardiaque. Un autre exemple des graisses industrielles, pour diminuer la consommation de cholestérol par le consommateur, les industriels ont décidé d’enrichir leur margarine et certains yaourts en phytostérols (sorte de cholestérol végétal). Cela fonctionne : le cholestérol des personnes consommant ce type de produit est significativement diminué, cependant il n’en résulte aucun bénéfice en terme de santé, certaines personnes pourraient même avoir une augmentation du risque d’infarctus et d’AVC à cause d’une capacité plus importante à absorber les phytostérols. Donc à éviter !

Alléger vos recettes : réduire les matières grasses

Limitez les excès

 

Les matières grasses sont présentes dans de très nombreux aliments, une fois que vous aurez fais attention à votre consommation d’aliments riches en graisses, il sera important de contrôler l’ajout de matières grasses. Pour cela, vous pouvez utilisez les astuces suivantes :

  • Ne consommez pas de plats ou de sauces touts prêts, bien souvent riches en gras et en sucres. Pour les sauces, préparez les vous-mêmes à base de fromage blanc, de moutarde, de concentré de tomate… et évitez la mayonnaise.
  • Préparez vos crudités 30 minutes à l’avance, elles rendront du jus ce qui limitera l’ajout de sauces.
  • Préférez les lipides végétales aux lipides animales.
  • Privilégiez les graisses crues et les huiles de première pression à froid. En effet la cuisson entraîne une détérioration importante des vitamines. Pensez aussi à bien refermer votre bouteille d’huile, et placez la à l’abri de la lumière voir au frais pour limiter toutes dégradations de ces valeurs nutritionnelles.
  • Pour la cuisson de vos légumes, 1 cuillère à café d’huile suffit pour faire sauter 500g de légumes.
  • Pour la cuisson de vos viandes et poissons, utilisez des légumes aqueux (courgette, tomate, aubergine) dans le fond de votre poêle pour éviter l’ajout de matières grasses, ou utilisez une cuisson en papillote avec du papier sulfurisé.
  • Préférez les charcuteries maigres et dégraissées.
  • Remplacez les aliments gras par des aliments faibles en matières grasses pour vos préparations culinaires : lardons/dés de jambon, lait entier/lait demi-écrémé, crème fraîche entière/crème fraîche légère…
  • A l’apéritif, remplacez les biscuits gras et salés par des bâtonnets de crudités, dès de jambon, fromage, tomate cerise… et remplacez les mayonnaises par des sauces au fromage blanc.
Alléger vos recettes : réduire les matières grasses

Les astuces pour cuisiner et pâtissier

 

Si une recette recommande / Essayez plutôt ça :

  • De la crème fraîche dans un potage / Epaississez avec des pommes de terre, des carottes, des légumes secs, du tofu en purée, du lait écrémé en poudre.
  • De la crème fraîche dans les sauces apéritifs / Utilisez du houmous, de la purée de haricots secs, du fromage blanc, des fromages frais.
  • Des marinades à base d’huile / Réduisez la quantité d’huile préconisée de moitié et utilisez d’autres ingrédients pour compenser : vinaigre, jus de fruit 100% pur jus, bouillon de légumes à faible teneur en sodium.
  • De l’huile pour faire revenir les légumes / Utilisez de la bière ou du vin, des bouillons de légumes ou de volailles à faible teneur en sodium.
  • Friture à la poêle / Changez de mode de cuisson : au four, à l’eau, à la plancha, grillé à la poêle, le pochade, le sauté à la poêle.
  • De l’huile ou du beurre pour assaisonner les légumes cuits / Utilisez plutôt du jus de citron, des herbes, des épices, du vinaigre, du coulis de tomate, des sauces maisons à base de produit laitiers (cf. Des idées d’assaisonnements pour vos crudités et Les épices et aromates, un concentré de bonne santé !).
  • De l’huile et du jus de viande pour arroser les aliments et les sauces / Utilisez du jus de fruits 100% pur jus, du jus de légumes du bouillon de légumes à faible teneur en sodium.
  • Du fromage / Choisissez des fromages à teneur réduite en matières et limitez la quantité, en effet la saveur ne nécessite pas de grande quantité.
  • Du beurre, de la margarine, de l’huile dans les gâteaux / Remplacez de moitié ces matières grasses par des fruits, des légumes, des compotes non sucrées, des patates douces en purée, des purées de pruneau, de la banane.
  • De la crème dans de la pâtisserie / Remplacez au 3/4 par du fromage cottage pou de la ricotta.
  • Beurrer un plat ou huiler une poêle pour la cuisson / Utilisez du papier sulfurisé, des poêles anti-adhésives, des moules en silicone.
  • Du lait entier / Choisissez du lait demi-écrémé ou utilisez des boissons végétales.
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10 février 2023 5 10 /02 /février /2023 10:00

Les céréales et les féculents : présent à tous les repas (1/4 de la quantité de légumes) sous forme de céréales (blé, riz, orge, seigle, quinoa…), de féculents (pomme de terre, tapioca…) et de légumes secs (lentilles, pois cassés…).

 

Les aliments sucrés : à limiter voir à éviter (5% des apports énergétiques totaux) au risque d’accoutumance et du risque secondaire de surpoids et de caries. Les fruits et compotes peuvent servir à sucre les laitages, le miel doit-être évité avant 1 an.

 

Les matières grasses : pour le bon développement du cerveau, de l’oeil et de la peau et pour prévenir l’obésité infantile ultérieure, les matières grasses doivent-être ajoutées à raison de 1 à 2 cuillères à café d’huile végétale par années d’âge, en alternant avec de la crème et du beurre. Il est conseillé de les ajouter non cuites et sans fritures et d’utiliser de l’huile de colza et de noix pour leurs oméga 3. Selon l’enquête seul 57% des parents ajoutent des matières grasses dans les légumes tous les jours, 39% privilégient les huilez de colza et de noix et 45% ajoutent de la crème ou du beurre de temps en temps.

 

L’hydratation : seule boisson indispensable, l’Agence européenne de sécurité des aliments recommande 800ml par jour à 1 an et 1300ml à 3 ans.

Diversification alimentaire chez le nourrisson : nouvelles recommandations du PNNS 4, enquête mpedia sur les pratiques actuelles (partie 2)

L’alimentation industrielle ou le « fait maison »

 

Bien conseillé, il est préférable de proposer une alimentation « faite maison » en privilégiant les produits de saison, de proximité, « bio », en limitant les quantités de protéines animales, de sel, de sucre et en proposant des matières grasses de bonnes qualité. Il faudra seulement faire attention aux de toxi-infections :

 

Diversification alimentaire chez le nourrisson : nouvelles recommandations du PNNS 4, enquête mpedia sur les pratiques actuelles (partie 2)

L’alimentation industrielle pour bébé présente les avantages de bon équilibre nutritionnel respectant les recommandations et la sécurité (additifs interdits, contrôle des contaminants). Cependant cette alimentation reste cher, le goût diffère du « fait maison » et certains produits proposent des mélanges de plusieurs aliments dont les goût sont plus difficilement identifiables pour les enfants..

 

La néophobie

 

De 18 mois à 6 ans, elle correspond à la réticence à goûter à de nouveaux aliments tout en se manifestant par une sélectivité et un refus d’aliments acceptés antérieurement et une restriction du registre alimentaire. Elle ne correspond pas à un trouble mais à une phase normale et transitoire du développement. Ce sujet est bien expliqué dans le guide sur lequel porte l’enquête même si le mot « néophobie » n’est jamais cité.

Pour limiter cette phobie, voici quelques conseils :

  • Proposer le plus de saveurs et de textures possible de 4-6 mois à 18 mois,
  • Lors de la grossesse et de l’allaitement, l’alimentation doit-être très diversifiée,
  • Changer de légumes et de fruits chaque jour,
  • Présenter l’aliments une dizaine de fois, sans forcer,
  • Faire découvrir les aliments nature pour une meilleure familiarisation et une meilleure découverte de l’aliments en question. L’ajout d’herbes, d’épices et de plantes aromatiques, ainsi que le changement de type de cuisson ou de préparation viendront ensuite.

D’après l’enquête seulement 55% des parents changent de légumes et de fruits chaque jour. 47% des parents présentent l’aliment refusé un autre jour jusqu’à 8-10 fois sans forcer alors que 48% s’arrêtent au bout de 2 ou 3 fois et 3% ne représentent pas du tout l’aliment. Enfin 3% des parents forcent leur enfant en cas de refus, or un vrai dégoût peut exister. Il ne faut donc pas féliciter un enfant qui a bien mangé, ni réprimander ou punir le refus d’un aliment. Il faut aussi éviter de compenser par un autre aliment ou un dessert plus important ou par la proposition d’aliments entre les repas.

Diversification alimentaire chez le nourrisson : nouvelles recommandations du PNNS 4, enquête mpedia sur les pratiques actuelles (partie 2)

La DME (diversification menée par l’enfant)

 

La DME, phénomène de mode dans les médias, est présentée comme une nouvelle forme de diversification. Selon la méthode de Gill Rapley, on assoit le nourrisson sur sa chaise dès 6 mois, face aux aliments proposés à table sous forme de morceaux de la taille d’un doigt. Ainsi l’enfant pourra lui même choisir ce qu’il porte à sa bouche. Les aliments en purée et l’usage de la cuillère sont vivement déconseillés.

Les aspects positifs : encouragement de l’allaitement maternel, introduction précoce des morceaux, respect de l’appétit de l’enfant, la convivialité et les aliments « fait maison ». Résultats qui peuvent aussi être obtenus via une diversification classique.

Les aspects négatifs : risque d’apports insuffisants en énergie, fer, zinc, vitamines et autres nutriments, apports excessifs en graisses saturées, protéines, en sel ou en sucre et enfin les risques de fausse route et d’étouffement.

L’enquête mpedia trouve regrettable que la DME soit présentée dans le guide de Santé Publique France sans être déconseillée car le Comité de nutrition la Société française de pédiatrie considère que les données publiées actuellement sur la DME, tant en matières de bénéfices que de risques, ne permettent pas de privilégier cette pratique par rapport à une diversification conduite selon les recommandations actuelles.

Selon l’enquête, 45% des parents connaissent réellement la DME et 87% d’entre eux l’on découvert sur les réseaux sociaux. Sur 923 réponses 26% affirment avoir pratiqué ou envisagé de pratiquer la DME, dont 18% ont utilisé rarement la cuillère (69% souvent) et 28% ont proposé rarement des purées et des compotes (60% souvent). Ainsi la DME n’a réellement été pratiqué que par 7% des parents. Chez les 26% qui affirment avoir pratiqué la DME, 16% l’ont fait sans avoir besoin de recherche, 60% ont fait des recherches et 9% ont été accompagnés par un médecin. Enfin chez ses 26% on note un taux plus élevé d’allaitement maternel que dans la totalité de l’échantillon (82% contre 70%).

 

En conclusion

 

L’enquête a été réalisée au moment de la parution de guide Santé publique France exposant les nouvelles recommandations du PNNS 4. Ces dernières n’étaient donc pas encore connues de tous, il faut donc relativiser les résultats de cette enquête quant aux connaissances des parents. Cependant certaines recommandations plus anciennes ne sont pas suivies : la proposition de poissons 2 fois par semaine, l’ajout quotidien de matières grasses, la présentation du gluten et des aliments allergiques dès le début de la diversification, le changement de légumes chaque jour et la présentation d’un aliment refusé jusqu’à 8 ou 10 fois.

Le guide publié par Santé publique France, très clair et bien illustré devrait permettre une amélioration des pratiques car, d’après l’enquête, des progrès restent à faire. Enfin la DME dont on parle beaucoup dans les médias ne devrait pas être favorisée.

Diversification alimentaire chez le nourrisson : nouvelles recommandations du PNNS 4, enquête mpedia sur les pratiques actuelles (partie 2)
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3 février 2023 5 03 /02 /février /2023 10:00

Dans l’article d’aujourd’hui, je vous propose le résumé d’une enquête menée par mpedia suite à la publication des nouvelles recommandations du PNNS 4 quant à la diversification alimentaire du nourrisson (vous trouverez la totalité de l’enquête en lien en fin d’article).

 

L’enquête

 

Le site mpedia.fr est un site de conseils aux parents créé par l’Association française de pédiatrie ambulatoire (Afpa) en 2012 pour aborder tous les sujets concernant l’enfant et sa santé de la naissance à la fin de la puberté. Ce site regroupe 160 experts qui disposent d’une liberté de ton grâce à son indépendance par rapport à l’industrie et les contenus publiés sont validés par un comité scientifique.

 

L’enquête en question a été réalisée du 12/12/2021 au 13/01/2022 via un questionnaire diffusé sur le site, la newsletter mpedia et sur les réseaux sociaux, et a obtenu 1081 réponses (93% mères, 5% pères et 2% autres personnes). Les résultats ont été redressés en raison d’un trop grand nombre  de CSP+ dans les répondants et l’échantillon est représenté par 82% d’enfants de plus de 6 mois (parents avec une expérience de diversification).

 

L’enquête fait suite à la publication d’un guide de 35 pages par Santé Publique France destinées alimentation aux parents et pro de l’enfance sur le public 0 à 3 ans. Les recommandations de ce guide sont en accord avec les positions du Comité de nutrition de la Société française de pédiatrie auditionnée par l’Anses en 2018. Il contient des propositions très pratiques de 0 à 3 ans concernant l’activité physique 5 pages sur 35, ainsi que des conseils sur la qualité et la quantité de sommeil. Dans l’enquête seule les recommandations concernant l’alimentation sont commentées.

Diversification alimentaire chez le nourrisson : nouvelles recommandations du PNNS 4, enquête mpedia sur les pratiques actuelles (partie 1)

Les réponses

 

L’allaitement et l’âge de la diversification

 

L’OMS recommande l’allaitement exclusif pendant 6 mois puis l’introduction de la diversification couplée à l’allaitement. En France, 86% des enfants démarrent la diversification avant l’âge de 6 mois. Au-delà de 6 mois l’allaitement exclusif fait courir le risque de carences énergétiques et de certains nutriments comme le fer. L’enquête fait état d’une durée d’allaitement dans la moyenne, avec tout de même 18% d’allaitement ou de projet d’allaitement au delà de 12 mois, les enquêteurs mettent ça sur le compte d’un possible décalage entre un projet d’allaitement et la durée réelle. Par exemple lors de l’études Nutribébé de 2013, la durée moyenne de l’allaitement était légèrement supérieur à 4 mois alors que la majorité des mères avaient eu l’intention d’allaiter leur enfant pendant 15 mois. Selon les certificats de santé du 24ème mois, 13,1% des bébés français sont allaités plus de 12 mois.

Il est recommandé, pour des enfants nés à termes, de débuter la diversification après 4 mois révolus et avant 6 mois. D’après l’enquête 85% des parents respectent la fenêtre, 5% ont mis en place un diversification précoce et 12% trop tardive, ce qui entraîne respectivement un risque accru de survenue d’allergie et un risque accru de carences notamment pour le fer.

 

L’introduction du gluten et des aliments réputés allergéniques

 

L’European Society for Paediatric Gastroenterology Hepatology and Nutrition conseille d’introduire le gluten entre 4 et 12 mois, et selon le guide de Santé Publique France, toutes les familles d’aliments peuvent-être découverte par le nourrisson entre 4 et 6 mois y compris ceux qui peuvent provoquer une allergie, de même que le gluten.

L’effet préventif de l’allaitement au moment de l’introduction gluten sur la survenue de la maladie coeliaque n’a pas été confirmé. L’introduction de ce dernier doit se faire progressivement. Dans l’enquête 48% des parents commencent le gluten dès le début de la diversification.

Les aliments réputés allergéniques sont désormais aussi proposés dès le début de la diversification entre 4 et 6 mois pour faciliter l’acquisition de leur tolérance. D’après l’enquête seulement 50% des parents respectent cette recommandation.

 

Le respect de l’appétit de l’enfant

 

La régulation de l’appétit de l’enfant dépend des apports énergétiques plutôt que des volumes, elle est très présente jusqu’à l’âge de 3 ans et doit être respectée. Les parents doivent respecter les signaux de faim (certains pleurs, agitation de sbras et des jambes, ouverture de la bouche à l’approche de la nourriture) et de satiété (endormissement sur le sein, repousse la cuillère, ferme la bouche…). Les rations proposées à chaque âge ne sont pas adaptées à chaque enfant, il faut donc éviter de forcer un enfant à finir son assiette ou son biberon. Le suivi des courbes de taille et de poids permet de vérifier si l’alimentation est satisfaisante en qualité et en quantité. L’autorégulation de l’appétit permet une croissance pondérale adaptée. Enfin le repas doit-être un moment privilégié d’échanges sans distraction. Le rythme de 4 repas, sans grignotage, doit-être respecté.

Diversification alimentaire chez le nourrisson : nouvelles recommandations du PNNS 4, enquête mpedia sur les pratiques actuelles (partie 1)

La conduite de la diversification

 

Il n’y a pas d’ordre pour l’introduction des groupes d’aliments, certains conseils sont tout de même à suivre :

  • Commencer par les légumes pour une meilleure acceptation par la suite,
  • Cuisson sans sel de préférence et à la vapeur,
  • Un seul fruit et un seul légume différent par jour pour faciliter la reconnaissance du goût,
  • Alimentation végétarienne (sans viande ni poisson mais avec des produits laitiers et des oeufs) possible chez le nourrisson avec les conseils d’un professionnel de l’enfance,
  • Alimentation végétalienne (sans aucun produit animal) dangereuse chez le nourrisson et vivement déconseillé chez l’enfant.

Selon l’enquête les régimes végétariens et végétaliens représente respectivement 1 et 2% des enfants.

 

L’évolution des textures avec l’âge

 

Les textures doivent évoluer via les recommandations suivante :

  • Avec la cuillère sous forme de purée,
  • Transformation des purées vers une texture granuleuse,
  • Des légumes et des fruits écrasés,
  • La proposition de morceau se fait à partir de 6 mois via un biscuit ou du pain riche en croûte avec la main sous la surveillance des parents,
  • Morceaux mous de fruit bien mûrs crus ou de légumes cuits avec la main.

La proposition de morceau ne doit pas se faire au delà de 10 mois au risque de limiter le répertoire alimentaire, de refus de nouveaux aliments, de problèmes orthodontiques. Attention tout de même aux aliments trop durs, difficile à mâcher et aux aliments ronds, qui doivent-être coupé au préalable pour éviter une fausse route. A cause de recommandation de l’entourage, le début de l’introduction de morceaux a reculé de 2 mois entre 2008 et 2013 pour arriver à un âge moyen de 12 mois en France.

D’après l’enquête 72% des parents ont débuté les morceaux avant 10 mois, seulement 15% après, dans 62% des cas cela s’est passé sans problème.

Diversification alimentaire chez le nourrisson : nouvelles recommandations du PNNS 4, enquête mpedia sur les pratiques actuelles (partie 1)

Les aliments de la diversification : recommandations

 

Les produits laitiers : apports assurés par l’allaitement et/ou un lait adapté et/ou les produits laitiers (yaourt, lait, fromage). Les produits laitiers spécifiques pour les enfants respectent la réglementation et leurs besoins mais sont souvent plus chers et plus sucrés. Les fromages peuvent-être proposés dès 6 mois (exception fait pour les fromages au lait cru). Les boissons végétales sont contre indiqués pour les nourrissons et ne remplacent pas un produit laitier au cours de la croissance. A ne pas confondre avec les laits infantiles à base de protéines végétales vendus en pharmacie pour les enfants allergiques au lait de vache.

 

Les protéines animales : apport limité à une fois par jour, un jour peut-être remplacé par un apport de légumineuses (dans l’enquête 49% des parents pensent qu’un jour sans protéine est bon pour leur enfant, 24% pensent que cela n’est pas souhaitable). La viande rouge ou blanche en évitant la charcuterie doit-être proposé mixée à raison de 10g/j par année d’âge en cours (10g avant 1 an, 20g de 1 à 2 ans…).

Les poissons peuvent-être proposés dans les même quantités que la viande 2 fois par semaine, 1 fois un poisson maigre et une fois du poisson gras. Certains poissons sont déconseillés pour cause de PCB (anguille, barbeau, brème, carpe, silure) de méthyle-mercure (espadon, marlin, siki, requin, lamproie) et certains poissons prédateurs sauvages sensibles à d'éventuelles contaminations (lotte, loup, bar, bonite, empereur, grenadier, flétan, brochet, dorade, raie, sabre, thon…). Les fruits de mers cuits peuvent-être commencé dès le début de la diversification. Dans l’enquête 54% des parents donnent du poisson 2 fois par semaine, 38% moins de 2 fois et 8% plus de 2 fois.

es risques d’inhalation.

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27 janvier 2023 5 27 /01 /janvier /2023 10:00
Les boissons végétales : le vrai et le faux (partie 3)

Suite aux deux articles précédents, je vous propose aujourd'hui l'évolution d'une sélection de boisson végétale.

Les boissons végétales : le vrai et le faux (partie 3)
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20 janvier 2023 5 20 /01 /janvier /2023 10:00

La composition des boissons végétales et des laits animaux

 

L’ensemble des valeurs nutritionnelles données ci-dessous peuvent varier en fonction de la marque, de la recette, de la quantité d’eau ajoutée… Les valeurs données ici sont des valeurs moyennes pour un produit sans adjonction de sucre ou de micronutriments.

Les boissons végétales : le vrai et le faux (partie 2)

La boisson végétal de soja

 

Valeur nutritionnelle pour 100ml :

Les boissons végétales : le vrai et le faux (partie 2)

Avantage et inconvénient : meilleur substitut au lait de vache grâce à sa teneur en protéines et son indice DIAAS assez élevé. Attention à sa teneur en phyto-oestrogènes potentiellement perturbateur endocrinien.

 

 

La boisson végétal d’avoine

 

Valeur nutritionnelle pour 100ml :

Les boissons végétales : le vrai et le faux (partie 2)

Avantage et inconvénient : aide à baisser le cholestérol via ses fibres. La présence de gluten peut le rendre difficile à digérer pour les intolérants et les allergiques au gluten.

 

 

La boisson végétal d’amande

 

Valeur nutritionnelle pour 100ml :

Les boissons végétales : le vrai et le faux (partie 2)

Avantage : Pauvre en calories (à condition de le choisir non sucré et non aromatisé) car pauvre en lipides, la boisson à l’amande est très digeste, mais pauvres en protéines.

 

 

La boisson végétal de noisette

 

Valeur nutritionnelle pour 100ml :

Les boissons végétales : le vrai et le faux (partie 2)

Avantage et inconvénient : très digeste comme la boisson à l’amande, mais plus calorique car plus riches en glucides.

 

 

La boisson végétal de riz

 

Valeur nutritionnelle pour 100ml :

Les boissons végétales : le vrai et le faux (partie 2)

Avantage et inconvénient : boisson au goût le plus neutre et doux, boisson la plus digeste car riche en glucides très digeste. Cependant elle est pauvre en protéine, lipides et calcium et présente un index glycémique élevé.

 

 

La boisson végétal de noix de coco

 

Valeur nutritionnelle pour 100ml :

Les boissons végétales : le vrai et le faux (partie 2)

Avantage et inconvénient : riche en différents vitamines et minéraux et facilement digestible. La boisson végétal de noix de coco reste beaucoup plus calorique et grasse que les autres boissons végétales.

 

 

Lait entier de vache

 

Valeur nutritionnelle pour 100ml :

Les boissons végétales : le vrai et le faux (partie 2)

Lait demi-écrémé de vache

 

Valeur nutritionnelle pour 100ml :

Les boissons végétales : le vrai et le faux (partie 2)

Avantage et inconvénient des laits de vache entier et demi-écrémé : Les deux ont la même teneur en protéines, glucides et calcium. Le lait entier contient plus de vitamine A (42microg, 15 et 3) et de vitamine D que le demi-écrémé et contient 3,6g de lipides contre 1,6g. Ainsi le bon choix réside dans le demi pour faire attention à sa ligne et bénéficier d’un bon apport de vitamines. Pour les personnes qui aiment l’onctuosité du lait, qui n’ont pas de problèmes de poids et qui n’en boivent qu’occasionnellement le lait entier est un bon choix. De même pour les enfants en pleine croissance.

 

 

Lait entier de brebis

 

Valeur nutritionnelle pour 100ml :

Les boissons végétales : le vrai et le faux (partie 2)

Avantage et inconvénient : Le lait de brebis est deux fois plus riches en protéines et en lipides que le lait de vache et aussi plus riche en calcium. Sa texture est plus onctueuse et plus visqueuse, mais il est plus doux que le lait de chèvre.

 

 

Lait entier de chèvre

 

Valeur nutritionnelle pour 100ml :

Les boissons végétales : le vrai et le faux (partie 2)

Avantage et inconvénient : Le lait de chèvre présente une composition très similaire à celle du lait de vache, mais un goût plus fort. Sa teneur en lactose étant semblable à celle du lait de vache son utilisation n’est pas conseillé pour les intolérants. Le lait de chèvre présente des acides gras à chaînes courtes ce qui pourrait éventuellement le rendre plus digeste, mais il n’y a pas de preuves scientifiques.

 

 

En conclusion, les laits d’origine animal demeurent les plus nutritifs de toutes ces boissons, vient ensuite la boisson végétal au soja qui s’approche de valeurs nutritionnelles du lait de vache, surtout si elle est enrichi en calcium. La boisson à base de riz contient surtout des glucides et celle à base de noix de coco est très pauvre en protéine. Enfin la boisson à l’amande reste une boisson équilibrée  avec une faible teneur en calorie et un bon profil en calcium.

En outre les teneurs en macro et micronutriments des boissons végétales varient beaucoup d’une boisson à l’autre et ne sont d’ailleurs pas toujours connues. Le DIAAS des protéines de ces boissons reste inférieur à celui des laits et la biodisponibilité du calcium n’est pas connue contrairement à celui du lait. Autant d’arguments qui confirment que les boissons végétales ne peuvent pas remplacer de manière exclusive l’ensemble des produits laitiers, surtout chez les enfants !

Les boissons végétales : le vrai et le faux (partie 2)

Que faire ?

 

Les boissons végétales ne sont pas à bannir de notre alimentation, mais elles ne doivent pas représenter la seule source de protéines et de calcium en lieu et place des produits laitiers. Elles peuvent être associées à d’autres sources :

  • Pour éviter le lactose, elles peuvent être accompagnées de lait appauvri ou dépourvu de lactose, de yaourts, de fromages, de desserts végétaux et d’oléagineux ainsi que de leurs dérivés (pâte d’amandes ou beurre de cacahuètes).
  • Pour fournir assez de protéines, il est préférable de privilégier la boisson au soja et elles peuvent-être accompagnées de lait (cf. Bien choisir son lait), de fromages, de yaourts et d’oléagineux ainsi que de leurs dérivés (pâte d’amandes ou beurre de cacahuètes).
  • Pour fournir assez de calcium, il est préférable de privilégier les boissons enrichis en calcium et elles peuvent-être accompagnées de lait, de fromages, de yaourts et d’oléagineux ainsi que de leurs dérivés (pâte d’amandes ou beurre de cacahuètes).
  • Pour fournir assez de vitamine D, il est préférable de privilégier les boissons enrichis en vitamine D et elles peuvent-être accompagnées de lait et de poissons.
  • Pour ne pas consommer trop de sucre, il est préférable de choisir les boissons « sans sucre ajouté » et d’éviter les boissons de riz, de noisette et d’avoine riche en glucides et dont l’index glycémique est le plus élevé.
  • Pour éviter les produits très industrialisés, il est préférable de choisir les boissons les moins transformées, donc contenant le moins d’ingrédients possible et se rapprochant le plus de la recette de base : oléagineux/céréales/légumineuses + eau + vitamine D ou calcium. On trouve souvent en plus dans la recette du sucre, de l’amidon, de l’huile et des additifs qui sont loin d’être indispensables.
  • Pour les défenses immunitaires, il est préférable de consommer des aliments contenant des ferments lactiques pour renforcer le microbiote, les boissons végétales n’en contiennent pas, elles doivent donc être accompagnées de lait, de fromages, de yaourts et d’aliments fermentés (kéfir, miso, tempeh, légumes fermentés, cornichon…).
Les boissons végétales : le vrai et le faux (partie 2)

En outre certaines populations présentant des risques ou des besoins particuliers devront faire attention à leur consommation de boissons végétales :

  • Les enfants : besoin en calcium et en protéines pour la croissance. Ajouter aux boissons végétales des produits laitiers, des yaourts, des fromages, des oléagineux.
  • Les femmes enceintes : besoin en calcium et en protéines pour la croissance du foetus. Ajouter aux boissons végétales des produits laitiers, des yaourts, des fromages, des oléagineux.
  • Les personnes âgées : besoin en calcium pour limiter les risques d’ostéoporose, en vitamine D pour renforcer l’immunité et en protéines pour le maintien de la masse musculaire donc de la force, de la mobilité et de l’autonomie. Ajouter aux boissons végétales des produits laitiers, des yaourts, des fromages, des oléagineux.
  • Les femmes ménopausées : besoin en calcium pour limiter les risques d’ostéoporose. Ajouter aux boissons végétales des produits laitiers, des yaourts, des fromages, des oléagineux.
  • Les diabétiques : limiter les apports de sucre et les index glycémique élevé. Limiter les boissons de riz, d’avoine, de noisette et contenant du sucre ajouté. Ajouter aux autres boissons végétales des produits laitiers, des yaourts, des fromages, des oléagineux.
  • Les femmes ayant été traitées pour un cancer du sein : limiter les phyto-oestrogènes, donc les boissons au soja. Ajouter aux autres boissons végétales des produits laitiers, des yaourts, des fromages, des oléagineux.
  • Les personnes atteintes de troubles de la thyroïde : limiter les phyto-oestrogènes, donc les boissons au soja. Ajouter aux autres boissons végétales des produits laitiers, des yaourts, des fromages, des oléagineux.
  • Les personnes allergiques aux fruits à coque : ne pas consommer les boissons aux noisettes et à l’amande. Ajouter aux boissons végétales des produits laitiers, des yaourts, des fromages.
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13 janvier 2023 5 13 /01 /janvier /2023 10:00

Comme pour la plupart des aliments que l’on retrouve dans le commerce, un nombre important de référence existe et continue de voir le jour, les boissons végétales ne font bien évidemment pas exception à cette règle. De plus les informations négatives circulant sur le lait de vache, associé à une volonté grandissante de la population de consommer moins de produits animaux, détourne petit à petit notre consommation de produits laitiers au profit de leurs substituts végétaux. Ajouter à cela la difficulté pour certains d’entre nous à digérer correctement le lait de vache, les boissons végétales ont le vent en poupe. Mais ces dernières sont-elles une bonne alternative ? Couvrent-elles nos besoins ? Peuvent-elles complètement se substituer aux produits laitiers ?

Les boissons végétales : le vrai et le faux (partie 1)

Définition

 

Les boissons végétales sont produites via l’extraction des principaux composants de  certains végétaux : céréales (avoine, riz, épeautre, quinoa, orge…), oléagineux (noisette, amande) et légumineuses (soja) auxquels on ajoute de l’eau. Les produits que l’on retrouve dans le commerce sont très régulièrement additionnés d’autres ingrédients et d’additifs, en outre des traitements d’homogénéisation ou par la chaleur sont appliqués pour augmenter leur durée de vie. Enfin un enrichissement en certains micronutriments (calcium et vitamine D notamment) peut-être effectué pour obtenir des valeurs nutritionnelles proches de celle du lait de vache.

 

Les boissons végétales sont destinées à se substituer au lait animal, ainsi leur aspect est proche du lait et peuvent donc être utilisé de la même façon : en cuisine, avec des céréales au petit-déjeuner, pour préparer des desserts ou simplement pour boire.

 

Les dénominations « lait » et « produits laitiers » ne s’appliquent qu’aux produits d’origine animale selon la cours de justice de l’Union Européenne. Pour les végétaux seront utilisés les termes « boisson » ou « jus ».

 

 

Les avantages des boissons végétales

 

Pas de lactose : le premier avantage des boissons végétales est qu’elles ne contiennent pas de lactose, ce sucre du lait composé d’une molécule de glucose et d’une molécule de galactose. Ce sucre peut causer des problèmes intestinaux chez certaines personnes, notamment après l’adolescence, moment où le corps peut cesser de produire la lactase, enzyme qui découpe le lactose et qui le rend digestible. Les boissons végétales sont ainsi bien plus simple à digérer.

Pour en savoir plus sur l’intolérance au lactose je vous invite à consulter l’article suivant : L’intolérance au lactose.

 

Pas de protéine de lait de vache : intéressant en cas d’allergies au protéine de lait de vache, les boissons végétales pourront ainsi remplacer le lait de vache dans les céréales du petit-déjeuner ou dans les préparations en cuisine, pour éviter toute réaction allergique.

 

Pas de matières grasses saturées : la teneur en acide gras varie beaucoup d’une boisson végétale à l’autre, mais mis à part la boisson de coco riche en acides gras saturées, toutes les autres boissons végétales sont riches en acides gras insaturés aux vertus protectrice pour la santé cardiovasculaire.

 

Peu calorique : les boissons végétales sont peu caloriques (40 à 75Kcal pour 100ml) excepté la boisson végétal de coco qui l’est 3 fois plus que le lait de vache.

 

En résumé ces boissons sont très digeste, riches en acides gras mono et poly insaturés, et ne contiennent pas de lactose.

Les boissons végétales : le vrai et le faux (partie 1)

Les inconvénients des boissons végétales

 

Riches en sucre : sur les étiquettes de valeur nutritionnelle vous trouverez « glucides dont sucres » aussi bien sur la bouteille de lait de vache que sur le contenant de la boisson végétal, cependant il faudra approfondir le type de sucre via l’étiquette des ingrédients. En effet le lait de vache contient naturellement du sucre, le lactose dont nous avons parlé plus haut, alors que les boissons végétales sont souvent additionnées de sucre comme le saccharose, c’est à dire un sucre simple. Ce dernier n’a rien à voir avec le sucre complexe du lait, la boisson végétale contient purement et simplement des morceaux de sucre. Certaines briques de 25cl peuvent contenir jusque’à 20g de sucre soit environ 4 morceaux de sucre, en comparaison on en trouve 4,5 morceaux dans une canette de coca.

 

Pauvres en protéines : même si les oléagineux sont riches en protéines, les boissons à base d’oléagineux n’en contiennent que trop peu, en effet 100ml de lait de vache apporteront 3g de protéines contre seulement 0,5g pour une boisson à l’amande, seule la boisson au soja apporte autant de protéine que le lait de vache, mais cela reste des protéines végétales à la biodisponibilité inférieure. En effet le DIAAS (Score de digestibilité des acides aminées essentielles), critère déterminant la quantité de protéine réellement utilisable par l’organisme, n’est que de 37,1% pour le riz et de 90,6% pour le soja contre 118% pour le lait de vache.

 

Pauvres en calcium : la teneur en calcium de ces boissons reste très faible, elles ne peuvent donc pas remplacer un produit laitier pour espérer combler les besoins. En revanche les oléagineux entiers seront bien plus riches en calcium et pourront être utilisés pour remplacer une portion de produit laitier. Il faudra ainsi porter une attention toutes particulières aux populations dont les besoins en calcium sont plus importants (enfants, personnes âgées, femmes enceintes et femmes ménopausées).

 

Pauvres en vitamine D : La vitamine D joue un rôle majeur dans le métabolisme phosphocalcique :

  • Augmentation de l’absorption intestinale du calcium et du phosphore, et augmentation du CUD (coefficient d’utilisation digestive) ;
  • Favorisation de la réabsorption du calcium et des phosphates dans les tubules rénaux ;
  • Favorisation de la minéralisation osseuse ;
  • Contrôle du transport placentaire du calcium et facilite la minéralisation osseuse du fœtus.

Son rôle le plus important étant de stimuler l’absorption intestinale du calcium. Cette absorption intestinale a un rôle cruciale dans le contrôle de l’homéostasie calcique, qui participe à de nombreux processus vitaux comme : la contraction musculaire, la conduction nerveuse, les sécrétions hormonales et digestives, la coagulation sanguine… La vitamine D est donc la vitamine du tissu osseux, mais aussi de l’immunité en renforçant les défenses anti-infectieuses voire anti-tumorales. Or les boissons végétales n’apportent que très peu de vitamine D, bien moins que les produits laitiers, en outre cette est peu assimilable dans les boissons végétales, il est donc préférable de choisir des boisson enrichis en vitamine D et de varier les apports de produits laitiers pour couvrir les besoins cités précédemment.

Les boissons végétales : le vrai et le faux (partie 1)

Naturellement dépourvues de vitamine B12 : la vitamine B12 joue un rôle dans la croissance et la division cellulaire, l’équilibre du système nerveux, la formation des globules rouges et le métabolisme des glucides et des lipides. On la trouve uniquement dans les produits d’origine animal, ainsi une nourriture vegan ou végétarienne sera dépourvue ou appauvrie en vitamine B12. Les boissons végétales entrant dans cette catégorie ne fourniront pas de vitamine B12. Dans un régime équilibré cet apport pourra être comblé par d’autres aliments et/ou d’autres produits laitiers. Mais en supprimant totalement les produits laitiers, qui plus est dans le cadre d’une alimentation végétarienne ou vegan, les besoins de vitamine B12 risque de ne pas être couvert. En cas de carence, il existe un risque accru : d’anémie, de troubles digestifs (nausée, constipation, colite), d’inflammation de la langue, de chute des défenses immunitaires, de douleurs musculaires, d’allergies, de fatigue et de perte d’appétit.

 

Très transformées : les boisson végétales présentent souvent une liste d’ingrédients à rallonge (parfois jusqu’à 11…) dont des huiles, du sucre industriel ou non, de l’amidon, des épaississants ou autres additifs plus ou moins nocif pour la santé comme la carraghénane. En le préparant maison, seuls des fruits oléagineux additionnés d’eau suffiront ! Pour en savoir plus sur le bienfait d’une alimentation peu transformée je vous invite à consulter l’article suivant : NOVA, une nouvelle étoile est née ?

 

Déconseillées et ne remplacent pas le lait infantile ou maternel : l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, conjointement avec la société française de pédiatrie a publié un avis en février 2013, indiquant que pour les nourrissons et les enfants jusqu’à un an, les boissons végétales sont déconseillées et ne remplacent pas le lait infantile ou maternel, en effet ce type de boisson n’est pas adapté aux besoins des nourrissons.

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18 novembre 2022 5 18 /11 /novembre /2022 10:00

Définition

 

Une allergie alimentaire se traduit par une réaction du système immunitaire lorsqu’il croit, à tort, qu’un aliment est nocif. Ces réactions peuvent être plus ou moins graves. 6% des bébés et 3% des enfants ont des allergies alimentaires, n’importe quel aliment peut provoquer une réaction allergique cependant le lait et les arachides sont les aliments les plus allergènes et touchent respectivement 2,5% et 1 à 2% des bébés. Enfin dans la majorité des cas les allergies alimentaires disparaîtront vers l’âge de 5 à 7 ans.

 

Les aliments en jeu

 

Les aliments les plus susceptibles de causer une réaction allergique sont : les oeufs, les poissons, le lait, les fruits oléagineux (noix, amandes, noix de cajou, cacahuètes), le sésame, les fruits de mer, le blé et le soja. Ces aliments sont désignés comme étant des allergènes courants.

 

Les facteurs de risques

 

Votre bébé présente des risques plus élevés d’allergies alimentaires si un parent, une soeur ou un frère souffre de problèmes d’allergies alimentaires, d’eczéma, d’asthme ou de rhume des foins. A l’inverse si aucun parent, frère ou soeur ne présente ce type d’allergies, votre bébé est alors considéré à faible risque.

Réduire les risques d’allergies alimentaires chez bébé

Les signes d’une réaction allergiques

 

Pour déterminer une réaction allergique, vous devez faire attention aux signes suivants :

  • Bouffée de chaleur au visage
  • Urticaire ou éruption cutanée
  • Rougeur et démangeaisons de la peau
  • Gonflement des yeux, du visage, des lèvres, de la gorge et de la langue
  • Difficultés à respirer ou à avaler
  • Étourdissement, pâleur ou faiblesse
  • Diarrhée
  • Vomissement
  • Toux
  • Congestion nasale ou écoulement nasale avec des démangeaisons et des larmoiements

Vous devez prêter attention à ces signes s’ils apparaissent quelques minutes après l’ingestion d’un aliment, ou s’ils apparaissent régulièrement deux heures après la consommation d’un aliment. Ces symptômes sont plus ou moins graves et peuvent dans de rare cas apparaître quelques heures ou quelques jours plus tard.

Si vous pensez que votre enfant fait une réaction allergique, cessez de lui donner l’aliment  qui pose problème et consultez un professionnel de santé pour poser un diagnostic et traiter si besoin. Cette consultation devra avoir lieu en urgences si vous voyez des signes graves d’une réaction allergiques :

  • Enflure de la bouche, de la gorge et de la langue
  • Urticaire qui se propage
  • Difficulté à respirer
  • Difficulté à avaler ou voix rauque
  • Pâleur ou bleuissement du visage ou des lèvres de votre bébé
  • Etourdissement, faiblesse ou évanouissement
Réduire les risques d’allergies alimentaires chez bébé

Comment réduire le risque d’allergie alimentaire

 

Lors de votre grossesse et de l’allaitement, il n’est pas utile de supprimer les aliments potentiellement allergène de votre alimentation, même si votre bébé présente des risques élevés d’allergies. En revanche, vous pouvez diminuer les risques d’allergies grâce à l’allaitement.

 

Avant l’âge de 6 mois, mais pas avant l’âge de 4 mois, n’hésitez pas à donner tout type d’aliments à votre enfant. Le fait d’attendre pour lui présenter des aliments allergènes, même s’il présente des risques élevés, ne préviendra pas les allergies. En revanche si ce sujet vous préoccupe, vous pouvez ne lui donner qu’un aliment allergène à la fois, puis attendre quelques jours avant de lui en redonner ou de lui en donner un autre. Cette méthode vous permettra de déterminer quel aliment présente un problème s’il déclenche une réaction. En revanche évitez de donner des plats préparés contenant plusieurs allergènes, s’il présente des symptômes d’allergies il sera alors compliqué de savoir à quel aliment associer la réaction. Vous pouvez proposer les arachides (sous forme de pâtes ou de purée) et les oeufs cuits vers l’âge de 6 mois, l’introduction précoce dans l’alimentation peut contribuer à prévenir les allergies. Le beurre d’arachide peut-être mélangé au lait maternel ou à de l’eau tiède puis à des céréales pour nourrissons ou à de la compote. Evitez de proposer des aliments cru à votre enfant lorsqu’il les mange pour la première fois, la cuisson diminue l’effet allergène. Enfin vous pouvez proposer des aliments allergènes quelques fois par semaine pour maintenir la tolérance après qu’il est été introduit et bien toléré.

 

En résumé

 

Lors de l’allaitement n’évitez pas les aliments allergènes.

Lors de la diversification alimentaire, à 6 mois, vous pouvez donner des oeufs, du poisson ou du blé. Le fait d’éviter les aliments allergènes ne préviendra pas les allergies.

Si vous soupçonnez une allergie, arrêtez de donner l’aliment en question à votre enfant et parlez-en à votre médecin.

Les signes d’allergie alimentaire grave doivent-être traités immédiatement.

 

Liens

 

Prévention des allergies alimentaires par l’introduction précoce d’aliments https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6741800/

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11 novembre 2022 5 11 /11 /novembre /2022 10:00
Suite à l'article de la semaine dernière, je vous propose un comparatif des différents pains de mie pour vous aider à faire le bon choix.
Pain de mie, faites le bon choix (partie 2)
Pain de mie, faites le bon choix (partie 2)
Pain de mie, faites le bon choix (partie 2)
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